23 I need you

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En deux journées, j'ai compris que la vie de Beverly Wiltson n'est pas parfaite

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En deux journées, j'ai compris que la vie de Beverly Wiltson n'est pas parfaite.

Elle a des problèmes comme chaque personne dans le monde mais moi, je suis la personne qui doit lui redonner le sourire.

« Ça va aller? » Je lui demande en l'observant droit dans les yeux.

« Oui, ce n'est qu'un avion... Et toi, tu ne vas pas être trop perdu?

— Non t'inquiète pas. » Dis je d'un tond rassurant.

« Bon mon vol ne pas m'attendre non plus. On se revoit dans quatre jours.

— Oui. »

Elle m'embrasse la joue et je la prend dans mes bras. Elle va me manquer c'est sure.

Elle se détache de moi et prend sa valise avant de marcher dans la direction opposée à moi. Je l'observe s'éloigner en essayant de faire disparaître tous les sentiments qui me sert le cœur.

On avait pas reparler de notre baiser, c'était comme si rien n'était arrivé alors qu'on était près à passer à l'acte en plus mais ni pensons plus.

Pendant ses quatre jours, je dois m'occuper de l'interview d'un grand écrivain à mes yeux qui est en France et que j'ai la chance de rencontrer.

Ça c'est fait sur un coup de tête et je ne peux pas rater cette occasion.

*

J'enfile ma chemise bordeaux que je ne boutonne pas tout en haut, j'ajuste mes Cortez qui décontracte la tenue. Je me parfume et passe ma main dans les cheveux.

Je suis potable, j'avoue que je ne suis pas fan du narcissisme même si la plupart des personnes que j'ai rencontré (qui sont plus en particulier des filles) dans mon adolescence sont tombe à mes pieds. Mais je n'ai jamais joué au bad boy ou encore au connard, en faite, les deux se rejoignent? Bref, j'ai toujours pensé à me mettre en tête de trouver une relation sérieuse sur de bonne base.

Je sursaute quand mon téléphone vibre dans ma poche. Je ne regarde pas qui c'est et décroche automatiquement.

« Isaac... » Entendis-je de petite voix au bout du fil.

« Bever?

— J'ai besoin de toi.

— Qu'est ce qu'il ce passe?

— Les autres sont pas rentré et Lotus...

— Quoi?

— Il est mort. Je l'ai retrouvé sans vie dans son panier. Il a onze ans, c'est vrai mais je n'étais pas prête. Je ne suis pas prête à endurer autant de chose d'un...

— J'arrive!

— Quoi?

— Je prend le premier vol pour New York.

— Et ton interview? Ça te tiens tellement à coeur!

— Tu es plus importante, Beverly. » Dis Je sans réfléchir.

Elle ne répond pas et raccroche d'un coup.

Merde, c'est la phrase de trop?

Je n'y pense pas et rassemble en vitesse mes affaires.

Je prend un taxi et pars en direction de l'aéroport. Je cours ma valise en main vers une fil pour New York qui n'est pas très longue.

« Bonjour, c'est quand le prochain vol pour...

— New York?

— Oui!

— Dans une heure. Il me reste une place, vous avez de la chance. » Dit l'homme derrière de comptoir.

Je paie et pars m'assoir sur un banc.

Les minutes sont longues, j'essaie de toutes mes forces de ne pas l'imaginer aussi perdue comme elle doit l'être. Ça me fait tellement de peine. Je n'aime pas la voir dans cet état, elle est si joyeuse normalement.

*

J'ouvre à l'aide de ma clé l'appartement, j'entre et examine la pièce désertique.

« Beverly? » Je demande en m'avançant.

J'abandonne ma valise et file dans le couloir, j'entre dans sa chambre mais elle n'est pas ici pourtant toutes ses affaires y sont.

J'ouvre la salle de bain et elle n'y est pas non plus, je fais toutes les chambres à part la mienne. Personne.

Je me décide à entrer dans ma chambre, je jette un œil à mon lit et aperçois une touffe brune sur mon coussin emmitouflée sous mes draps.

« Bever... » Dis je en me faufilant à côté d'elle.

Je lui fais des papouilles dans les cheveux sans rien dire et elle tourne quelques instants plus tard son regard vers moi.

Ses yeux sont rouges, elle a des cernes apparentent sous les yeux mais malgré ça, je la trouve magnifique.

Je lui souris et dépose un bisous sur sa joue.

« Rien ne va dans ma vie. Lotus est parti, ma mère va m'oublier et mon père me déteste.

— Il ne te déteste pas.

— Comment tu peux savoir?

— C'est ton papa et chaque papa aime ses enfants même si ils ont des différents. Je pari qu'il est fière de toi, ça a du lui faire un choc mais il est fière que tu deviennes une grande chirurgienne. » Dis d'une voix douce.

Elle me sourie tendrement avant de poser sa tête contre mon torse.

« Heureusement que tu es là avec moi.

— Je serais toujours là...

— Je ne suis pas un trop gros problème?

— Tu n'as rien d'un problème, tu es une énigme. » Dis je en souriant.

Elle relève sa tête vers moi.

« Et tu as trouvé la réponse à l'énigme?

— Je commence à comprendre que cette fantastique énigme est très complexe.

— Complexe?

— Comme un mystère que l'on arrive pas à résoudre, il ne me manque qu'une petite partie du puzzle.

— Et qu'est ce que c'est?

— A toi de me le dire. »

En disant ses mots, je plonge mes yeux dans ses iris marrons.

Mon visage est à quelques mètres du sien, je peux même sentir sont doux parfum sucré.

« Je peux essayer quelques choses? » Me demande t'elle timidement.

« Oui mais quoi?

— Ça... » Souffle-t'elle en déposant délicatement ses lèvres sur les miennes une fraction de seconde avant de les retirer.

« Tu as ressenti ce... picotement dans le ventre? » Dit elle confuse.

Je re-place mes lèvres sur les miennes mais cette fois plus longtemps, j'ouvre ensuite les yeux à quelques millimètres de sa bouche.

« C'est l'effet papillon.

— Comme dans tous ces films à l'eau de rose?

— Ouais et je crois qu'on en vit un. » Soufflais je sans détacher son regard du sien.

« J'aime bien cet effet papillon et toi? » Je lui demande pour ne pas m'aventurer trop vite sur un terrain glissant.

« J'adore cet effet papillon. » Dit elle d'une voix sexy en recollant délicatement ses lèvres aux miennes pour faire durer ce moment pour toujours.

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