Dans l'immensité de la capitale, il était là. Ses cheveux dansant avec le vent, il les avait ramené en arrière. Je n'avais aucune idée de son prénom, de son âge, d'où il venait. Je savais simplement qu'on se retrouvait, comme chaque soir, au bord la Seine, pour errer tous les deux.
Tout avait commencé un soir où j'étais sorti un peu tard de la bibliothèque. Je n'avais pas envie de rentrer chez moi, de croiser les problèmes et les blasphèmes. Alors, j'ai marché, sur le bord de la Seine, jusqu'à en perdre haleine.
Il était là, fort et puissant, paisible et apaisant. Sa voix devenait une musique au rythme entêtant, incessant, énergisant.
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Cent douze mots sur la Seine
Short StoryIl n'attendait rien. Il est arrivé. Deux univers s'affrontent. Rien ne va plus, ne misez plus. • Pour un trajet de dix minutes, tout au plus. • 112 mots par partie | Je suis un paradoxe | décembre 2017 ©