XLVII. Not Found.

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Moi: J'en peux plus, c'est plus possible !

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Moi: J'en peux plus, c'est plus possible !

Je pleure comme une madeleine, je souffre tellement.
Ça fait maintenant presque deux mois qu'ils n'ont pas retrouver mon fils. Je n'ai aucune nouvelle piste, rien.

Je suis fatiguée, seigneur que dois-je faire? Pourquoi moi? Pourquoi je dois souffrir ainsi ? J'ai rien fait, rien demander alors pourquoi c'est moi qui doit subir toutes ces souffrances ?

Je me posais tous les jours des questions: Ibrahim est-il vivant? Est-ce que il mange à sa faim? On le traite bien ? Il souffre? Où est-il ?

Toutes sortes de questions trottait dans ma petite tête. Parfois, j'ai l'impression qu'elle va exploser tellement elle est bourrée de questions.
Tous les soirs je pleure en espérant que mes larmes me ramèneront mon fils.

J'ai perdu beaucoup de poids à cause de ça, j'ai de grosses cernes creuses, je ne prends plus soin de moi je me lave 2 voire 3 fois dans une semaine. Je n'ai plus de force pour faire quoi que ce soit, au point que ma mère me met la cuillère à la bouche pour manger.

Maman: Ma fille...

Elle se pose sur le lit et me caresse les cheveux.

Maman: Viens manger, c'est prêt.

Moi: Non, tout à l'heure je vais manger. Laisse moi ici dans la chambre d'Ibrahim.

Maman, en soufflant : Tu peux pas passer tes journées ici Marielle. Tu te fais du mal.

Moi: Non, non maman. Je me sens bien ici, ça me rappelle de bon souvenir que j'ai passer avec lui. Tu vois où il y à la table à langer?

Maman: Hum hum (oui).

Moi: Je me rappelle qu'un jour je changeait sa couche et il a fait pipi sur moi. Le pouf à gauche là, il avait vomit dessus. Il y a même une petite tâche. Son berceau sent son odeur, ses doudou sentent sa bave car il les mettait dans sa bouche. Alors laisse moi ici maman, je profite de mon fils.

Elle me regarde longuement et me laisse seule dans la chambre.

J'étais retourner chez moi avec ma mère pour me "reposer" mais j'ai plus l'impression de me fatiguer. Je fais des nuits blanches et la maison me fait penser à Ibrahim mais je ne veux pas la quitter.

Quelques minutes après, je me suis endormie.

15:35.

Maman: T'es prête?

Je regarde par le portail et vois des journalistes qui attendent quand sorte avec impatience.

Moi: Monte les vitres de la voiture, je veux parler à personne.

Elle monte les vitres et roule jusqu'au portail en attendant qu'il s'ouvre entièrement pour qu'on sorte.

Une fois sortie, les journalistes accourent vers nous en nous filmons, je cachait mon visage en disant à ma mère d'essayer de sortir de là rapidement.

« Les actes valent plus que les paroles. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant