VI • VERS LA VITALITÉ LES CORPS S'ÉTENDENT

12 1 0
                                    

Vers la vitalité les corps s'étendent.

Dans l'herbe verte d'un jardin fleuri

La nature s'étourdit en harmonie.

Poussent les fleurs et les bourgeons :

Nouvelle chanson d'un été qui renaît

Près des corps de ceux qui, à foison

Chantent leurs poèmes et leurs tercets

-

Vers la vitalité les corps s'étendent.

Sans attendre ils se prélassent :

La nature en émulsion n'est pas un motif de las

Et chacun, heureux et chantant, se prélassent.

-

Vers la vitalité les corps s'étendent.

Dans les rivières de saphirs et de jades.

Après, une balade sous les cerisiers

Pour se remémorer, non pas sans nostalgie

Les souvenirs passés mais non pas oubliés

Qui, aujourd'hui, s'unissent toujours à la vie.

-

Vers la vitalité les corps s'étendent

Les fleurs embaument et les enfants chahutent.

Sur un tartan rouge carmin, les parents discutent

De tout et de rien. Il n'y a que le soleil vermeil

Qui n'émet pas un son mais bien ses rayons rubis

Pour chauffer les peaux et les coeurs rouges

Des adolescents en émoi, plein de vies.

Vers la vitalité les corps s'étendent.

-

Vers la vitalité les corps s'étendent.

Et personne ne peut attendre, tous s'étendent.

Sur l'herbe fraîche chacun hume le ciel :

Non loin sous les cieux azurs, bourdonnent des abeilles.

Une douce odeur de miel vient chatouiller

Ces corps qui s'étendent vers la vitalité

D'un été en  éclats de vie retrouvés.

Vers la vitalité les corps s'étendent,

Couchés ici, sous le soleil vermeil et rouge rubis.

Vers la vitalité les corps s'étendent.

Vers la vitalité les corps s'étendent.

Vers la vitalité les corps s'étendent.

Les nuits blanches d'Uranus [POÉSIE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant