Le cœur d'Ambroise se fendit en deux. Il crut qu'il allait se déchiré encore un tierce fois quand la jeune fille ouvrit la bouche.
Rien n'en sortit. Ces paroles étaient devenus aveugles.
Il la fit entré, ne sachant que faire. Elle ne réussit plus à tenir son poids sur ses deux fébriles jambes, et se laissa crouler au sol. Il se précipita à son chevet, lui apportant la couette qu'il portait. La jeune fille renifla puis explosa en larmes, tremblant de panique. Ambroise ne savait que faire. La voir comme ça, lui donnait des envies de meurtres et il regretta de ne pas avoir prit ses anti-dépresseurs, pour palier à cette situation. Mais qui aurait pu prédire qu'une chose aussi horrible aurait pu arriver ?Alors, ne sachant comment réagir, il pensa que prendre ses distances avec la jeune fille serait le plus judicieux. Le jeune homme la laissa donc pleurer, et se leva pour lui préparé un chocolat chaud et un croissant. Quand elle commença à retrouver son calme, Ambroise tapota l'épaule de la demoiselle. Elle glissa sa main gelée dans la sienne brûlante, et bu silencieusement son chocolat chaud. Le silence était lourd de sens, et même le plus beau des discours n'aurait pas réussit à exprimer la beauté ce qu'il se passait dans cette pièce à ce moment précis.
"-Comment tu le sais ?"
La voix rugueuse de Fleur.
"- Je... La vidéo. "
Fleur retint ses larmes.
"- Je... La supprimée... Humiliée... inquiétée Papa ..."
Ces paroles étaient décousues, ponctuées de reniflements ou de larmes, et cet état blessait énormément Ambroise.
"-Fleur, ne pense pas à ça. Contentes-toi de me raconter ce qui s'est passé, d'accord ? Je me chargerais des démarches."
"- Je sortais du cours de théâtre... Plus tôt car tu n'étais pas là. Seulement, c'était à la même heure que les lascars qui me harcelaient depuis le début de l'année... Ils ont commencé par me demander mon numéro, mon adresse, pourquoi j'étais dans leur école. Elle souffla. Et puis ils ont commencé à être de plus en plus... Violents. Ils me poussaient, m'insultaient, puis quand le bus est arrivé, ils m'ont tiré en arrière et m'ont jeté dans une ruelle. "
Elle respira une seconde fois mais la bête devait sortir, Ambroise le voyait.
" Et... Et, Personne n'a rien fait ! Ils étaient cinq. Les MÊMES cinq personnes avec qui je prends le bus tout les jours depuis trois mois maintenant ! Et PERSONNE N'A RIEN FAIT PARCE QUE JE SUIS QU'UNE " FOUTUE HANDICAPÉE " !"
Elle tapa son point contre le mur et retint ses larmes. Ambroise serra ses doigts et caressa son pouce avec le sien.
"- Ils étaient trois. Ils m'ont frappé, arraché mon costume et cassé mon casque. Mais...Je ne sais pas qui a filmé... Je...
-Je me chargerais de le découvrir. Mais pour ce soir, tu as besoin de passer à autre chose..."
Fleur baissa la tête et respira profondément. Après quelques minutes de silence, Fleur, incapable d'en parler plus longtemps, changea de sujet.
"- Je suis désolée d'avoir apparut si précipitamment. Le prof de théâtre voulait que je vienne te voir pour te donner la suite de du scénario... Il m'a donné ton adresse, comme on donnerait le bonjour à son ami."
Ambroise comprit et joua le jeu.
"- Il veut que nous nous entendions bien. C'est la communication, la base de tout rapport. "
Fleur acquiesça. Ses longs cheveux blés emmêlées emprisonnaient le désespoir que dégageait son visage. Il ne comprit pourquoi mais elle se leva, se dirigea vers la porte. Ambroise la retint.
YOU ARE READING
OSEEAN.
Genç KurguIl est un garçon comme les autres, aussi perdu que les autres. Il hait sortir, mais il doit aller à l'école. Les jours sont les mêmes, encore et éternellement les mêmes. Cela aurait pu continuer encore et encore, si, dans sa vie, il n'y avait pas eu...