World War Girl ( 1944 )

Chapitre 7 - Le prisonnier -

Il est 10 heures.

Cela fait presque 4 heures qu'on marche. Le silence s'était installé après la mort d'Irwin. Le capitaine a réussi à rétablir une fraternité et une solidarité dans notre équipe en quelques mots. Je l'admire aussi pour ça... Maintenant, nous ne sommes plus que 7 sur 9. Timothy, Daniel, Stanley, Ian, Michael, John et moi, alors que nous n'en sommes qu'au début de notre mission. Thimoty à l'air de bien s'entendre avec notre prisonnier allemand. Il me semble qu'ils parlent de musique et de nourriture, mais je n'en suis pas trop sûre. Stanley et Daniel, eux, se taquinent. Tandis que moi, ma brûlure au cou me fait de plus en plus mal. Je souffre. Ian s'approche alors de moi.

-Ca va ta brûlure ?

- Si je te dis oui tu me crois ? Je lui répond en essayant de sourire.

- Huuum... Non. Allez, laisse moi regarder. Me dit-il en poussant mes cheveux sur le côté, des mèches frôlent mon cou. Je lâche un petit cri de douleur.

- Aïe... Doucement s'teuplait. J'enlève sa main de mes épaule. Excuse-moi de t'avoir presque étranglé tout-à-l'heure je sais pas ce qui m'a prit.

- J'm'excuse aussi d'avoir fait mon coup d'gueule. Mais chuis comme ça, râleur et braillard. 

Sa phrase me fait sourire. C'est impossible de lui résister. Nous nous arrêtons pour prendre une petite pause. On s'assoit parterre, dans l'herbe. Le capitaine reprend sa carte et la regarde avec le sergent Horvath. Moi je ne suis pas intéressée, je pars rejoindre Timothy et son nouvel ami qui est notre prisonnier.

- Je vous dérange pas ? Je lui dis timidement.

- Oh non, il me racontait un peu d'où il venait. M'explique-t-il. Tu parles un peu allemand ?

- Oui, mon père m'avait apprit quelques mots... Je lui répond.

- Je suppose que c'est pour ça que tu les comprends alors, et que tu leurs à parlé le jour de l'embarquement.

- J'ai pas trop envie de revenir dessus. Ce que j'ai fais est horrible, j'aurai pas dû les tuer.

- Quelqu'un d'autre l'aurait fait...

- Oui, sûrement.

Le soldat allemand à l'air de nous comprendre, un petit peu du moins... Il nous tend deux cigarettes et nous dit :

- Wollen ?

Alors les prend.

- Danke. Lui dis Timothy, il me semble que ça veut dire "merci".

Le capitaine vient vers nous.

- Bon, il est temps de le relâcher maintenant. Déclare Miller. Il risquerait de nous dénoncer si jamais il s'échappe plus tard.

- Quoi ? Mais on s'entendait si bien... Dit Timothy.

- Je te rappelle que c'est censé être notre prisonnier, qu'on est censé être en guerre et qu'on est pas censé sympathiser avec le groupe adverse. Surtout qu'on va pas le trimbaler partout où on va, on doit avancer. Lui rappelle le tireur Daniel Jackson en s'approchant de nous.

- Timothy, ils ont raison... Après tout, on a décidé de ne pas le tuer. On ne va pas le garder comme notre petit chien indéfiniment. Il a déjà beaucoup de chance d'être tombé sur nous. Je lui dit à mon tour.

Timothy se tourne vers le soldat. Il lui dit de partir, de s'éloigner et de ne plus revenir. L'allemand n'arrive pas à y croire, il pensait être tué, mais finalement, il est libéré. 

- Schnell ! Cria Timothy.

- Ja, ja... Es tut mir Leid. Vielen Dank ! Il nous sourit puis repart en marchant.

- Qu'est ce qu'il a dit ? Demande Ian contrarié.

- Qu'il était désolé, et qu'il nous remerciait pour tout... Je lui dis.

- On a été trop gentil. Rajoute Michael.

- Allez ça suffit, on doit avancer maintenant. On est plus qu'à quelques minutes de la ville." Nous rassure Miller. Je n'ose toujours pas lui reparler.

Alors nous nous remettons en marche. Timothy à l'air triste. Je suppose que c'est parce qu'il a laissé le soldat allemand, celui qui était le seul à le comprendre parmis les garçons. C'est vrai que contrairement à eux, il n'a pas vraiment un esprit de guerrier ou que ce soit... Il est tellement innoncent et souhaite juste que tout cela s'arrête. J'entend un gros bruit derrière moi et je reviens sur terre. Je tourne la tête et crie :

" Cachez-vous ! Y a un Panzer 1 qui est juste derrière nous ! 

On se baisse alors tous. On a la chance d'être dans un endroit où les herbes sont hautes...     Le Panzer 1 est un char léger allemand. Même si il est assez petit, il est très rapide et possède un canon automatique et des mitrailleuses. Si l'équipage qui se trouve à l'intérieur nous voit. On est mort. Jackson se prépare à tirer et nous chuchote :

- Allez, tirez dessus, il est pas très blindé on peut l'avoir.

Juste avant qu'on est put lui tirer dessus, le char s'enflamme et explose devant nos yeux. L'équipage n'a pas dût résister et à dût mourrir sur le coup.

- Eh... Quelqu'un peut m'expliquer le délire là ? Dit Stanley entrain d'halluciner.

- Restez cachez, y a des gens qui approchent ! Nous dit le sergent Horvath.

J'essaie de regarder les personnes en face de nous. Je me lève d'un bond.

- Pssst qu'est-ce que tu fais Ivy ?! Chuchote Ian.

- T'inquiète, aucun danger. Vous pouvez vous montrer c'est bon. Je leur dit.

Ils se lèvent et regardent devant eux. Ce ne sont pas des soldats allemands, mais des soldats américains. Ils sont trois. Seulement je ne les ai jamais vu, ils ne doivent pas être de notre division.

- Ouaaaais les mecs bravo ! On l'a eu en quelques secondes ! S'écrit l'un d'entre eux fou de joie.

- Eh regardez on a des alliés, et américains en plus ! Dit le deuxièmpe en souriant.

- Je rêve où il y a une fille avec eux ? Rajoute le troisième en e regardant perplexe.

Le capitaine les regarde avec un regard perplexe. Il s'avance et s'arrête en face d'eux.

- Bonjour. Dit Miller.

- Oh, bonjour capitaine ! Enchanté. Répliquent les 3 Rangers.

- A qui ai-je l'honneur ? Demande le capitaine.

- Soldat Johnson Capitaine. Dit le premier.

- Solat Ryan, Capitaine. Dit le deuxième.

- Soldat Semen, Capitaine. Dit le troisième.

- Soldat de deuxième classe James Francis Ryan, 101eme comapgnie ? Demande le capitaine John Miller. On le regarde tous un peu surpris. Un des trois soldats s'avance et lui dit :

- Oui c'est exact. Comment vous l'avez deviné ?