Les nuits blanches d'Uranus [POÉSIE]

V • VERS SOUFFLÉS EN RADIATION

J'aime quand l'amour irradie en lumière,

J'aime quand il touche en tendresse  la chair,

J'aime quand il ne s'agit pas d'aimer en solitaire,

J'aime quand nos deux âmes font la paire.

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J'aime me perdre dans tes mots,

J'aime en écrire quelques plus beaux

Inspirée par ton corps, par tes ports,

Sur lesquels je débarque sans savoir où j'arrive.

J'aime me perdre en dérive sur la rive

De ta peau, où je marque en couleur, le parfum de ma propre chair :

Nous deux partagés l'un à l'autre, nos corps libres comme un repère.

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Tu es mon refuge et je suis le tien,

Et nos chairs se parcourent, se chevauchent de nos mains.

Toujours pour moins de temps que je ne le voudrais,

Toujours pour moins de temps que je ne le pensais.

L'amour n'est jamais assez même s'il est parfois trop.

C'est pour ça, je crois, qu'il est si beau.

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C'est un souffle doux autant qu'une tempête.

C'est un coup au coeur autant qu'une âme en fête.

C'est une harmonie parfaite avec ses désaccords,

Pourtant parfait accord de nos corps, corps ailés, corrélés.

-

Je te touche et je t'aime.

Te savoir près de moi me donne l'esprit bohème :

Libre et fougueux, je refuse pourtant de me trouver là

Où toi-même tu ne serais pas.

Je me sens pleine d'énergie et pourtant je veux rester coucher

Près de toi pour te sentir, te toucher, te parler.

Ta voix en écho dans mon oreille comme une mélodie

Que personne n'aurait écrit.

Tu es fait de ces choses qu'on admire de loin,

Pourtant tu seras si près de moi encore demain.

-

Je t'en prie reste !

J'ai besoin de tes mains, j'ai besoin de ton souffle.