J'aimerais me trouver à l'ombre d'un lampadaire.
Je zone sous la nuit, et dehors il fait tout gris ;
Le froid siffle sous ton menteau d'hiver.
Il est de retour, ce vagabond, cet esprit
Qu'est le mien. Maintenant que le froid mord
C'est comme si la tristesse du temps,
Sous les lumières du plafond d'or, dehors,
accompagnait ma peine d'antan.
-
J'aimerais me trouver à l'ombre d'un lampadaire.
Là où il fait chaud, là où il fait jaune.
Là où un soleil factice et de vermeil m'éclaire.
L'esprit tranquille, la peau lisse et le cœur qui chantonne :
Je croyais connaître cela pour toujours
Maintenant que j'étais là, aspirant à la vie sans tracas.
C'était sans conteste un bien mauvais tour
Que me faisait là ma destinée qui ne se lassait pas ;
Et prise de mes tourments, et prise de mes tracas…
C'était un mince espoir qui volait en éclat
Sans que je ne comprenne d'où venaient ces sourdes voix
Nichées au coeur de mon esprit fou.
Il n'a rien guéri, rien oublié,
Les cicatrices s'ouvrent en grands trous !
L'ouvrage est fort abîmé, et je suis bien sonnée !
Le cœur sonne en chanson pourtant
Alors pourquoi, si tout semble illuminé
Me senté-je ainsi enracinée dans mes tourments
Au passé que je devine sombre et terrassé ?
Il n'y a plus d'éclat et la joie est bien là.
Je le crois et je le devine, je le sens
Pour que mon cœur sonne encore en chanson, battant à haute voix
L'ouvrage nécessite son temps.
-
J'aimerais me trouver à l'ombre d'un lampadaire
J'aimerais me trouver à l'ombre d'un lampadaire
Où le soleil m'éclaire
J'aimerais me trouver à l'ombre d'un lampadaire
Pour que tous, s'enterrent.
J'aimerais me trouver à l'ombre d'un lampadaire
Pour que fleurisse une bruyère colorée, sous l'hiver.
J'aimerais me trouver à l'ombre d'un lampadaire.
J'aimerais me trouver à l'ombre d'un lampadaire.
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Les nuits blanches d'Uranus [POÉSIE]
PuisiShakespeare disait, « La poésie est cette musique que tout le monde porte en soi. » Voici mes partitions, à vous d'en jouer avec vos propres histoires.