Chapitre VIII

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/Emmy/

Le temps que je remette mes idées en place, je vois déjà les voitures des soldats arriver vers moi et ma voiture partir au loin. Je me lève mais un soldat tire sur ma jambe et je retombe par terre. Maintenant ma jambe et mon épaule me font attrocement mal. Les voitures s'arrêtent à mon hauteur et 4 soldats en sortent. Au moins ils ne suivront pas les autres. Les soldats viennent me porter mais je me débat. Je réussi à en mettre un en retrait, mais je me fait vite jeter dans la voiture. Là, un soldat me maintient les épaules à terre, appuyant sûrement exprès sur ma blessure. Là, un autre s'approche de moi, avec une arme. Je reconnais le T245, une sorte de magnum amélioré, construit il y a 2 ans, qui à pour seul but de tirer des balles qui libèrent un poison soit mortel, soit paralysant. Il tire une fois, deux fois, ça fait terriblement mal. Je lutte contre l'effet paralysant, mais je n'y arrive pas longtemps. Je plonge dans un sommeil profond...

Quand je me réveille je suis couchée sur une table d'opération dans une petite pièce mal allumée. J'essaye de bouger mes bras et mes jambes mais je suis attachée à la table par des lanières. Quelques secondes plus tard, une porte s'ouvre et une femme et une homme entrent, tous les deux vêtus de blanc.

-Qui êtes-vous?

Personne ne me répond. L'homme, grand avec des boucles blondes, s'approche de moi, une seringue à la main. Elle est rempli d'un liquide violet.

-Qu'est-ce que c'est ? je panique.

- Oh, trois fois rien mademoiselle . Juste un tout nouveau traceur mis au point par mademoiselle Sting, ici présente. Cela nous permettra de savoir ou sont vos coéquipiers qui se sont échappés. Bien-sûr, nous savons que vous n'allez pas nous conduire à eux sans contrainte alors, dans l'option ou nous seront obligés, votre famille peut être tués, incluant vos frère, votre soeur et vos parents. Nous ne voulons pas de mal à votre groupe, juste discuter. Malheureusement, vous ne pourrez pas aller plus loin que 100 mètres après le Mur. Mais voyez le bon côté des choses, vous nous amenez à eux, personne ne sera blessé, point.

Je tire sur mes lanières, essayant de me libérer, en vain.

- Ah mademoiselle ...Ce ne sera pas douloureux, souri-t-il de toute ses dents. Un sourire carnassier.

Je ferme les yeux de toutes mes forces sous la panique et me paralyse. Là, je sens une vive douleur dans la nuque, suivit d'un froid terrible au plus profond de mes os, ainsi qu'une chaleur torride. J'ai l'impression que de la lave coule dans mes veines, des larmes perlent sur mes joues, c'est une douleur horrible.

- Cela fait son effet, mademoiselle Sting. Elle a l'air...d'être en état de marche. Bravo.

Les deux se retirent de la pièce, me laissant seule avec mon supplice. J'ai l'impression qu'on me dévore les entrailles, qu'on me lacère le ventre, que mes membres sont brûlés. Un instant, je pense à Kay. Est-ce qu'il va venir ? Est-ce qu'il était au courant pour ce traceur ? Est-ce qu'il vat bien ? Ou est-ce qu'il est ? Je me concentre sur lui, sur Gabriel, sur ce nouveau, Gaëtan, sur tout le monde. J'espère faire passer la douleur. Une vague de chaleur me parcoure à nouveau et je me cambre. Je hurle, tant c'est insoutenable. Quand mon corps retombe sur la table, je retombe dans un sommeil...

/Gaëtan/

Pendant le moment d'absence de Pauline, je vois du coin de l'oeil le garde -de ce que j'ai compris- bouger.

- Jul, Kay se réveille déjà ! S'exclame Gabriel.

- Oui ben, assomme-le. Moi je conduis je te signal.

- Mais...on fait quoi ?

- Ben on le laisse se réveiller, y'a déjà Gaëtan et Pauline derrière, ils s'en occuperont.

The Beginning Of Their EndOù les histoires vivent. Découvrez maintenant