J'ai écumé la mer irréelle, faite de code binaire, d'immatérialité et d'immortalité. J'ai traqué le moindre indice, le moindre espoir qui aurait pu me relier à lui. Mais ses comptes étaient vides ; vides de sens et d'envie. L'illusion et le temps perdu se faisaient plus présents, plus prégnants que jamais.
Et puis, elle est apparue. Brillante de récompense, de plaisir, d'illusion : l'icône ronde m'appelait. Il y avait une personne, à l'autre bout de ce compte dématérialisé, qui connaissait mon inconnu, mon homme aux cheveux de soleil et aux yeux si précieux.
Je la contactais. Mais elle me dit ne plus jamais lui poser des questions, qu'elle ne pouvait pas parler. Elle me donna rendez-vous.
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Cent douze mots sur la Seine
Short StoryIl n'attendait rien. Il est arrivé. Deux univers s'affrontent. Rien ne va plus, ne misez plus. • Pour un trajet de dix minutes, tout au plus. • 112 mots par partie | Je suis un paradoxe | décembre 2017 ©