J'ai encore le goût de Louis sur les lèvres quand je rentre dans la maison de Lou. Sarah s'approche de moi, jette un regard derrière mon épaule où Louis referme la baie vitrée après être entré dans le salon. Elle s'agrippe à mon bras et me pousse dans un coin isolé de la pièce. J'ai beaucoup de mal à contenir ma joie alors quand Sarah m'interroge du regard, je ne retiens pas le sourire qui dévore littéralement mon visage. Je porte mes doigts à mes lèvres, me rappelant la douceur de celles de Louis, l'empressement de son baiser. Mon coeur reprend sa folle cavalcade dans ma poitrine. Je le cherche du regard et je le vois perdu dans ses pensées, au milieu de la pièce, radieux.
Sarah me bouscule légèrement pour que je reporte mon attention sur elle.
"Alors, raconte-moi H !
- Tu veux savoir quoi ?
- Qu'est-ce qui te fait tant sourire ?
- Louis et moi.... on a arrêté de réfléchir, je réponds, mon sourire s'élargissant un peu plus
- Oh H je suis si heureuse pour toi. Profite de ces instants.
- Merci Sarah, c'est gentil.
- Tu me raconteras toute votre histoire, lors d'un prochain voyage, d'accord ?
- Ouais."
Elle me serre brièvement dans ses bras avant de rejoindre Clare et Lou qui discutent. Louis a rejoint Tommy. Tout le monde passe une bonne soirée mais moi j'ai envie de rentrer maintenant. Je n'ai pas de voiture, Louis non plus. Je m'avance vers Chloé, mon assistante, et lui demande si elle peut me commander un taxi pour me raccompagner, prétextant que je suis fatigué, ce qui n'est pas totalement faux.
Quinze minutes plus tard, je salue tout le monde ; mon chauffeur est arrivé. Je m'approche de Louis pour lui faire part de mon départ. Nos regards se rencontrent, sa main effleure la mienne.
"Ça t'ennuie de me déposer ? J'ai le décalage horaire qui commence sérieusement à se faire sentir.
- Pas de souci. C'est sur la route.
- Merci."
Nous saluons toute l'assemblée puis sortons de la maison. Bien sûr, Sarah, Lottie, Tommy et peut-être Lou se doutent que Louis et moi n'allons pas nous quitter dans un taxi.
Nous nous engouffrons dans le véhicule et Louis donne son adresse. Nous restons silencieux pendant tout le trajet jusqu'à la propriété de Louis.
Louis règle la course et ouvre la portière. Sans invitation, j'ouvre la mienne et descends de la voiture, trouvant Louis devant moi qui m'attend pour ouvrir son portail. Le taxi s'éloigne et, Louis et moi remontons son allée jusqu'à la porte d'entrée.
Quand je pénètre dans la maison, je tente d'effacer de ma mémoire la dernière fois où je suis venu... Il y a bientôt un an. Louis se débarrasse de sa veste et se dirige dans le salon. On dirait deux adolescents qui ne savent pas quoi faire après avoir échangé leur premier baiser. J'ai peur qu'il recule, qu'il regrette alors je le suis et quand il a déposé sa veste sur la chaise, j'attrape ses hanches et glisse mes lèvres dans son cou. Sa tête bascule en arrière et vient se caler sur mon épaule. J'entoure sa taille de mes bras et me colle un peu plus à lui. Je sens l'excitation me gagner mais je ne veux pas faire peur à Louis. Si j'ai déjà eu des relations homosexuelles, je sais que ce n'est pas le cas de Louis, du moins, je ne crois pas. Alors, je me recule et l'incite à se tourner face à moi. Je prends son visage entre mes mains et capture ses lèvres. Je l'embrasse encore et encore, de plus en plus intensément. Ses mains caressent mon dos sous ma chemise. Je me déplace légèrement et nous fais contourner la table du salon jusqu'au canapé. Je m'assieds et Louis s'installe à califourchon sur mes cuisses. Je suis surpris par son attitude mais ne dis rien, savourant le goût de Louis et ses caresses. J'interromps le baiser, j'ai besoin de reprendre mon souffle, besoin de regarder Louis, de lire dans ses yeux, dans son âme, qu'il est d'accord avec ce qui est en train de se passer.
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It's Always nice to come Home
FanficLa fiction se passe dans le monde réel de Louis et Harry, mon monde réel. Tout commence le matin du 25 octobre 2017, Harry est dans l'Eurostar en direction de Paris pour son premier concert européen, pour son premier concert à l'Olympia. Ce soir-là...