37 Emergency

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J'ouvre un œil délicatement et observe la place vide à côté de moi

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J'ouvre un œil délicatement et observe la place vide à côté de moi. Je me relève sans difficulté pour regarder si Beverly n'est pas dans ma chambre mais il n'y a personne.

J'enfile un teeshirt et mon short qui est mon pyjama et j'ouvre la fenêtre pour laisser errer l'air frais de cette matinée dans ma chambre.
Je refais mon lit et découvre un soutif de Beverly au sol. Je le ramasse et entre dans sa chambre mais elle n'y est pas non plus. Je pose son sous-vêtements sur son lit et sors pour m'avancer dans le salon.

Brandon dort devant la télé qui est allumé, je l'éteint et il sursaute.

— Mec qu'est ce que tu fous? Je regardais. Me dit il.

Il se replace correctement sur le canapé et attrape la télé commande.

— Tu regardes les yeux fermés, c'est un nouveau principe? Je lui demande en blaguant.

— Très drôle.

— Beverly est avec Angèle ? Je lui demande en changeant radicalement de sujet.

— Angèle dort encore et Beverly est dans la salle de bain, je crois.

Je ne répond pas et fonce dans la salle de bain. En faite, j'ai toujours besoin de l'avoir auprès de moi, elle est devenue mon indispensable. C'est complètement stupide mais vraie et à cet instant précis, j'ai juste envie de voir son beau visage.

— Beverly? Dis je en toquant à la porte de la salle de bain.

— N'entre pas. Me répond elle a l'intérieur de la pièce.

— Okay.

— Je prend un bain, j'ai besoin d'être tranquille.

— Je ne peux vraiment pas venir avec toi me détendre? Dis je, forceur.

— Je... Non. Me répond elle sèchement.

Je retourne au salon un peu perdu et me jette sur le canapé à côté de Brandon.

— Toi, tu t'es fais recaler.

— Ouais. Soupirais-je.

— T'inquiète pas, ça m'arrive tout les jours avec Angèle. Je comprendrai jamais les filles, parfois elle te colle et juste après te demande de leur foutre la paix...

— Ce sont des énigmes.

— Dis, comment vous faites quand vous parlez de vos cours?

Je reste bloqué sur sa question.

— Quoi?

— Bas elle est du genre à bosser tous ces trucs d'organes et toi, tu lis tous les jours. C'est deux trucs opposés.

— Oh, tu sais. On se débrouille très bien. Dis je en repensant à toute les discussions que l'on a pus avoir sur ses deux sujets différents.

— Tu sais que c'est grâce à moi que tu as connu ton grand amour? Je devrais avoir une médaille. Me dit il entre deux chips.

Il n'est que dix heures et demie mais il mange déjà quelques choses de gras.

— Une médaille, vraiment?

— Ouais mais par contre je pensais que vous ne vous auriez jamais entendu. Tu te rappelles toutes les crasses que vous vous êtes faites? Comme le moment où tu nous a fait croire qu'elle était lesbienne. Dit il en rigolant.

— Ouais, c'était avant.

Une porte claque dans le couloir je regarde perplexe Brandon.

— Bever s'est peut être levé du mauvais pied.

Angèle débarque dans le salon nerveuse.

— Brandon, il faut que je te parle.

— Vas-y. Dit il décontracté.

— Maintenant!

Brandon se lève et elle le prend par la main pour aller dans le couloir. J'attrape le paquet de chips et en mange en regardant les bêtises qui passent sur l'écran de la télé.

— Merde. S'écrit Brandon.

Je pars vers eux curieux.

— Un problème?

— Mec, tu restes calme. Je vais appeler les urgences. Me dit Brandon en m'emmenant dans le salon.

Angèle rentre dans la salle de bain et ferme à clé derrière elle.

Je commence à paniquer intérieurement et si Beverly avait un problème.

— C'est Beverly?

Brandon ne me répond pas et attrape très rapidement son portable.

— Elle ne veut pas qu'elle te voit dans cet état.

— Quel état?

— Il faut que j'appelle, assit toi là. Me dit il en me montrant la chaise.

Je m'y assois et reste dans le silence en l'écoutant répondre aux urgences. Quand les questions demandent des réponses plus précises, il part en direction d'une chambre pour ne pas que je l'entende.

Je file vers la salle de bain ou je reste planté devant la porte sans rien pouvoir faire. Je toque à la porte doucement.

— C'est Isaac. Je m'inquiète. Dis je assez haut pour qu'elles m'entendent.

Aucune d'elles ne répond, je frappe plus fort la porte. L'énervement monte de plus en plus vite, j'aimerais tellement défoncer cette porte.

— Angèle !

— Mec! Stop! Me dit Brandon en sortant de sa chambre. Reste pas ici. Les urgences arrivent dans cinq minutes minimum. Dit il pour les filles qui sont derrière la porte.

— Dis moi ce qui lui arrive putain!

Le téléphone de Brandon se met à sonner, il décroche et me passe le téléphone. Je le porte à mon oreille et entend la voix de Beverly.

— Isaac. Calme toi s'il te plaît. Me dit elle.

J'entends sa respiration accélérée, ses reniflements peut être parce que son nez coule.

— Tu pleures?

— Oui, je pleure.

— Dis moi ce qui t'arrive.

— Je... Je ne peux pas, c'est trop dure. Je n'ai pas la force de tenir debout. Écoute moi, je t'aime Isaac.

Les larmes me montent aux yeux, c'est peut être très grave et je ne suis même pas à son côté pour la soutenir et l'épauler.

My Real LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant