Le fouet cinglait
Sur mon dos marqué de cicatrices
Le sang perlait
Je voulais qu'il en finisse
Mais il ne comptait pas
S'en arrêter là
Il le faisait chanter
De sa voix métallisée
De douloureuses vocalises
Sortaient de ses lames tranchantes
Et montaient crescendo
Je n'entendais plus le chant joyeux des oiseaux,]
Les notes graves du fouet
Me rendaient tout à fait
Incapable
Misérable
Je ne réagissais point
Les souvenirs du bonheur étaient loin
L'apaisant chant du Pacifique
Que l'on entend dans les coquillages
Laissait place à ces accords sataniques
Voici venu le temps des douloureux passages ]
Qui encreront à jamais d'indélébiles marquages]
07/03/16
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Les nuits blanches d'Uranus [POÉSIE]
PoetryShakespeare disait, « La poésie est cette musique que tout le monde porte en soi. » Voici mes partitions, à vous d'en jouer avec vos propres histoires.