Chapitre XXVI - Stratégie

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En matière de stratégie, il y a toujours deux solutions: la bonne et celle de l'Ecole de Guerre. Général Vanuxen. 


Êtes-vous vraiment sûr que vous n'avez aucune idée de où il aurait bien pu aller ? Répéta pour la énième fois le policier.

Il faut qu'on vous le répète combien de fois au juste ? ON NE SAIT PAS OÙ ES NOTRE FILS ! Répondit la mère du jeune homme en sanglotant. Tous ça c'est de TA faute ! Si tu ne t'en étais pas pris à lui à la mort de Cali il ne serait jamais parti ! JAMAIS ! Accusa t-elle en regardant son époux avec haine.

Je te rappelle que toi aussi tu n'as pas été facile avec lui alors ne viens pas me dire que je suis le seul responsable ! Nous le sommes tous les deux !

Pardon ? Et est-ce que c'est moi qu-



Le policier se racla la gorge pour interrompre le couple en conflit qu'il avait devant lui. Ecoutez monsieur et madame Halmender, nous ne pouvons pas lancer d'avis de recherche pour l'instant. Nous devons attendre quarante huit heure, c'est la procédure.

QUARANTE HUIT HEURE ?! Comment voulez-vous que l'on attende aussi longtemps ? Mon fils est peut-être en danger à l'heure qui l'est ! Rétorqua le père de ce dernier ahuri.

Je sais monsieur Halmender, je comprends votre inquiétude mais nous ne pouvons faire autrement. Peut-être que votre fils a décidé de partir seulement quelques heures pour réfléchir et qu'il reviendra mais pour le savoir, nous devons attendre ces deux jours.

S'il arrive quoi que ce soit de grave à mon fils, vous nous le paierai croyez moi. Menaça le père en se relevant de la chaise sur laquelle il était assis aux côtés de sa femme dans le bureau du policier. La pièce était froide et vide de vie. Ni cadres ni décorations quelconque ne s'y trouvaient. Cette pièce était juste un endroit vide avec des murs bleus pastels et un bureau en bois au milieu.

S'il s'avère, qu'il ne revient pas, nous lancerons des avis de recherches et nous le retrouverons. Déclara calmement le policier.

Les parents du jeune homme s'en allèrent du commissariat  et prirent leur voiture pour rentrer chez eux et cela, avec la boule au ventre de peur d'avoir perdu pour de bon le seul enfant qu'il leur restait.

XX

Pendant ce temps, aux Cieux, le temps était toujours à l'orage et à la guerre. Les combats ne cessèrent point et étaient de plus en plus violents bien que les soldats étaient de plus en plus faibles. Ce qui les faisaient tenir était leur volonté à récupérer ce que pour les deux camps était la justice. Les Cieux accusaient lesEnfers et inversement. Ce soir là, les Cieux n'étaient plus un endroit paisible où la paix régnait à tous va. Ce soir là, quelqu'un venant de l'extérieur ne pourrait reconnaître si cet endroit en guerre était les Cieux ou bien les Enfers.


Dans l'un des sept palais des protecteurs, une invitée surprise fit son apparition dans la salle du trône de l'un d'eux. Cette invitée, aussi jolie et pure de l'extérieur avait une détermination et une envie de tuer digne de la plus grande obscurité qu'il soit. Celle-ci força avec l'épée de son la porte menant à la pièce où les comptent devait se régler une bonne fois pour toute.

Cette pièce ne ressemblait en rien à celle que la jeune femme avait eu l'habitude d'aller quand la défunte protectrice était encore.Celle-ci paraissait plus grande et donc plus grotesque pour la jeune femme. Pour elle, cette grandeur reflétait la vanité qu'elle n'avait jamais su voir auparavant chez cet être qui partageait pourtant son sang.

Clarté Obscure V.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant