Les maraudeurs à Poudlard, 1ère année [Terminée]

59. 1er avril et suite, tout n'est pas une blague

Lily se réveilla légèrement en sueur, une petite boule de panique au ventre et l'impression d'avoir oublié quelque chose de très important. Se tournant vers le calendrier accroché au mur, elle eut le regard dans le vide, avant de bondir de son lit, faisant sursauter les filles déjà réveillées. Aujourd'hui, c'était le premier avril.

Se rendant dans la salle de bain, elle s'habilla avec des vêtements éliminés et s'attacha les cheveux, pour éviter au maximum les dégâts. La voyant ainsi affublé, Aliana s'étonna :

-ça ne va pas Lily ?

-Pour le moment si, pourquoi ?

-Disons que ta tenue est... totalement différente de d'habitude

-Oh ça ? Sais-tu quel jour nous sommes ?

-Euh...

-Le 1er avril, répondit Lily, comme une évidence

-Oui et ?

-C'est vrai, tu es une sang-pur ! Chez les moldus, le 1er avril est un jour de fête et de blagues. Chez les maraudeurs, c'est une institution. Je sais que les garçons prévoient le coup depuis la rentrée. De ce que je sais, ils veulent populariser cette fête à Poudlard

-Et tu sais ce qu'ils ont prévu ? Demanda Aliana, soudainement anxieuse pour la journée à venir

-Non !

Sans attendre, Lily sortit de la chambre. Elle descendit vers la salle commune et s'arrêta sur la dernière marche, vérifiant la salle commune. Il y avait déjà des élèves, donc il n'y avait rien à craindre. Ensuite, elle se rendit dans la grande salle, faisant attention aux couloirs, mais rien non plus. Pendant le repas, toujours rien, cependant, les maraudeurs garçons n'étaient pas là. Inquiète, Lily se rendit tout de même en classe, appréhendant.

Soudain, un hurlement retentit dans un couloir et une nuée de ballon sortirent des salles de classes. Les maraudeurs les avaient remplis. Et certains élèves, pour les faire disparaitre, lancèrent des sorts pour les faire exploser. L'hécatombe commença. Dans certains ballons, de la peinture de couleurs, dans d'autres, des bambadouses. Parfois, un pied de chaise était devisé, ou les craies avaient disparu. Dans certains couloirs, de l'eau savonneuse recouvrait le sol. Sur les rampes d'escaliers ou sur certaines poignées de portes, des petites dents avaient été installé. Des miroirs avaient été déplacé un peu partout, modifiant l'espace.

Mais le clou du spectacle arriva à midi. Les maraudeurs avaient préparé la poudre de haute voix. C'était une potion fabriquée dès la première année comme entrainement. Elle modifiait la voix de toute personne l'ingérant. En fonction de la quantité d'ortie que l'on mettait à l'intérieur, la voix devenait aiguë ou grave. Dans leur fabrication, les garçons avaient fait en sorte que les sons deviennent cristallins.

Au moment du repas donc, grâce à un simple Wingardium Leviosa, ils firent pleuvoir la poudre sur toutes les tables, dans tous les plats, sous l'émerveillement des élèves. Encore bien naïfs, ces individus ne virent pas le piège et en moins d'une minute, presque toutes les professeures et tous les professeurs et élèves furent touchés.

Toute la journée se déroula ainsi, sous les blagues. Mais celle auxquelles chacun participa fut de coller des poissons en papier dans le dos de ses amis. Une vieille tradition moldu.

Le soir venu, les élèves étaient dans un état déplorable, recouvert de choses indéfinissables, parfois accompagnée d'une voix mutante. Heureux de cette distraction, le directeur ne puni aucun maraudeur ni élève se portant à mettre en avant cette tradition, du moment qu'elle restait gentille.

Le lendemain, tout avait disparu. Les maraudeurs avaient fait en sorte que tout soit facilement enlevable au bout de quelques heures, un jour maximum. De plus, le soir même du 1er avril, ils avaient aidé à tout nettoyer. Pour cette délicate attention, Dumbledore leur offrit 30 points chacun.

Plusieurs semaines passèrent, jusqu'à ce qu'une lettre arrive. C'était une beuglante et elle était destinée à Sirius. Le garçon n'eut pas le temps de la toucher qu'elle explosa :

« Mon cher cousin !

J'ai appris, à ma plus grande joie, que tu avais survécu. Malheureusement, à cause de cette idiote d'Andromeda, je n'ai pas été présente pour t'accueillir à ton retour, j'en suis profondément désolée. J'ai hâte de te revoir pour te faire partager tout mon amour pour toi !

Depuis mon départ de cette minable école, j'ai vraiment pu faire des choses utiles et dignes de mon rang. La plèbe, les sang-de-bourbe ne devraient pas être mélangé aux sang-purs, tel que moi, ou tel que toi. Mais puisque tu ne l'as pas compris, nous te l'avons sans doute mal expliqué, j'ai passé de longues heures avec l'un des nôtres, que tu connais très bien...

Maintenant, j'étudiés à Durmstrang, une véritable école de magie. Elle enseigne la valeur du sang et de la noblesse, la belle magie. C'est un lieu tout à fait charmant. Je me demande pourquoi notre famille, la plus pure, accepte encore d'envoyer ses enfants à Poudlard, qui a perdu ses lettres de noblesses.

Je te souhaite une bien belle et bonne fin d'année, mon cher cousin et j'ai hâte, avec une extrême impatience que tu ne peux imaginer, de te revoir. Lorsque cela sera le cas, n'oublie pas d'emmener tes amis, que nous puissions nous amuser tous ensemble.

Bellatrix Black »

La lettre avait jeté un froid dans la grande salle, tous relevant les sous-entendus derrière les phrases joliment tournées. Sirius, furieux contre une cousine qu'il ne souhaitait pas, quitta la salle en vitesse et se rendit dans la tour d'astronomie, là où il avait cours. Le repas touchant à sa fin, il fut rapidement rejoint par les élèves de sa maison, eux aussi en première année.

Le professeur Sinistra les fit entrer et le cours commença. Malheureusement pour Sirius, la dame s'acharna sur lui, comme à chaque fois. Elle le détestait, sans qu'il ne sache véritablement pourquoi. Mais aujourd'hui, après la lettre de sa cousine, les mots dépassèrent sa pensée :

-Vous ne pouvez pas la fermer oui !

-Je vous demande pardon jeune homme ?

-Je vous demande de me foutre la paix. Vous ne m'aimez pas et je ne vous aime pas, alors arrêtez de me faire chier !

-Faites attention à votre langage jeune homme ! S'exclama le professeur, outré

-Je n'en ai rien à faire ! Vous me soulez, c'est la même chose à chaque fois !

-Il suffit ! Vous êtes allez trop loin ! J'enlève 100 points à Gryffondor !

-Quoi ! S'écria Lily, verte de rage, Sirius n'a rien fait ! C'est injuste !

-100 points de moins pour vous jeune fille ! Pour votre impertinence ! Et 100 points de moins pour le reste de la classe ! Maintenant, sortez ! Tous !

Furieux, les élèves obéirent. Sirius attrapa son sac et mis ses affaires en vrac à l'intérieur. Pourtant rapide, il fut cependant le dernier à s'approcher de l'échelle. Mais avant qu'il ne puisse descendre, le professeur Sinistra lui attrapa le bras, plantant ses ongles dans sa chair, un regard haineux collé au visage.

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Je sais, j'avais prévu un peu de calme et de relâchement, mais ce n'est pas encore le moment ! A votre avis, que va-t-il se passer ?