Les maraudeurs à Poudlard, 1ère année [Terminée]

42. Noël

       

            L'aube ne colorait pas encore le ciel de ses doux rayons orangés que Sirius patientait dans son lit. Depuis qu'il connaissait les maraudeurs, il était excité par la période des fêtes et des anniversaires. Quelques minutes après son réveil, il avait entendu Sévi et Safran, venu expressément de New Castle, venir installer les cadeaux de chacun. Il avait aussi entendu la horde de hiboux faire des allers et retours dans le salon.

            A 8h, le clocher de l'église retentit et Sirius se leva d'un bond. Il quitta sa chambre en courant, croisant au passage James. Du coin de l'œil, il vit Remus sortir lui aussi et dire bonjour à Lily. Les deux Animagi attendaient les autres avec impatience devant le sapin, une centaine de cadeaux les attendaient. Enfin, un grand nombre de cadeaux étaient posés au pied du sapin. Il y en avait des petits et des grands, joliment emballés ou laissant voir des trous. Ils étaient tous entassés les uns sur les autres, posés dans un équilibre précaire, cependant avec précaution.

            James s'approcha avec envie, rapidement suivit par les autres. Ils s'assirent en cercle à même le sol, sur le tapis bordeaux. La cheminée crépitait joyeusement, rappelant l'ambiance dans la salle commune des Gryffondors. La même sonorité s'y trouvait aussi, avec les jacassements incessants des jeunes, déjà joyeux de la journée. C'est ainsi que les retrouva Bathilda en entrant dans la maison, avec Maugrey assis dans un fauteuil à côté du feu. En la voyant arriver, les quatre jeunes eurent un grand sourire, l'acclamant. La répartition des cadeaux allait pouvoir commencer.

James, le plus proche du sapin, se leva et tira la langue à Sirius. C'était leur petite bataille annuelle, savoir qui des deux passeraient le premier cadeau. Il attrapa celui du dessus et appela son propriétaire :

-Patmol ! Celui-ci est pour toi !

            L'Animagus canin se leva d'un bond pour attraper son présent, avant que l'autre imbécile ne lui envoie dans la figure. Il récupéra son cadeau et l'ouvrit immédiatement, déchirant le papier. Un instant incrédule devant le présent, il explosa rapidement de rire si canin. Dans ses mains se trouvaient un livre portant le titre explicit : Roueries et fourberies pour sorciers hardis, un petit mot signifiait qu'il lui avait été offert par James, ce qu'il se doutait déjà, vu l'emballage. Sirius posa son cadeau sur la table et se leva pour attraper donner le suivant. Il fut pour Lily cette fois-ci. Le paquet était assez gros. Faisant attention, elle l'ouvrit avec précaution et en sortit une fiole d'encre avec un mot de Remus, son expéditeur. Le loup-garou expliqua :

-Le flacon est enchanté pour ne jamais se briser. Le bouchon change de couleur en fonction de la quantité d'encre. Violet s'il est plein, rose sinon

-Merci ! A mon tour !

            La jeune fille s'approcha du sapin et en choisit un au hasard, au-dessus de la pile. L'emballage était mal fait et l'encre bavait. Et réussi toutefois à lire le nom de Sirius ainsi que celui de James et le leur tendit. Les garçons s'étonnèrent et l'ouvrirent. A l'intérieur se trouvaient deux sacs à linge sale, accompagné d'un mot de Peter :

« Salut les gars !

Joyeux noël et faites passer le mot aux autres ! Voici mon cadeau, un sac à linge sac chacun ! Ils sont assez grands pour y fourrer n'importe quoi ! En plus, ils se baladent sur le sol et amassent tout seul les affaires sales, comme ça, elles ne traineront plus partout ! En prévenant les elfes de maisons, vous éviterez de n'avoir plus aucune affaire propre !

Bonnes vacances ! Pet' »

            Remus ricana en lisant sa lettre, tendit que Sirius était allé chercher le prochain paquet qui était d'ailleurs pour le loup. Méfiant, Remus le prit du bout des doigts, en voyant l'expression goguenarde de James. Il l'ouvrit tranquillement, tombant sur un livre, Comment gérer sa colère. Le jeune garçon soupira et se leva. La pile de cadeaux était encore immense et il en choisit un sur le côté. Dessus, il y avait marqué le nom de Alastor. S'approchant de l'auror, il lui remit. Le paquet était assez long, au moins un mètre. Curieux, l'auror l'ouvrit, dévoilant ainsi une canne. Il grogna :