J'insistais. Il me donna finalement une adresse. Un supermarché désaffecté. Le mausolée, quelque chose comme ça. Un temple de tags, qui échappe au déclin et au diktat social. Un endroit lugubre où, peut-être, je trouverai mon homme aux cheveux de soleil, au visage des merveilles, aux yeux de lumière.
Mon interlocuteur me dit par où entrer, et où aller. Dans un dernier élan de bienveillance, il me donna quelques indications sur le matériel à emporter, et celui à oublier. Je lui parlai de l'heure et de la date à laquelle je comptais y aller, mais il coupa court en me disant qu'il ne voulait pas faire parti de cette machination, de ce complot.
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Cent douze mots sur la Seine
Short StoryIl n'attendait rien. Il est arrivé. Deux univers s'affrontent. Rien ne va plus, ne misez plus. • Pour un trajet de dix minutes, tout au plus. • 112 mots par partie | Je suis un paradoxe | décembre 2017 ©