Chapitre 8

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Chapitre 8: Les ennuis recommencent

Le lendemain, je finis par me réveiller très tôt, j'entendais encore les oiseaux chantés dans la fraîcheur de la matinée. En parlant de fraîcheur, je sentis une couverture bien épaisse et équivalente à ce jour d'hiver. Je me blottis contre elle, mais alors que je tournais de l'autre côté du futon, je ne vis aucuns signes de mon autre couverture dans laquelle je pouvais me blottir. Je me réveilla pour regarder la pièce vide d'une quelconque présence de Kenshin. Mais bien sur, il n'y avait personne.

Je finis par me rallonger et souffler de désespoir comme je ne l'avais jamais fait auparavant. Curieusement je n'étais pas du tout paniquer. Juste en proie à un désespoir sans pareil. J'ai ouvert mon cœur à cet homme que je jugeais bon. Peut être n'aurais-je pas dû.

Quand j'entendis beaucoup de bruit qu'à l'accoutumée dehors. Je me dépêcha alors d'enfiler mes affaires et de sortir pour voir ce qu'il se passe. Une fois la porte ouverte, je vis Kenshin entouré d'hommes pas très recommandable. En effet les chambres de l'auberge se trouvaient en hauteur, on pouvait voir les passants. À peine sortie, je me figeais à l'idée de voir Kenshin en danger. Il s'était déjà positionné pour brandir son katana.

-Rends nous la fille sans te poser des questions et peut être nous te laisserons la vie sauve ! Cria un des maraudeurs.

La fille ? Moi ? Mais pourquoi chercherait-on à m'avoir ?

-Vous pouvez même dans vos rêves les plus fous vous imaginez l'avoir mais ici je serai toujours là pour vous barrez la route répliqua Kenshin.

Je ferai mieux de retourner dans la chambre, mais au moment où je me disais ça il était déjà trop tard...

-Là, la fille est là haut !!! Cria un des autres maraudeurs.

Affolée, je ne savais pas quoi faire, les maraudeurs courent dans ma direction. Ils montent les escaliers je ne sais pas quoi faire. Quand....

-AYAME !!

Tout en criant mon nom, Kenshin me regarda en haut et ouvrit ses bras en grand. Je n'ai pas hésité une seconde et j'ai sauté dans ses bras. Et il me réceptionne sans grande difficulté. Nous essayons de courir en direction d'un quelconque cheval que Kenshin repéra, tout en me tenant la main. Mais alors qu'il m'y aida à monter dans son élan, un des maraudeurs, tira de mon autre main. Avec la puissance de l'élan je me retrouva par terre, ma tête cognant contre le sol, je fus sonner pendant un bon bout de temps. Je chevauchais alors à mi parcours entre l'inconscient et le conscient. C'était très angoissant.

Le maraudeur m'ayant retenu, me serra contre lui, au point de m'écraser la poitrine j'agonise de douleur. Tellement sa poigne était forte. Kenshin n'avait pas d'autres choix que de descendre du cheval. Toujours la main gardée sur son fourreau, il regarda doucement les hommes qui commençaient à les encercler. Il ne cessa de froncer les sourcils, même en me voyant écraser de la sorte, il ne laissa paraître aucuns sentiments, s'en était presque frustrant.

Tout en gardant mon calme malgré ma poitrine écrasée, je vis une dague à côté de son fourreau de katana, qu'il n'oublia pas de le placer ensuite sous mon cou. C'était quitte ou double c'est soit je me faisais trancher la gorge par ce maraudeur ou soit j'aidais Kenshin a en tué un, pour ma survie. Je ne me fais pas prier.

Malgré mon choc à la tête, je garde un maximum de lucidité. Je brandis la dague qu'il possédait et je poussa la dague dans sa gorge. Puis je couru vers Kenshin. Il m'accueille en ouvrant son bras qui ne tenait pas son katana. Avec ma tête à moitié dans le vertige, je ne manqua pas de m'écrouler dedans.

Mais il restait encore deux autres. Sous l'effet de l'adrénaline, je n'avais pas encore conscience que j'avais tué quelqu'un.

Une fois les Marauders morts, Kenshin allait les fouiller pour voir s'il n'y avait pas d'informations. Et moi je regardais mes mains pleines de sang, l'adrénaline ne marchait plus. Je commençais peu à peu à trembler, et perdre le contrôle de moi même. Car oui ce n'est pas aussi simple que l'on ne le pense de tuer quelqu'un, dans les films on voit ça avec une telle facilité...

Mais Kenshin prit mes mains et sortit un chiffon pour les nettoyer avant de m'embrasser sur le front.

-Je suis fière de toi mais je te promets que tu n'auras plus à le faire répliqua Kenshin désolée pour moi.

Je lui souris en voulant lui faire paraître que ce n'était rien.

La légende pourpre[TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant