Chapitre 5

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Chapitre 5: Une convalescence couronnée de succès

Tout cela ne serait pas arrivé, si je savais quoi faire de mon somnambulisme. Tout cela ne serait pas foutrement arrivé si j'avais su découper la tête en rondelle, de la personne qui m'avait maudite sur trente génération ! Je maudis tout ce qui bouge ! Mais alors que je commençais à piquer une crise avec mes jurons.

Je remarqua que j'étais visiblement encore en vie, je suppose que c'est comme une phase de coma. Je leva les yeux, du moins j'essayais. Contre toute attente, ma première vision fut celle d'un plafond regorgeant de toile d'araignées. C'est très charmant comme accueil, moi la revenante de l'au delà.

Ma vue était légèrement brouillée, et ce n'était pas mon seul sens d'ailleurs. J'entendais des bourdonnements à la place des bruits, c'était aussi douloureux que monter à cheval. Je ne m'habituerai donc jamais à cette époque ?

Allongée sur un futon, j'essaya de tourner la tête doucement à ma gauche. Et je vis un visage qui a su directement remettre mes idées en place et me réconforter: Noboyuki.

Il me fixa d'un air bienveillant en souriant, visiblement le seul content de me voir vivante. Je tentais de me relever, mais ma tête me semblait tellement lourde, celui ci posa délicatement sa main sur mon front. Et il prononça des mots dont je n'entendais rien, je vis un autre homme rentré dans la pièce mais il était trop tard je me rendormie aussitôt.

Quand je rouvris les yeux cette fois en pleine possession de mes moyens, il n'y avait personne à mes côtés. C'était étrange, mais je compris aussitôt pourquoi en ouvrant la porte de la chambre où j'étais, il faisait nuit. Et à en juger à la lune, il devait être entre 2h et 3h du matin.

C'est dans cette chaleur nuptiale que je découvris pour la première fois, le réel visage de Kenshin. Ses yeux vairons à la fois bleu et vert reflétaient et brillait la couleur de la nuit, ils se mariaient très bien avec sa peau tellement pâle qu'elle contrastait avec ses longs cheveux noir. Etant détacher ses cheveux lisses descendaient en forme de cascade dans son dos. J'en étais hypnotisée, tellement que cet homme était incroyablement beau. Il était pensif et fixait l'horizon lointain. Lorsqu'il remarqua ma présence, il me somma de venir s'asseoir à ses côtés d'un geste de la main. Ce que je fis immédiatement sans me poser bizarrement aucunes questions.

-Aujourd'hui j'ai failli perdre l'issue de secours du clan Uesugi, mais grâce à toi, il reste encore des espoirs répliqua Kenshin.

Je le voyais déchirer, il réalise que si il perd son armée, il perd sa légitimité de son clan puissant dans l'issue de la bataille. J'étais désolée pour lui vraiment, ses sentiments n'étaient pas fictif. Je pris alors sa main dans la mienne.

-Je serai toujours là pour vous, jamais je ne vous laisserai tomber avec moi vous allez survivre ! Rétorquai-je avec véhémence.

Il esquiva un sourire.

-Votre blessure ne vous fait plus mal ?

Il prit sa deuxième main pour la mettre au dessus de la mienne. C'était chaleureux. J'eus tout d'un coup comme un flash que sa main disparaissait. C'était à un tel point effroyable, que je retira aussitôt ma main, à son grand désespoir. Quelle idiote, il doit penser qu'il me répugne maintenant, je me déteste.

-Que direz-vous du poste de tacticien du clan Uesugi que j'offre ? Me demandait-il.

J'ai marqué un temps d'arrêt, le regardant les yeux ronds, je n'en croyais pas mes oreilles. M'offrir des responsabilités ? Moi ? Ce n'est pas trop imprudent de sa part ? Je sais que dans mon siècle, jamais on ne m'aurait fait pareil demande, j'étais beaucoup trop irresponsable et tête en l'air selon eux.

La légende pourpre[TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant