17-✔

24.6K 1.1K 17
                                    

Point de vue de Kate

Trois jours plus tard.

Je me réveille doucement. J'entends une voix plus précisément sa voix. Adrian. Il me demande de me réveiller, ma main est trempée. Il pleure. J'ouvre doucement les yeux pour les refermer immédiatement je lui caresser la tête, mon geste est lent et maladroit, il se relève et me sourit de toutes ses dents et hurle. D'un coup la porte s'ouvre sur ma famille, les Bêtas et une personne que je pense être le doc.

- Ça va ?

- Oui maman j'ai juste faim.

J'ai envie d'un gros hamburger, d'un gâteau au chocolat et de glaces. Je souris, je suis tellement heureuse de tous les retrouver. Même lui. Je redoute la discussion que l'on doit avoir. Il est blessé de mon comportement et je le comprends. Être fuit par son âme sœur est l'une des choses la plus difficile à vivre pour un loup et la vie d'un loup est très longue.

- Tu as été dans le coma pendant trois jours, tu nous as fait peur !

Je leur souris ne sachant pas quoi dire. J'ai fait un caprice, je dois assumer face à tout le monde et lui encore plus, j'ai certainement blessé son loup en plus de l'humain. Je croyais qu'il allait être distant et me faire payer mon départ mais il est là. Un sourire radieux sur son visage.

- Ne refais plus jamais ça ! Me dit mon grand frère.

Je regarde Adrian qui avait la tête baissée sur la main que je serrai dans la mienne.

- Promis !

Il relève la tête et me regarde avec espoir, il est triste et je ne comprends pas sa tristesse, je pourrais comprendre s'il était en colère mais je n'en vois aucune trace dans ses yeux j'en viens même à me demander si je n'aurais pas voulu qu'il me crie dessus, extériorise sa colère, plutôt que de le voir triste.

- On va sortir, douche-toi et vient manger ! Dit ma mère.

Ma famille m'embrasse, les Bêtas me sourient avant de tous sortir, il ne reste que lui.

- Tu n'as plus de blessure. Me dit-il regardant toujours sa main que je tiens, il évite mon regard mais moi j'aimerais voir ses beaux yeux.

- Merci d'être venu ! Dis-je en serrant sa main qui dégage une chaleur qui envahit tout mon être.

Il relève la tête ancre ses yeux dans les miens, il me fixe sans rien dire comme s'il enregistrait chaque partie de mon visage, ses yeux pétillant de bonheur.

- Même si tu ne veux pas me croire je t'aime ! Dit-il ses yeux toujours dans les miens. Demain nous parlerons.

- Oui, je sais.

Il m'embrasse le front avant de me laisser me doucher et m'habiller. Un jean bleue troué au genou, un t-shirt bordeaux et des baskets noir et blanc feront l'affaire, je descends les rejoindre. Nous parlons de tout et de rien. Je sens sa chaleur, je prends sa main dans la mienne et vois un sourire sur ses lèvres. Un sentiment de bonheur m'envahit, il est heureux tout comme moi.

Le lendemain.

Je suis réveillée par une source de chaleur dans mon dos. Adrian, il se réveille, m'embrasse le cou, c'est tellement bon, mais il faut qu'on parle.

- Salut !

- Salut !

Je lui fais un bisou sur la joue et pars me doucher, il en fait de même et me rejoint sur le lit.

- Je suis désolée de mon attitude. J'avais peur et je te promets de rester et d'apprendre à te connaitre. Je le veux vraiment et je voudrais te demander quelque chose. Je laisse le silence s'installer un moment avant qu'il ne me fasse signe du menton de continuer. Je voudrais retourner en cours et voir mes amies s'il te plait.

Il me regarde droit dans les yeux, je sais qu'il n'aime pas mon idée mais je veux vivre normalement juste ça.

- Ok ! Mais je veux que tu fasses attention et tu seras surveillé.

Je l'embrasse. Notre premier baiser, il est magique mon cœur comme le sien battent fort et à l'unisson. Je me lève à toute vitesse et sort de la chambre pour aller dans la cuisine, ma famille était partie faire un tour. Je l'entends rigoler.

Pendant que je prépare le petit déjeuner des bras musclés se posent sur mes hanches et des frissons parcours mon corps tout entier. Avec ce contact, je ressens tout l'amour qu'il me porte.

- Adrian ! qu'est-ce que tu veux ? Dis-je haletante.

- Toi !

- Non, je suis sérieuse.

- Toi ! Je me retourne et il m'embrasse. Tu reprends quand les cours ? Je prendrais comme toi.

- Début novembre.

- Alors je peux rattraper le temps perdu et te punir comme il se doit. Dit-il de manière sensuelle.

Mon cœur bat fort, il m'embrasse sur le cou.

Nᴏᴜs ɴᴏᴜs ᴄᴏᴍᴘʟᴇ́ᴛᴏɴs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant