Un monde sans magie... [Snamione ~ terminée] RÉECRITURE

Chapitre 1:

Me voici, Hermione Jean Granger, bientôt majeure. Ce n'était qu'une question de jours ! J'étais en septième et dernière année à l'école de sorcellerie Poudlard. On me décrivait souvent comme une personne très patiente, cultivée et réfléchie. D'après ma directrice de maison, le professeur McGonagall, j'étais une élève studieuse, on m'appelait même « Miss-je-sais-tout ». Certains utilisaient ce surnom pour être gentils, mais à côté de ça il y avait Severus Rogue qui ne cessait de me le cracher à la figure. Il voulait bien dire que j'étais une Miss-je-sais-tout mais admettre que j'étais sérieuse et appliquée dans mon travail scolaire c'était apparemment au dessus de ses capacités.

En regardant l'heure, je remarquai que nous étions déjà le premier septembre. J'allais donc entamer une nouvelle année en compagnie de Ron, Harry et autres amis de Poudlard. Toujours en quête des horcruxes, le garçon qui a survécu passait ses journées à résoudre des énigmes, à animer les réunions de l'A.D. ou encore à lutter mentalement contre le seigneur des ténèbres.

Le lendemain je me réveillai et partis en direction de la gare de king's cross après avoir oublietté difficilement mes parents afin de les protéger. C'était une décision prise après avoir passé toutes les vacances à réfléchir. Je savais que je faisais tout ça pour leur bien, mais c'était tellement douloureux de savoir que je ne représentais plus rien pour eux.

Une paire de têtes rousses et un garçon à lunettes se ruèrent vers moi: Harry Potter et ses amis Ron et Ginny Weasley. Ils partirent ensemble à la recherche d'un wagon libre, mais n'en trouvant pas, ils décidèrent de s'installer aux côtés de Neville Londubat et Luna Lovegood. Ces deux-là semblaient inséparables depuis un certain temps.

10 minutes avant que le Poudlard express n'arrive à destination, je m' éclipsai dans les toilettes des filles afin de revêtir ma robe de sorciers.

À présent c'était l'heure du grand festin de début d'année. La répartition des premières années s'était passée sans le moindre problème et était aussi longue que les années précédentes. Je remarquai que l'équipe des professeurs n'avait pas changée mais étonnamment la place du professeur de défense contre les forces du mal, habituellement occupée par le professeur Lupin, était vide. Ayant reprit les cours du professeur Rogue au milieu de l'année dernière sans aucune excuse auprès des élèves, j'espérais au moins qu'il continuerait sa fonction de professeur étant probablement mieux que le professeur Rogue. Lupin avait beau être un bon enseignant, le maître des potions l'égalait en la matière mais seulement dans le domaine des potions. C'était seulement un perfectionniste, il voulait que tous ses élèves réussissent.

Pendant ce temps, lors du repas, Ron mangeait toujours avec autant d'appétit tandis que Ginny avait le regard rivé sur Harry, mais ce dernier était perdu dans ses pensées. Quant à moi je regardais le professeur Dumbledore en attendant son discours annuel de début d'année. Il fallut encore attendre trois quarts d'heures pour que le fanatique de bonbons citrons prenne la parole:

- Bonsoir à tous ! dit-il en levant les bras au ciel. Je vous souhaite à tous une excellente rentrée ! Et félicitations aux nouveaux élèves qui ont été admis dans les différentes maisons, qui sont je le rappelle Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard, rajouta-t-il en lançant un regard à la table de cette dernière maison.

Tous les élèves de la Grande Salle applaudirent avec enthousiasme.

- Comme vous avez peut-être pu le remarquer,  il y a quelques changements au niveau des professeurs. En effet, le poste occupé par le professeur Lupin sera assuré par le professeur Rogue...
De petits chuchotements se font entendre et on peut distinguer des « mais qui va assurer le poste de maître des potions ? » ou des « oh non ! » mais le professeur Dumbledore reprit:

-.....et également le poste de maître des potions. Si le professeur Rogue était en difficulté avec ses deux postes, il se pourrait que..... oh vous verrez tout ça plus tard. Maintenant place au dessert !
Il tapa deux fois des mains et des gâteaux glacés, de la gelée, des friandises et pleins d'autres choses exquises apparurent sur les 5 tables.

Je me mis à observer mon professeur de potion et maintenant de défense contre les forces du mal. Il paraissait satisfait, comme si son but était enfin atteint. Il avait l'air encore plus confiant et froid que d'habitude.

À la fin du repas nos emplois du temps firent leur apparition les uns après les autres. Il se trouvait que demain, mardi, nous commençions avec une heure de métamorphose et nous terminions pas deux heures avec Rogue ! Je devais rêver ! Et c'était la même chose pour vendredi ! Terminer le mardi et le vendredi par deux heures de potions d'affilées ! Mais non seulement nous avions deux heures de potions avec le professeur  Rogue mais il ne fallait pas oublier l'heure de défense contre les forces du mal juste avant !

Je ne me sentais pas capable de terminer l'année. Fort heureusement le mercredi nous étions épargnés du professeur Rogue ! Le seul jour où nous étions épargnés de lui d'ailleurs.
Je fis un rouleau avec mon emplois du temps et le fourrai dans mon sac. Étant préfète avec Ron, nous nous levâmes pour prendre la tête de la marche des Gryffondor. Enfin arrivés à la salle commune des Gryffondor, Ron expliqua les règles pour les garçons de première année et moi de même pour les filles pendant que les autres montaient se coucher. Une fois la salle commune vide, Ron et moi partîmes en quête de nos appartements de préfet.
Il faisait noir à présent et nous nous demandions où est-ce que nos quartiers étaient cachés. Le couvre-feu devait déjà être passé. Nous avions fait tous les étages pour finalement arriver aux cachots. Plus nous gagnions en profondeur plus la lumière se faisait rare. Ron vint briser le silence en éternuant.

- Ron ! Plus de discrétion ! dis-je en chuchotant. Les quartiers du professeur Rogue ne sont pas loin ! Il faut te faire soigner sombre idiot !

Mais c'était trop tard, on entendait déjà des pas venir vers nous. Figés, impossible de bouger, nous étions pris au piège. C'était lui....