Need Of Justice. M.Yng [TERMINÉE]

- Chapitre 8 -

- Enfin vous voilà.

- Un problème ?

- Pas vraiment en faite un seul et plusieurs informations.

- Commencez par le moins pire ?

- Maître Pompidou a décidé de prendre appuie sur les photos pour l'affaire.

- Normal, ensuite ? 

- Madame Jacksons a porté plainte contre son fils décédé en tant que témoin de violence. Malgré les plusieurs remarques contre lui, ton client risque minimum 4 mois de prison pour homicide d'après les lois et si le juge est juste, mais on attend le vrai et pour son histoire de logement, j'ai pu m'arranger avec une assurance qui lui payera une chambre d'hôtel d'est ce soir, cela évitera tout les risques.

- Ce sera tout ?

- Non. Ta mère et ton frère sont revenus.

- Quoi ?

- Je vais plus te parler en tant que patron, mais en tant que père.

- Je ne suis pas ici pour avoir un père, ça fait longtemps que tu n'en es plus un, que tu es devenu mon patron, tout comme ma mère et mon frère, ils ne sont plus présents, faite comme si je n'existais pas.

Je quittais le bureau de mon directeur et rentrait directement chez moi, Yoongi était étalé sur le canapé.

- Il voulait quoi ?

- Maitre Pompidou utilise ses photos, madame Jacksons est vraiment contre son fils et c'est mise comme témoin pour porter plainte contre lui, tu vas dormir à l'hôtel ce soir et je viens de refuser de ravoir une famille.

- Euh... Dormir a l'hôtel ? Si c'est pour ce qui c'est passé tout à l'heure je suis désolé vraiment, on...

- Ce n'est pas à cause de ça, je ne l'ai pas choisi. Une assurance te payera ta chambre.

- Ok.

- Yoongi vraiment ce n'est pas le moment de faire la tête et on est que...

- Ouais on n'est pas pote, je le sais, ne t'inquiète pas j'ai bien saisis.

Il se leva brusquement du canapé où il était assit et se dirigeait dans la salle de bain.

Et moi comme une con je pleure et me vide de mes larmes sur le canapé les genoux regroupés sur mon torse et la tête dans mes bras.

- Hanna... ?

Je ne relevais pas la tête sachant que c'était Yoongi qui avait surement du entendre mes sanglots.

Il me forçait à me redresser me mettant face a lui et me relevant la tête avec son pouce.

- Tu ne vas pas me dire que tu pleure juste à cause de moi ?

- Je vais devoir supporter ma famille...

- Comment ça ?

- Ma mère est revenu d'Amérique avec mon frère, ils étaient parties pour que mon frère se créé un nom dans le basket, ce qui n'a pas été fait apparemment, mon directeur vient de me l'annoncer mais je ne veux pas, j'ai été abandonné et je vie bien toute seule, c'est trop tard pour qu'ils reviennent.

- Pourquoi ton directeur est au courant ? Et pourquoi ils t'ont abandonnés ?

- Mon directeur c'est mon père, mon frère et ma mère sont parties du jour au lendemain, s'enguelant avec mon père car celui-ci voulait que mon frère soit avocat comme lui. Sauf que avec mon père on ne sait jamais bien entendu, du coup j'ai appris à vivre seule rapidement ne voulant pas vivre seule avec lui et je me suis pris cet appartement, puis aillant fait des stages dans l'agence de mon père j'ai pu y rester pour travailler.

- Jamais je n'aurais pensé que c'était ton père, vous avez l'air tellement différent. Mais du coup tu n'es pas contente de revoir ta mère ainsi que ton frère ?

- Ils m'ont abandonnés ici, me laissant seul et du coup sans personne.

- Tu leurs en veux ?

- Tellement.

Je pense par reflexe il me prit dans ses bras, je resserrais son étreinte assez rapidement, la tête posée dans le creux de son cou et la sienne posée sur mon épaule. Je ne voulais pas le lâcher, cela faisait tellement longtemps que je n'étais pas été aussi proche de quelqu'un, un point au cœur se créa quand je pensais qu'on n'avait pas le droit, et ma main par coup de nerf attrapa fortement son t-shirt alors que j'essayais de retenir une nouvelle fois mes larmes.

- Tout va bien se passer Hanna... Me chuchotais t'il.

On se détachait petit à petit,

- Je vais reprendre mes affaires.

Il se dirigeait dans ma chambre en prenant son sac au passage. Il dormira donc à l'hôtel ce soir, pour le bien de tout le monde. Une fois le peu d'affaire qu'il avait regroupé, je lui tendais deux trois affaires de mon frère, il a presque rien...

- On se voit demain de toute façon ?

- Hm. Oui, a demain.

- Et envoi moi un message si ça ne va pas. J'aime mieux me faire prendre et trouver un autre avocat que de te laisser triste.

On se sera dans les bras l'un de l'autre avant qu'il ne prenne la porte et se dirigeait dans les ruelles assombrit.