Chapitre 1

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La légende pourpre

Cette fan fiction ne relate pas les faits historiques à la lettre. Je prends la liberté d'en modifier le contexte en fonction des personnages que j'ai choisi. Enjoy.

Chapitre 1: Un monde inconnu

La seule chose dont je me souvienne, c'est cette impression de tomber dans le vide. Normalement on devrait se réveiller en sursaut lorsque ce genre de chose arrive... Quand j'ouvris les yeux, je sentis mon corps en chute libre. Pensant à un semi sommeil, je n'y prête pas attention lorsque mon corps entra en contact avec des branches. Je finis par me ressaisir en pensant bel et bien que ce n'était pas dans mon sommeil.

Toujours en chute libre, toutes les parties de mon corps se confrontaient à des branches d'arbres de part et d'autres. À ce même moment des milliers de questions se posent en moi, je n'ai même pas le temps de toutes les traitées ! Tout se passe si vite ! Qu'une fois à terre, j'étais hors service avant même de me lever. J'avais des bleus partout, et pour couronner le tout, tous mes vêtements étaient déchirés !

Essayant de reprendre mes esprits, et de me demander... Mais qu'est ce qui se passe !! Je vis 4 hommes, on aurait dit des marginaux. Je pense alors que je suis tombée dans la forêt d'à côté de chez moi. Et qu'il doit être un bon 5h du matin. Me voilà à refaire du somnambulisme. Génial. Mais quelque chose m'interpelle, ils sont munis de katana. Non pas que je vis dans le monde des bisounours, mais à notre époque je ne savais pas que les marginaux en portaient et qu'ils se défendaient avec.

Néanmoins je trouve les katana excessif, à moins que je sois tombée dans La Réunion des épéistes de la brume forestière. Bon faut que j'arrête de dire des bêtises. Il vaut mieux que j'essaye de m'enfuir, ils n'ont pas l'air très accueillant.

J'esquisse alors un pas en arrière mais un des 4 marginaux brandit son katana. Je sursaute sans faire de bruit, je m'attendais pas à ça. J'essayais la bonne technique qui marche toujours ! Je regarda derrière eux en criant, quelques uns se retournèrent alors c'était ma chance. J'en profita pour courir, ma vie en dépendait certainement ! Des psychopathes qui ont trop abusé de leur temps libre, pour jouer les sabreurs !

Mais malheureusement ceux qui n'avaient pas mordu à l'hameçon, me couraient après.

Et c'est fou comment ils courent super vite ! Je retire ce que je dis ce ne sont pas du tout des marginaux ! Et pour ne rien arranger je courrai à toutes jambes dans cette forêt aux milliers de racines et branches que je me prenais bien sûr toutes les trente secondes !

Je peux dire adieu à ma chemise de nuit toute blanche. Mais un des marginaux me rattrapa. Je trébucha par terre, il tomba en même temps que moi. Il était sur moi et il me collait par terre, j'essayais de me débattre en vain. Il déchira le peu de vêtement que j'avais, laissant paraître mes sous vêtements, je criais de toutes mes forces pour que quelqu'un m'entende !

Lorsque l'enflure arrêta immédiatement, je révéla les yeux, avec la lumière je ne voyais pas le visage de ce qu'on pourrait appeler mon sauveur. Mais ce qui est certain c'est que je pouvais voir son katana brillant placé devant le cou de mon agresseur.

D'un geste de la lame il lui ordonna de se décaler le plus loin possible de moi. Je me rhabilla avec mes vêtements déchirés. Je me colla alors à mon sauveur. Celui ci pointa sa lame devant mon agresseur comme s'il allait commencer à se battre en duel. Mais pour ne rien arranger les autres arrivèrent aussi. Ils nous encerclaient.

C'est sur que si mon sauveur perd à ce combat, je finirai en gibier ce soir.

L'homme commença alors à foncer sur un des marginaux, il lui trancha la gorge avec une telle facilité. La lame de ces katanas est bien trop dangereuse. Un autre se déplaça derrière lui, je cria alors pour le prévenir. Il fit alors virevolté sa tête, et le sang vint m'éclabousser. Je me retrouvais alors teinter de sang, je n'y prêta pas attention pour l'instant, tout ce que je voulais c'est que les bourreaux soient hors d'état de nuire.

Une fois les hommes tous mort, je soufflais et l'adrénaline redescendue, j'observa mes mains couvertes de sang. J'essayais de faire partir le sang en vain, je commençais à paniquer, ce n'était pas mon genre mais là, il y avait trop d'événements d'un coup.

Mon sauveur se mit à genoux pour se mettre à ma hauteur, je releva la tête. De beaux yeux bleus c'est tout ce que je vis à ce moment. Il me sourit, à moi la personne terrifiée et essuya mes mains.

Je fus touchée par tant de bonté. Il prit alors sa veste pour me couvrir. Sa veste découvrit son armure, je n'en croyais pas mes yeux... une armure... qui plus est avec l'insigne d'un clan. Celui que je connaissais trop bien étant donner que mon mémoire d'étudiante était sur ce clan.

Le clan Uesugi... mais ce n'est pas possible... où est ce que je suis...

Je fus alors ramener de mes pensées à la réalité en entendant une cavalerie, j'ai l'impression de devenir folle. Mon sauveur se releva et rengaina son katana. Je présume alors qu'ils sont avec lui, je ne devrai pas m'en faire.

Je vis alors un autre homme qui ressemblait étonnamment à mon sauveur et à voir la complicité qu'ils avaient, je devine vite qu'ils sont frère. Mais je vis un autre visage beaucoup moins accueillant, le type de général vétéran qui meurt difficilement et qui reste grincheux. Et surtout qui ne fait confiance à personne. Il me regarda de la tête au pied. Et parlant en japonais ancien à mon sauveur.

Étant étudiante en histoire du Japon, je comprenais quelques brides mais pas assez pour tout comprendre. Ça m'apprendra de sécher le cours de japonais ancien. Car après tout je me disais, je ne vivrai jamais dans le Japon du moyen âge ! Et bah là je sais pas ce que je peux dire à part le fait que je suis une vraie idiote sans me passer les autres insultes !

Le vieux général me lança une corde, même si j'ai séché les cours, j'avais compris. J'étais alors une prisonnière... 

La légende pourpre[TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant