Let us fly

Chapitre 14

Point de vue Nicholas :

WoW.

Dans quel merdier je me suis encore foutu ?
Le corps d'Emily a moitié recouverts par son plaid sur le canapé m'en donne une idee plutôt précise.
Je ne sais pas si c'est son corps diablement sexy que j'ai sous les yeux ou à quel point c'était bon mais je n'arrive pas à me sentir  coupable envers Ethan.
Tout doucement je décolle mon corps du sien tout en remplaçant ma chaleur par son plaid afin de ne pas la réveiller.
Pendant que je quitte le salon pour la cuisine dans mon plus simple appareille des flashs de ma nuits me revienne et dieu sait comme je me retiens d'aller la réveiller à ma manière...

Mais elle a besoin de sommeil, je sais ce n'est pas dans mes habitudes de prendre soins des gens mais c'est purement égoïste de ma part, si elle manque de sommeil, elle ne tiendra jamais le coup avec ce que je prévois de lui faire aujourd'hui... et de ce que j'ai compris hier soir, je peux me lâcher en matière de position et d'endurance

Je suis un égoïste de nature et ca ne me dérange pas le moins du monde.
Le monde est assez compliquer comme cela alors si il faut en plus penser à faire le bonheur de tout le monde et pire, fournir des efforts, jouer un rôle dans l'entreprise de leur bonheur, on a plus fini de se faire chier.

Le thé d'Emily dans une tasse et un café noir dans une autre je retourne dans le salon ou trône son corps nu sous la seul couverture qui nous a tenu chaud lors de nos inter-activités.

Point de vue Emily :

Une forte odeur de café me réveille avec l'envie d'ouvrir en grand la fenêtre et de respirer l'air polluer de New-York. Et pourtant, en voyant le sourire d'ange de mon amant d'un soir j'ai subitement envie d'aimer le café, ou au moins le goût qu'il qu'il aurait sur ses lèvres.
Enfaite pour dire vrai je crois que j'aime déjà le café.

De retour dans la réalité j'attrape la tasse qu'il me tend tout en fessant attention à ne pas me brûler. Je trempe mes lèvres dans le liquide brûlant avec tellement attente que ma déception tomba de haut en sentant le goût d'écorce ébahir mes papilles.
Il a fait tremper les herbes combien de temps pour que ça ai ce goût la ?

Ma grimace du parler pour moi puisque qu'en releva les yeux sur Apollon, il me regarde, une moue d'excuse sur les lèvres, et bon dieu mais comment je pourrais en vouloir un jour pour quoi que ce soit à cet homme ?

- je suis désolé on a plus de cookies.

Oublié ce que j'ai dis, j'ai trouvé comment lui en vouloir. Je veux bien pardonner beaucoup de chose, même le massacre de ma liqueur de bonne humeur, mais mes cookies, c'est l'exception qui confirme la règle.
Jamais, au grand jamais je ne céderais.

- qui ?
- comment ça ?
- qui a manger mes cookies ? J'en ai manger 6 hier et c'était une boite de 12. Il devrait en rester 6.

Comme quoi les maths deviennent toujours plus facile quand notre cœur pèse dans l'équation....

Et la, c'est le drame, il me sort les yeux de chiots battus. Pas les yeux du chat poté ou de chien battue dans des chiots, c'est mille fois pire, et c'est aussi la seul raison pour laquelle je le pardonne.

Le reste de la journée a été plutôt calme, Nicholas m'a abandonné pour faire un tour à l'aéroport en me promettant qu'à son retour il " ferait découvrir le monde à une petite française". En attendant je me prépare, j'ai hâte de faire le tour de New-York mais, au vu du temps que je passe à choisir mes sous vêtements, c'est de toute évidence la fin de la soirée qui m'intéresse le plus.