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Le café au coin de la rue sentait bon l'arabica, la vapeur et la chaleur

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Le café au coin de la rue sentait bon l'arabica, la vapeur et la chaleur. Les chaises en bois semblaient avoir été fournies avec le lieu, emprunt d'histoire et de magie. Mon carnet était posé sur la table, attendant mon aide féminine contactée. Tandis que son retard augmentait, mes espoirs s'amoindrissaient.


J'avais fondé sur cette rencontre des rêves inespérés, inavoués. Une chevelure aussi noire qu'un geai arriva, et fonça droit sur moi. Je me levais, comme les règles de la bienséance l'exigent. Mais elle ne daigna pas un bonjour, pas un mot, pas un son. Elle me tendit un bout de papier sur lequel était griffonné une dizaine de chiffres.

Elle partit, sans un mot.

Cent douze mots sur la SeineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant