Chapitre 11

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Chapitre 11: Trahison


Les jours passent, et je ne trouve rien, ce bonhomme ne m'est d'aucunes utilités. Je ne connais même pas son nom en plus de ça. Mais le pire, c'est qu'il n'y a aucunes preuves. Le shogun a eu vent d'une trahison, mais il n'y a même pas d'écrits, uniquement une personne très bien protégée dont on me refuse de la voir. A croire que je vais tenter de la tuer, tout ceci serait inutile.

Je n'ai pas le choix, je vais tenter un coup d'état contre le shogun. Après tout je n'ai rien à perdre. Je vais cependant, ne rien dire à ce qui me sert d'allié l'autre. Je n'ai aucunes confiances en lui, mais vraiment.

Je tente de corrompre les plus bancales des disciples du shogun. Et cela semble marcher pour certains. Bien sûr, je prends soin de masquer mon identité. J'agis sous un pseudonyme japonais, ça passe plus inaperçu. Je fais part de mes actions à Kenshin le peu de fois où je suis disposée à le voir. Le compte à rebours est lancé, ce n'est qu'une question de temps avant que Kenshin ne soit libre.

Il est convenu que le coup d'état se passe de nuit, ainsi il est plus simple de prendre le dessus quand son ennemi n'est pas préparé.

Le soir même, je reste dans ma chambre. Je m'habille pour l'occasion en tenue d'hommes, afin de me mouvoir le plus possible, si je dois attenter à la vie de quelqu'un. Le coup de départ doit être une explosion qui puisse réveiller tout le monde. Lorsque je l'entends, je file vers les prisons.

Une fois en face de Kenshin, je courre dans sa direction, pleine de joie et les clés à la main. Il sourit lui aussi. Quand j'entends un bruit d'armes à feu, avant même que je me rende compte, je m'écroule par terre. Tout se passe au ralentit, je n'arrive plus à avancer et je reste coincé dans mon élan. Et je perds presque conscience, des larmes sortent sans même que je puisse contrôler quoique ce soit.

Je n'ai pas mal, c'est sûrement l'adrénaline qui fait ça. J'essaye d'avancer vers Kenshin, j'y étais presque, tellement que je pouvais tenir la main de Kenshin. J'entends un deuxième coup de feu, je crois que je suis touchée à la jambe et à l'épaule près du coeur. Est-ce la fin ?

Je me retourne pour observer le mystérieux inconnu et le shogun à ses côtés, ainsi que tout ceux que j'ai corrompu qui sont entrain de se faire trancher la gorge. Qu'est ce que j'ai fait...

PDV Kenshin

-AYAME !! JE T'EN SUPPLIE RELÈVE TOI !!

Elle baigne dans son sang, et je ne peux même pas la sauver, ça me déchire le coeur. Je tente par tous les moyens d'essayer de sortir. Je tire sur la porte en bois, mais rien à faire... Je n'ai même pas pu lui tenir la main, bien trop loin de moi, Ayame...

Puis j'entends parler les autres.

-Bien joué Kazushige, grâce à toi nous avons essuyé une révolte. A présent tuez cette femme aussi.

-Si je puis me permettre votre excellence, elle n'était pas le cerveau de l'opération, de plus nous pourrions l'apprivoiser afin que vous puissiez continuer de recevoir de fabuleux récits.

-Très bonne idée Kazushige, faites ce que vous avez à faire, nous sommes las et partons.

Cet homme s'approche de moi.

-Au moment où j'avais reçu cette demande j'aurai dû me douter que c'était toi. Rejetons de la famille.

-Ne me parle pas comme ça Kenshin, après tout je l'ai sauvé.

-A quel prix.

Je secoue ma cage, je veux le tuer. Mais il se retourne tout doucement, en prenant la prunelle de mes yeux dans ses bras. Du sang coule de partout sur elle, même sur ses lèvres magnifiques, son visage devient de plus en plus blanc.

La légende pourpre[TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant