Vers la vitalité les corps s'étendent.
Dans l'herbe verte d'un jardin fleuri
La nature s'étourdit en harmonie.
Poussent les fleurs et les bourgeons :
Nouvelle chanson d'un été qui renaît
Près des corps de ceux qui, à foison
Chantent leurs poèmes et leurs tercets
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Vers la vitalité les corps s'étendent.
Sans attendre ils se prélassent :
La nature en émulsion n'est pas un motif de las
Et chacun, heureux et chantant, se prélassent.
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Vers la vitalité les corps s'étendent.
Dans les rivières de saphirs et de jades.
Après, une balade sous les cerisiers
Pour se remémorer, non pas sans nostalgie
Les souvenirs passés mais non pas oubliés
Qui, aujourd'hui, s'unissent toujours à la vie.
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Vers la vitalité les corps s'étendent
Les fleurs embaument et les enfants chahutent.
Sur un tartan rouge carmin, les parents discutent
De tout et de rien. Il n'y a que le soleil vermeil
Qui n'émet pas un son mais bien ses rayons rubis
Pour chauffer les peaux et les coeurs rouges
Des adolescents en émoi, plein de vies.
Vers la vitalité les corps s'étendent.
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Vers la vitalité les corps s'étendent.
Et personne ne peut attendre, tous s'étendent.
Sur l'herbe fraîche chacun hume le ciel :
Non loin sous les cieux azurs, bourdonnent des abeilles.
Une douce odeur de miel vient chatouiller
Ces corps qui s'étendent vers la vitalité
D'un été en éclats de vie retrouvés.
Vers la vitalité les corps s'étendent,
Couchés ici, sous le soleil vermeil et rouge rubis.
Vers la vitalité les corps s'étendent.
Vers la vitalité les corps s'étendent.
Vers la vitalité les corps s'étendent.
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Les nuits blanches d'Uranus [POÉSIE]
PoetryShakespeare disait, « La poésie est cette musique que tout le monde porte en soi. » Voici mes partitions, à vous d'en jouer avec vos propres histoires.