Chapitre 7

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Chapitre 7: Ayame Spencer et Kenshin Uesugi

Lui et moi, c'est tout, personne ne peut s'interposer entre nous. Je croyais que ce genre de sentiment n'était que dans les films. Mais il existe bel et bien. J'ai failli me faire tuer et voir me faire violer par ces hommes si Uesugi n'était pas revenu pour m'avouer ses sentiments. Mais je ne sais pas comment je dois le ressentir, à peine avait-il vu un de ces hommes posés la main sur moi, qui les trancha tous sans exception. Me transportant dans une autre chambre de cette auberge, il approcha son visage du miens, ses lèvres collées aux miennes.

Ne pouvoir faire qu'un avec celui qu'on aime, c'est un sentiment aussi beau que destructeur. Se lassant de ces baisers longs, Uesugi me poussa à ouvrir ma bouche, que je fis sans broncher totalement. Je suis à lui, à la seconde où il a réalisé que si nous continuons de patienter, je finirai par y passer.

Des baisers d'un départ long et langoureux finissaient par devenir frénétique et gourmand. Je ne sais pas lequel de nous deux ne peut plus s'arrêter. C'est comme si on rattrapait tout ce moment passé ensemble à ne rien faire de tout cela. Il commença à défaire mes vêtements, je fis de même sur lui. Il se positionna à califourchon sur moi tout en me couvrant de baiser sur mon corps. Les baisers étaient tellement fort qu'ils laissaient une marque sur moi.

"-On dirait des pétales de fleur de cerisiers, tu es à moi maintenant à moi et à moi seul."

Tout en insistant sur le fait que je suis à lui. Il entra en moi, avec passion et la ferveur d'un guerrier. Je poussa un cri strident de surprise mais aussi de plaisir. Jamais je n'ai ressenti de tels sentiments en un seul et unique moment. C'est comme je vivais; douleur, animosité, passion, amour et volupté à la fois. C'est intense, très intense. J'ai du mal à me concentrer, d'autres cris veulent sans cesse sortir de ma bouche, mais je n'y arrive pas. C'est sans doute que j'ai trop honte de ce qu'il peut se passer par la suite. Tous ces vas et vient me rende folle. Comment peut on ne pas perdre la raison à un moment pareil. Je serre fort mes mains posées dans le dos d'Uesugi. Mon visage doit paraître comme si il endure une souffrance. Mais bien au contraire, il lutte pour ne pas laisser le plaisir l'envahir. C'est comme si je me retenais de respirer, et j'en magasinais tout ce plaisir en moi. J'étais comme une bombe à retardement.

"-Vas y Ayame lâche toi."

Me murmurait à l'oreille Uesugi. Mais comme la relevée d'une punition, tous ces cris refoulés viennent à sortir de ma bouche. Et se retrouve aussitôt prise à travers les lèvres douce et ferme d'Uesugi. Je n'ai même pas le temps de réaliser quoique ce soit, qu'Uesugi continue de plus belle et plus rapidement. J'ai toujours aimé ce côté en lui de prendre les choses par devant et tout garder sous contrôle. Un vrai maniaque et j'adore ça. En particulier à ce moment précis, il est bestial mais juste ce qu'il faut pour me donner autant de plaisir qu'il faut. Ces efforts sont intenses, une de ces mains chaudes caressent mes cheveux, mon cou puis stagne sur ma poitrine. Tous ces recoins, qu'il touche, sont aussitôt brûlant. Et c'est tellement intense, que je relève le buste à chaque fois que sa main presse ma poitrine.

Uesugi quitte mes lèvres uniquement pour me laisser respirer, lui même ne semble pas à bout de souffle. Son torse svelte et ses muscles dessinés me laissent sans voix, je les frôle de mes doigts. Détestant perdre le contrôle, il prend mes mains pour les coller contre le lit et revient m'embrasser d'un élan du bassin. Il me fit aussitôt quitter sa bouche et révéler la tête. Que c'était puissant et délectable.

C'est frénétique aucun de nous deux peut s'en passer tout est tellement incroyable comme sensation. C'est comme si, tout s'était figé sauf nous deux, à créer un lien bien plus fort encore. Tout mon corps est en ébullition, je ne cesse d'augmenter la température. Alors comment vais je pouvoir m'arrêter ? Je relève les yeux pour regarder Uesugi qui plonge à travers mon cou. Sans doute ne veut il pas me montrer son visage. Je sens qu'il perd lui aussi le contrôle, mais ne veut pas s'arrêter pour autant. Je le comprends. Je ne veux sous aucuns prétextes m'arrêter. Tout est tellement parfait. Uesugi s'y prend avec la manière dont j'ai pu rêver des centaines de fois avec les hommes de mon monde. Si j'avais su qu'il fallait que je remonte au moins 1500 ans plus tôt , pour trouver l'homme de mes rêves les plus fous, je serai venue beaucoup plus tôt.

La légende pourpre[TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant