Chapitre 3

13 1 0
                                    

Nous voici, vendredi matin pour le dernier jour de cours avant les vacances.

- Je suis encore en retard !!!!

- Rien ne change, soupira Luna en la regardant sortir de la chambre en courant.

Elle secoua la tête et son regard se posa sur la broche de Bunny, elle a fait tellement vite qu'elle l'a oubliée. « Quelle tête de linotte », elle se mit à la fenêtre et cria :

- Bunny, ta broche !

- Tant pis, j'ai pas le temps de remonter, et de toute façon il ne se passe rien en ce moment. Et elle partit à toute vitesse.

- Bunny, cria-t-elle de nouveau exaspérée. J'ai un mauvais pressentiment...

- Tu te fais du souci pour rien, il n'y a pas eu d'ennemis depuis si longtemps, entendit-elle au dessus d'elle.

- Artémis ?? Que fais tu là ?

- Je venais juste te voir c'est tout, répondit-il avec un sourire.

- Ah bon, oui, tu a raison mais je n'aime pas la savoir sans sa broche, on s'est jamais ce qui pourrait arriver.

Pour ce dernier jour de cours, elle n'avait que le sport en matinée et Bunny avait toute son après-midi de libre et comptée bien en profiter avec ses amies.

Arrivée au lycée, tout essoufflée, elle courut tout droit au terrain de sport :

- Désolée, je suis en retard, pardon, s'excusa-t-elle toute rouge.

- 2min, C'est pas bien grave, répondit Lucas tout souriant, dépêche toi de te changer et respire un grand coup.

- Merci, je fais vite.

Lucas la regarda partir avec une drôle de lueur dans le regard, « J'ai eu peur qu'elle ne vienne pas, tout doit se passer aujourd'hui, bientôt plus, que quelques heures. »

- Maintenant que tout le monde est là, on va commencer l'échauffement. Annonça-t-il avec un grand sourire.

- Oui, monsieur.

Trois heures plus tard, après des courses, des sauts et d'autres tortures pour la plupart des filles, Lucas annonça :

- C'est bon les filles, vous pouvez aller à la douche, et bonnes vacances à toutes.

- Vous aussi monsieur.

- Bunny, peux-tu rester après t'avoir changé je voudrais te donner 2 ou 3 conseils pour t'améliorer, ça ne durera pas longtemps ne t'inquiète pas tu pourras vite allé manger. Enfin si tu ne vois pas ton petit ami tout de suite ?

- Non monsieur, il n'y a pas de problème.

- Bien. « Parfait, tout se passe comme prévu ». Si ça ne dérange pas, tu viendras me rejoindre dans la salle des professeurs, on sera plus tranquille « et surtout il y aura personne et la voiture est garé juste devant la porte de sortie à coté de la salle »

- Bien sûr.

Pendant que Bunny se changeait, il retourna dans son cassier et prit dans son sac une bouteille de chloroforme et un mouchoir dans lequel il mis une bonne dose de liquide. Arrivé dans la salle des profs, il ouvrit la porte, se mit entre elle et le mur et patienta. « Je n'aurais pas attendu bien longtemps » songea-t-il en entendant des pas approchés, doutant un peu que ce soit Bunny il se pencha un peu « Oui pas de doute c'est elle » en voyant l'ombre de ses couettes. Il vit son pied dépasser de la porte accompagné d'un : Je suis là monsieur, et sans perdre une seconde passa derrière elle et lui mit le mouchoir sous le nez.

- Mais que....

- Chut ....

Et elle tomba dans inconsciente dans ses bras. Sans perdre de temps, il la souleva, sortit de la salle et de l'école, ouvrit le coffre, et l'installa dedans. « Normalement, elle va rester dans les vaps un bon bout de temps, je vais en profiter pour vider mon casier ». Il avait les mains qui tremblaient et ne cesser de se répéter « elle est enfin toute à moi, à moi » avec un méchant sourire durant tout le trajet jusqu'à chez lui.

- On est arrivé mon amour, tu vas voir ma princesse on y sera très heureux ensemble, oh je sais bien qu'au début, tu vas refuser, tu ne vas pas le voir, il va te falloir du temps pour le comprendre mais un jour tu y parviendras. Et ce jour là tu sauras comme moi je le sais depuis notre première rencontre que nous sommes faits l'un pour l'autre. Expliqua-t-il à Bunny toujours inconsciente dans le coffre.

Sa maison était construite sur 2 niveaux et avait un garage, il rentra dans ce dernier pour pouvoir sortir sa prisonnière tranquillement. Ce que tout le monde ignorait c'est que sa maison possédait aussi un sous-sol insonorisé, sous-sol que Lucas avait spécialement équipé pour Bunny.

Il sortit de sa voiture et ouvrit le coffre, « Qu'elle est belle » soupira-t-il. Pour plus de précaution, il lui mit de nouveau le mouchoir sur le nez où cas où elle se réveillerait avant qu'elle soit installée. Il l'a prit ses bras en souriant « Regarde tu vas parfaitement dans mes bras, c'est là ta place et pas dans ceux de ce Bourdu » et il se dirige vers l'intérieur de la maison. Il avait laissé la porte de la cave ouverte pour plus de facilité, en bas des escaliers une lourde porte en bois laisser entrouverte découvrait des grilles de prison. Il avait installé cette grille à un mètre de cette porte laissant ainsi un grand espace divisé en deux : une chambre et une salle de bains. Il avait pris grand soin de l'équipement : c'était la réplique exacte de la chambre de Bunny, il avait passé tant de temps à l'observer qu'il pouvait la reproduire dans le moindre détail. A un détail près, il avait retiré tout les miroirs et tout ce qui pouvait servir à se blesser et rajouter deux caméras. La salle de bains était pourvue d'une douche, des wc et d'un lavabo, toujours aucun miroir et cette fois aucune caméra, il était confiant, il savait qu'il n'avait pas besoin de ça, qu'elle viendrait à lui d'elle-même, quand elle sera prête.

Arrivé en bas, il traversa la grille et l'allongea sur le lit, lui caressant la joue, il lui murmura : « Voilà, tu es enfin chez toi, repose toi bien , je vais vérifier que rien ne manque et je vais te laisser dormir, mon amour. » Il alla vérifier le linge, tout émoustiller à l'idée que ces serviettes vont accueillir son corps nu, le gel douche, la brosse à dents, les vêtements et les nuisettes pour ces derniers il avait fait attention à les acheter dans une autre ville où cas où. « Bien je ne pense pas avoir oublié quoique ce soit, mais sinon elle pourra tout me demander je lui trouverai. ».

Il posa ensuite une lettre sur l'oreiller, à côté de la tête de Bunny, où il lui explique tout, ses sentiments, pourquoi elle est ici et qu'il resteront ensemble pour toujours, i pensa qu'il vaudrait lui laisser un peu de temps avant de se voir face à face. « Voilà mon amour, je ne te laisserai pas toute seule très longtemps ne t'inquiète pas, à bientôt » et il pencha sa tête tout doucement, prêt à lui donner un baiser, son cœur battait tellement fort qu'il le crût prêt à exploser, il se pencha de plus en plus, « Non, tu dois te souvenir de notre premier baiser, j'attendrais ». Lui jetant un dernier regard il alla fermer à clef la grille, puis fermer à clef la porte en bas des escaliers. La porte de l'entrée du sous-sol était en fait cachée derrière une bibliothèque, cette dernière se rabattait sur la porte. C'était un peu lourd mais nécessaire afin que personne ne trouve la cave où cas où quelqu'un fouillerai chez lui.

Il alluma la télévision, prêt à regarder un merveilleux spectacle : le réveil de sa bien-aimée.


L'enlèvementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant