chapitre 7

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«Salut, petite sœur...»

J'étais comme paralysée devant lui, il a esquissé un sourir gêné mais aucun son  n'a pu sortir de ma bouche à ce mome't là.

«Tu a grandi...»

Je voyais la gêne dans ses yeux mais je ne savais pas quoi faire face à lui. Le câliner ? Le câliner ? Le repousser ? J'étais tout de même contente de le voir apres toutes ces années.

«Hoseok, je...»

Il me prit d'un coup dans ses bras et je ne lui en ai pas empêché. Il etait bel et bien là, devant moi, en chair et en os.
Nous nous sommes assis sur le canapé apres que j'ai posé les course dans la cuisine.

«-Je sais que ça fait longtemps, il faut rattraper le temps perdu, tu sais.
-Oui...
-Alors ? Il s'est passé quoi ces dernieres années ?
-Rien d'extra, maman continue de travailler et je suis au lycée...
-D'accord...
-Ouais...
-Bon, je vais t'expliquer...
-Non ! Je n'ai pas confiance en toi, tu n'as fait que me mentir !»

Je me suis levée sans attendre une réponse et je suis parti dans ma chambre pour me réfugier seule. Je n'ai aucune envie d'écouter ses mensonges encore une fois, il m'a trop menti.
Dans ma chambre, j'appelle Kwang. Elle ne décroche pas. Ça fait quelque jour que je ne lui ai pas reparlé, ou plutôt que je l'évite. Je suis re-descendu doucement pour sortir, arrivée en bas de l'escalier, j'ai jeté un coup d'œil discret dans la cuisine, ma mere et Hoseok était assis face à face. Je me suis éclipsé vers la sorti et jai rappelé Kwang. Cette fois-ci elle a répondu et m'a inviter, il me fallait juste un endoit pour dormir, enfin surtout pour fuir Hoseok.
Arrivée chez Kwang, j'ai pris une douche et j'ai éteint mon téléphone pour être tranquille et nous avons commandé à manger. On s'est posé devant la télé tout en mangeant et Kwang s'est endormie. Je suis restée seule dans la nuit sans rien faire je pensais à ma mère et mon frère qui devait peut-être me chercher et j'ai décider de rallumer mon téléphone. J'ai constaté que j'avais plusieurs appels manqués de ma mère mais je décide d'ignorer. Je me suis finalement assoupi sur le lit, près de Kwang.
Je me suis réveillé à cause de la lumière du jour qui passait entre les rideaux et je me suis levé. Kwang étais déjà réveillée et en descendant je l'ai vu à la porte, elle était ouverte. Je me suis décalé un peu et j'ai aperçu la chevelure rousse de Hoseok, je me suis approchée pour essayer d'entendre leur conversation sans que ni mon amie ni mon frère ne me voit. Kwang pourrait faire quelque chose qui me trahirait.

«-tu es sûr de ne pas savoir où elle peut-être ? Questionne Hoseok.
-désolée mais non, je remercie Kwang dans ma tête de m'avoir couverte en ce moment.
-tant pis, merci quand même.»

Kwang a refermé la porte et s'est retourné. Je lui ai sauté au cou pour la remercier. Mais elle me repoussa aussitôt.

«-Rentre chez toi Young, dit-elle
-quoi ?
-rentrer chez toi ta mère doit sûrement s'inquiéter et regarde ton frère te cherche partout. Je sais qu'il n'a pas forcément fait que du bien dans sa vie mais tu dois lui parler et accepter son retour...
-tu as sûrement raison mais je n'ai pas encore envie de le voir...
-il faut bien que tu t'y force ! Je suis ton amie et je dois bien te conseiller

J'ai réuni mes affaires sous les yeux de Kwang et je suis rentré chez moi, ma mère m'attendait avec impatience et mon frère n'était pas encore rentrée mais quelques minutes plus tard j'ai entendu la porte claquer, c'était lui.
Il s'est avancé vers moi en disant «s'il te plaît écoute-moi» j'acquiesçai d'un mouvement de tête et nous nous sommes assis sur le canapé.

«- tu cuisines très bien j'ai goûté ce que tu m'as fait. Commence t-il.
- Tu étais en prison... le coupais-je pour vite en finir avec cette discussion.
-Quand tu étais au collège tu étais encore trop innocente pour que je te raconte ça...
-Mais dis moi !
-Je ne frequentais pas forcément les bonnes personnes à l'époque mais quand je m'en suis aperçu il était trop tard...
-mmh
- Et hum... Je connaissais un homme mais de loin, on m'avait parlé de lui, c'était une personne "dangereuse dans les affaires", c'est ce qu'on m'avait dit mais je ne mesurais pas le danger.
-mhh, j'étais obnubilée par son récit qu'il racontait si bien, je me suis dit qu'il avait l'air plus sincère que toutes les autres fois qu'il me racontais cette histoire, peut être le fait que j'ai grandit et mûrie change mon avis sur cette histoire même si ce n'était pas exactement ce que j'avais entendu il y'a trois ans.

-Un jour, un ami à moi m'a demandé de récupérer sa voiture quelque part, il m'a donné les clés et j'y suis allé mais en ouvrant la boîte à gants de la voiture j'ai trouvé une arme, un flingue...
-Tu l'as volé ? Lui demandais-je
-Bah nan, je l'ai laissé dans la voiture je ne m'en suis pas occupé, bref j'ai rendu ce service de récupérer la voiture. Quand je suis rentré, tu dormais déjà, j'ai reçu un appel, c'etait cette homme, le danger de tout le monde. Je me suis aperçu que c'était sa voiture que j'avais déplacé, il a vu que j'avais touché son arme et je me suis senti très mal... Il m'a donné rendez-vous le lendemain pour rendre des comptes.
-la suite ! J'oubliais presque que ce qu'il me racontais étais vraiment arriver et j'attendais la suite avec impatiente.

-Je me suis rendu à son rendez-vous après t'avoir dit au revoir, inconsciemment je me sentais en danger. Arrivé sur le lieu de rendez-vous, j'ai remarqué qu'il n'était pas seul, tout est allé très vite. Je ne savais toujours pas le nom de cet homme, il avait un enorme serpent tatoué sur le cou je m'en souviens. Il s'est avancé vers moi, j'étais pétrifié, il m'a raconté que l'arme que j'avais touché avait servis à tuer un politicien. Si je ne tuais pas un autre homme pour eux, j'allais être accusé du meurtre du politicien. L'homme à abattre étais la, ligoté et en sueur.
-Tu l'as...
-NON ! Je ne l'ai pas tué mais eux oui, j'ai refusé de le faire et ils s'en ont chargé, j'ai tout vu.
-Pourquoi tu n'as pas avertis la police ?
-Je me doutais que ce genre de personnes connaissait du monde dans les fédéraux donc je me suis dit que je ne pouvais faire confiance qu'à moi même.
-Ah ... Oui...
-hum... Bref, quelques temps plus tard, peut-être une semaine, tu étais au collège, maman étais au travail, la police m'a embarqué : ils m'ont accusé du meurtre des deux hommes, le politicien et le pauvre homme.»

Je l'ai pris dans mes bras, j'étais sûre qu'il n'avait rien avoir dans cet histoire, il a été piégé le pauvre. J'étais maintenant au courant de la vrai histoire. Je faisais totalement confiance à mon frère maintenant.

A Broken Shell-FanFiction BTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant