XLVIII. Expectancy.

1K 101 1
                                    

Moi: Quoi?

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Moi: Quoi?

Inspecteur : Oui madame. Et cette fois-ci, nous sommes sûr que c'est monsieur Meyer qui l'a tué. Nous avons trouver un couteau de cuisine avec les empreinte de Meyer et pas que ça ! Dans les ongles de l'avocat monsieur Martin il y avait des peaux d'Idriss ce qui prouve que Martin a voulu se débattre et a griffer Meyer.

Moi: Merci, merci! Enfin, il y aura justice.

Inspecteur : Ne criez pas joie trop vite, nous devons le retrouver avant.

Moi: Oui bien-sûr.

Plusieurs minutes plus tard, je sors du poste avec une sorte de sérénité. Je me sentais mieux qu'il y a quelques heures.

Shaïna : Je vois que ça va mieux là. On dirait même que t'as plus de cernes.

Moi: Lol, n'abusons pas quand même.

Késiah, en ouvrant la portière de sa sa voiture : Alors, il t'a dit quoi?

Moi: Il faut en parler à personne ,ok les filles?

Les deux: T'inquiète !

Moi: Avant-hier, Idriss était dans le parking d'un supermarché avec Ibrahim.

Shaïna: Quoi? Mais c'est génial ! On va retrouver Ibrahim.

Moi: Oui, j'espère le revoir le plus rapidement possible.

Késiah: T'en fais pas.

Elle démarre la voiture et roule jusqu'à chez moi.

•••

Arrivée à la maison, je raconte à ma mère ce que l'inspecteur a dit.

Maman: Je suis contente chérie, mais restons calme.

Moi: Oui je sais mais au moins je sais qu'Ibrahim est vivant.

Maman: Oui.

Je vais dans la cuisine me chercher un truc à manger. Au même moment mon téléphone sonne.

Je réponds sans regarder le numéro.

« - Allô ?

- Bonjour Marielle, c'est madame Copper.

- Ah, bonjour. Vous allez bien?

- Oui. Je t'appelle pour avoir un peu de tes nouvelles, et aussi pour te dire que tu me manques! Ta remplaçante sert strictement à rien ici.

- Ça peut aller madame.

- Et ton fils, tu as eu des nouvelles depuis?

- Non toujours rien.

- En tout cas, je te soutiens ma belle. Si tu as besoin de quelque chose, n'hésite pas à passer au bureau ou à m'appeler.

- Merci beaucoup.

- De rien ma belle. Je t'appelais pour savoir comment tu allais, ça fait quand même un bon moment et c'est aussi car tes services me manquent énormément. Je vais te laisser car je ne voudrais pas trop t'embêter. Ça m'a fait plaisir de t'entendre.

- Ça m'a fait plaisir aussi madame.

- Alors passe une bonne journée et à bientôt. »

C'était ma patronne. C'est sympa de sa part de me soutenir mais je n'ai pas besoin d'elle.

Je m'assois et mange tranquillement. Ma mère entre dans la cuisine.

Maman: Ton oncle vient tout juste de m'appeler.

Moi: Mon oncle?

Maman: Alain.

Moi: Eeh! J'avais oublié son existence !

Maman, rire : Il voulait qu'on passe le voir aujourd'hui.

Moi: Pour faire quoi?

Maman: Aucune idée. Peut être qu'il a quelque chose à te dire.

Moi: J'ai pas envie de sortir mais bon. Dès que j'ai fini on y va.

Maman : Ok, je vais me préparer.

Je finis rapidement de manger, puis j'attends que ma mère soit prête pour aller chez Alain.

17:23.

Alain: Voilà, c'est lui ton petit frère.

Moi: Bonjour

On se fait la bise puis on s'assoit côte à côte.

Joris: Ben moi je m'appelle Joris.

Moi: Je sais, on me l'avait déjà dit. Tu me connais?

Joris: T'es ma sœur à ce qu'il parait.

Moi: Oui.

J'ai même pas envie de lui parler. J'ai pas le temps de faire connaissance là. Connaître son identité ne fera pas revenir Ibrahim, je pense qu'à lui!

On est tous les deux gênés, on sait même pas quoi se dire.

Ma mère me lance un regard pour me faire comprendre que je dois trouver un sujet, mais en voyant que je n'ai rien à dire elle le fait à ma place.

Maman: Sinon tu travaille Joris?

Joris: Non je suis au lycée, en terminale. J'ai redoublé.

Maman: Ah d'accord, ben ta sœur travaillait mais elle a arrêter pour le moment.

Joris: Ah d'accord.

Il sourit et me regarde.

Joris: Je t'ai vu à la télé, je suis au courant pour ton fils et je suis désolé pour lui.

Moi: T'inquiète.

Je pose ma main sur la sienne puis je lui souris. On discute ensemble de nos vies. Ça va il est sympa, il a un bon délire .

Moi : Tu reste combien de temps à Marseille?

Joris: J'ai beaucoup de choses à faire à Paris, puis ma copine m'attend donc je repars demain.

Moi: Ah tu as une copine?

Joris: Oui.

Moi: C'est bien.

Je reste encore un peu puis une heure après je rentre avec ma mère.

Vers 23h, j'étais dans ma chambre à essayer de dormir car j'avais mal à la tête quand mon téléphone s'est mit à sonner.

« - Allô ?
-...
-Allô là !
- Marielle... »

En entendant cette voix, je m'assois direct.

« - Tu veux revoir Ibrahim? Rejoins moi à ***.
- Il va bien? Qu'est-ce que tu as fait à mon fils?
- Arrête de chialer, viens! Et t'as pas intérêt d'appeler la police sinon il va mourir. »

Il raccroche. J'étais trop choquée, je pleurais je savais pas quoi faire. Je voulais le dire à ma mère mais elle aurait pas pu m'aider.

Il m'a dit de pas appeler la police mais je le fait quand même.

Est-ce que j'ai eu raison de faire ça ?

« Les actes valent plus que les paroles. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant