La pièce était là, pleine d'espoirs envolés. L'homme aux cheveux de soleil n'y était pas. Une absence qui, bien étrange, était synonyme de récompense. Il était tombé dans un monde fait de retombés impossibles et de rédemptions improbables.
Au sol, tous les vices étaient permis. Ils prenaient place sur le matelas démonté, sur les murs amochés. Des sachets en plastique, des seringues, des plantes et autres herbes aromatiques. Je tombais des nus, ne l'ayant jamais imaginé ainsi.
Mon guide me prit par les épaules, me secouant devant cette réalité implacable. Le monde semblait se dissoudre sous mes pieds, s'absoudre de tous mes rêves. J'aimais l'image qu'il reflétait, ce que j'avais imaginé de toute pièce.
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Cent douze mots sur la Seine
ContoIl n'attendait rien. Il est arrivé. Deux univers s'affrontent. Rien ne va plus, ne misez plus. • Pour un trajet de dix minutes, tout au plus. • 112 mots par partie | Je suis un paradoxe | décembre 2017 ©