Chapitre 2

115 16 3
                                    

Chapitre 2: Une rencontre fortuite

J'étais épuisée voilà 2 jours que l'on marchait enfin le vieux général avait un cheval ! Et il me traînait avec sa corde. Je ne sentais plus mes pieds, je finis par m'écrouler par terre. Le vieux général parla alors encore dans sa langue que je ne comprenais pas, et commença à sortir son fouet. Je redoutai ces effets sur ma peau. Lorsque mon sauveur dont je ne connais toujours pas le nom, stoppa le vieux général. Il me détacha de la corde et me fit monter sur son cheval.

-Je... vous remercie répliquais-je en rassemblant mes forces pour le lui dire, même s'il ne comprend pas mon langage j'aurai au moins fait un effort.

-Je vous en prie, il n'est pas convenable pour une femme d'être traitée ainsi répondit il alors.

Les yeux écarquillés, je le regardai.

-Oui je connais votre langue dit il en souriant.

Je ne le lâchais pas du regard, son sourire est presque enivrant et ensoleillé. Et son accent japonais, c'était si mignon... Il lança le cheval au trot.

-Je me nomme Noboyuki Sanada je suis un des généraux de la famille Uesugi.

Alors je suis vraiment dans le Japon médiéval... les Sanada ce clan célèbre... Ça ne peut pas être possible... Ne prêtant pas trop confiance, je préférais dire mon pseudonyme japonais, du moins pour le prénom. Je vais essayer de faire comme si des diasporas européennes s'étaient implantées dans l'île.

-Je m'appelle Ayame... Ayame Spencer ...

-Spencer... je n'ai jamais entendu ce nom dans la région, pourtant elle en ait truffé d'européens.

-Vous savez d'où je viens ? Demandais-je.

J'avais beau être une spécialiste du Japon médiéval, je n'avais pas étudié la question des européens dans ce Japon médiéval et si primitif. Et il s'avère que les européens étaient déjà là. Ils ne perdent pas leur temps eux...

-Oui il y a plein d'européens à la cour et même des commerçants qui cherchent à faire fortune ici répondit Noboyuki alors.

Après quelques heures nous finirent enfin par arriver, à ce fameux château où résidait leur chef. Le fameux chef du clan Uesugi, c'est là que va être scellé mon destin...

Une fois arrivée à l'intérieur je contemplais la splendeur en tant réelle de ces édifices que je n'avais jamais vu en réel... c'est une beauté sans pareille. Mais alors que j'observais tout en descendant du cheval de Noboyuki, le général grincheux me poussa en direction du chef, je lui envoya un regard noir. C'est vrai après tout je suis une prisonnière mais jusque là je me suis bien comportée ! Je tournais le regard vers ce qui ne pouvait être que leur chef, je relevais les yeux.

Son regard et sa prestance m'hypnotisaient déjà.

Avec ses yeux vairons perçant, c'est comme si le temps s'arrêtait, il n'y avait que moi et son regard. Il en imposait énormément, je ne le lâchais pas ou du moins je ne pouvais pas. Un coup de vent venait balayer ce lien invisible qui s'opposait entre nous, sa longue chevelure bordée d'une queue de cheval s'éleva et son armure brillait les couleurs de son clan.

Tandis que pour moi, je ne portais qu'un vulgaire chemisier blanc, déchiré, le vent passait un écran d'air en moi, censé me sortir de cette hypnose.

Mais au contraire, elle renforçait ma conscience de lui dire qu'il est bien réel. Un tel homme existe, ceux que l'on ne croise peut être jamais dans sa vie. Ceux qui de part leur posture en disent long sur leur conviction et force d'âme.

La légende pourpre[TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant