49. Se protéger les uns les autres

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Bonjour ou bonsoir à tous !

Ce chapitre est une dédicace à @GhitaLaFofolle qui m'a rappelé de souhaiter l'anniversaire de Lily et qui m'a donné des idées !

En espérant que ma surprise te plaise !

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-Je vais te tuer !

-Cours !

            James attrapa le bras de Sirius et les deux détallèrent dans les couloirs, sous les injures et les tirs mortels de la charmante Bellatrix Black. Leur situation était assez inquiétante. Ils revenaient de leur chasse hebdomadaire, arasés, avec l'unique envie de se poser.

Malheureusement, les deux Animagi étaient tombés sur un groupe de mangemort, dont Bellatrix faisait partie. Les voyant seuls, elle n'avait pas hésiter à les apostropher, immédiatement reprit par Sirius. Ces propos n'étant pas très élogieux à l'égard de sa cousine, les Serpentard poursuivaient donc nos deux Gryffondors dans les couloirs. Et à cette heure-ci, Rusard ne patrouillait pas. En plus, Sirius avait perdu sa baguette.

Grimpant les escaliers quatre à quatre, James finit par tirer son compagnon derrière une lourde tapisserie. Les deux amis reprirent lentement leur souffle, en attendant que les mangemorts partent. Quand le silence revient dans le couloir, James proposa :

-Passons par notre entrée spéciale

-Impossible, nous ne pouvons pas redescendre quatre étages ! Ils sont partout

-Mais là, ils bloquent l'entrée de notre tour, on devra passer la nuit dehors, le passage est la meilleure chose

-On ne pourra pas ! Tu te souviens de la dernière fois, Rusard était dans le parc et le passage à refusé de s'ouvrir, gronda Sirius, autant se rendre dans notre salle secrète

-Elle est dans une autre aile, super loin ! On pourra jamais traverser tout le château, nous ne connaissons pas encore tous les recoins pour se cacher

-Il faut vraiment qu'on termine cette carte. Alors que fait-on ? Ils vont finir par nous trouver

-On pourrait se livrer ? Proposa James, une lueur dans les yeux

-Tu es complètement fou ! Ils vont nous buter ! Murmura Sirius, en se retenant de hurler

-Pas à eux, à McGonagall. On est proche de son bureau. Si on se met sous sa protection, ils devront tous partir

-Et quand elle va nous demander ce qu'on fait dans les couloirs, on répondra quoi ?

            Alors que James allait ouvrir une nouvelle fois la bouche, la teinture s'envola, pour laisser voir le visage fou de Bellatrix. Elle pointait sa baguette sur eux. D'une voix machiavélique, emplie d'amusement, elle s'écria :

-Confrigo !

            Grace à la reflexe animal, les deux garçons purent se baisser de quelques centimètres, échappant au sortilège qui explosa au-dessus de leur tête. De nombreux débris leur entaillèrent le corps et la poussière créa un nuage dans le couloir.

D'un même élan et sans se soucier de leurs blessures, les deux amis repoussèrent Bellatrix qui hurla et s'enfuir dans le couloir. Les sorts volaient autour d'eux, les évitant par chance. Mais le couloir était long, sans protection et tout à coup, James poussa Sirius en hurlant :

-Attention !

            Les deux jeunes s'étalèrent à terre et Sirius se releva aussitôt, prêt à partir quand il vit que son meilleur ami ne le suivait pas. James était étalé au sol, inconscient, du sang coulant abondamment de sa tête. En voyant que le sort avait atteint sa cible, Bellatrix éclata de rire et Sirius sut. S'il n'emmenait pas son ami avec lui chercher de l'aide, elle le tuerait.

S'accroupissant, il s'excusa et posa sa main sur la blessure de son ami. Il sentit le pouvoir grimper en lui et envoya une vague de puissance en direction des mangemorts pour les repousser. Ensuite, il commença à trainer James jusqu'au bureau de la directrice de leur maison. Pour la première fois, il était heureux d'en connaitre le chemin et d'y aller.

La blessure de James saignait abondamment et l'Animagus canin commençait à paniquer. Il n'arrivait pas à se concentrer et savait qu'il n'atteindrait pas la porte de McGonagall. En soulevant une nouvelle fois son meilleur ami, un objet long et fin tomba de sa poche. Pour l'avoir vu des milliers de fois, Sirius reconnu la baguette de son meilleur ami. Sans hésitation, il la ramassa. Il savait parfaitement qu'elle ne lui obéirait pas, car il n'était pas son véritable maître et n'était pas assez fort pour la contraindre, cependant, en voyant les mangemorts approcher, il murmura :

-S'il te plait, aide-moi. James, je sais que tu m'entends, aide-moi, il s'écria, utilisant l'unique sortilège qu'il maitrisait, Expulso !

            Une déflagration parcouru le couloir, puissante. La main serrée sur la baguette de son ami, heureux d'être encore en vie pour le moment, Sirius attrapa les bras de James et continua à la tirer jusqu'au bureau de McGonagall.

Arrivé devant la porte, il chercha à l'actionner, sans succès. Il essaya, en vain, d'utiliser un Alohomora. La porte restait toujours close. Il se mit alors à tambouriner, hurlant :

-Professeur ! Professeur ! Au-secours !

            Mais le professeur McGonagall ne devait pas être là, car la porte restait désespérément fermée. L'instinct du loup obligea Sirius à se retourner, faisant face à Bellatrix. Dans un geste inconscient, il se plaça devant James, le regard ancré dans celui de sa cousine. Elle ria, pointant sa baguette sur la poitrine du Gryffondor :

-Alors, le petit lionceau à fini de fuir ? Sa maman n'est pas là ? Quel dommage ! Endoloris !

            La douleur fusa à lui, le faisant s'écrouler. Bien qu'il ait déjà subit les affres du sortilège impardonnable, la sensation était innommable. Lorsqu'elle le relança, il ne put empêcher un cri de traverser ses lèvres. La troisième fois, il eut l'impression d'exploser, la quatrième, il arrêta de compter. Tout en lui n'était que douleur. Il avait l'impression de devenir fou, il voulait que tout s'arrête, définitivement. Il ne voulait plus se battre, plus à tenir des promesses.

Soudain, il commença à sentir une douce chaleur en lui, qui lui emportait peu à peu sa douleur, libérant son esprit qui s'éclaircit. La sensation était délicieuse, en totale contradiction avec ce qui lui arrivait. Mais c'était tellement tenu que Sirius n'arrivait pas à s'approcher. Il avait envie de lâcher prise, de rester dans la douleur et abandonner, de se laisser aller, partir, quand quelque chose le reteint. C'était lié à la douce chaleur, l'appelant. Il n'arrivait pas à reconnaitre ce que s'était, mais ça le garda conscient.

Une nouvelle vague de douleur le submergea et son lien avec cette chaleur se brisa, le laissant se faire emporter par les flots. Un hurlement inhumain l'obligea à respirer et à s'accrocher à la fugace chaleur et d'écouter la petite voix.

Quand la diffusion de la douleur s'arrêta, il eut l'impression que l'air lui était enlevé, il ne savait pas ce qui se passait, il avait mal, tellement mal. La voix se faisait plus forte, comme si elle se rapprochait. Puis, Sirius, ne pouvant plus luter, laissa sa vie entre les mains de ses amis, ses protecteurs, sa meute.

Les maraudeurs à Poudlard, 1ère année [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant