Les nuits blanches d'Uranus [POÉSIE]

Liberté, égalité, fraternité

Je suis révoltée !

Liberté, égalité, fraternité

N'est qu'un discours mensongé

Qu'on crie partout comme de la propagande

Pour se donner bonne conscience.

Mais ce n'est qu'un jeu d'apparence.

On cache le paysan sous un costume princier

Pour tromper et soi-meme se tromper,

Parce que finalement ça nous plaît.

On préfère le doux mensonge

À la vérité suffoquante.

On préfère songer l'idéal

Plutôt que de le réaliser,

Parce que la vie est menaçante

Et rien ne nous est d'avance donné.

Tous grands changements est monumental

Mais c'est ce qui fait avancer.

Et l'humanité à décidé de se laisser berner par l'illusion,

Plutôt que de mener de front avec aplomb.

L'Homme est lâche et naïf.

Il abandonne trop vite le navire et oubli que rien n'est définitif.

Mais après la tempête le calme reviens toujours,

Comme après l'instant de colère il y'a celui de l'amour.

Le monde est comme un circuit

Que l'Homme a lui-même cellé.

Oubliant que pour combler l'ennui,

Il peut chercher la clé

Pour ouvrir le monde au véritable progrès.

Celui que tout le monde jusqu'alors attendait

Pour s'enlever le voile de devant les yeux.

Ne garder que celle de son bateau l'enmenant vers d'autres cieux.

Ceux de l'humanité si souvent rêvée.

Liberté, égalité, fraternité.