Donc on se lève, et elle mets un pull puisque le matin il fait fraît, mais avant qu'elle enfile le sien je lui lance le mien, le orange qu'elle adore. Elle souris et l'enfile. Il lui va tellement bien... et voilà elle me surprend encore une fois à la mater :
-T'aimes bien quand je porte ton sweat on dirait ?
-Si tu savais l'effet que sa me fait...
-Beau parleur !
Elle me prend par la main et m'entraîne dans les escaliers. Je me tord la cheville et m'éclate la gueule jusqu'en bas. Marco et Germain me regardent et rigolent, heureusement qu'il n'y a qu'eux, les autres étaient sous la véranda en train de prendre le petit déjeuné. Nina se précipite sur moi, je n'ai rien, je me relève :
-Tu m'as fait peur ! S'inquiète-t-elle.
-C'est bon ça va j'ai rien... Je vois que t'as envie de rigoler !
Elle acquiesce et explose de rire à en avoir mal au ventre. Je rigole aussi parce que oui, c'était vraiment drôle !
Après avoir reprit nos esprits, on va déjeuner avec le reste de sa famille je suis assis entre Nina et sa tante et en face de Louise. Elle me jette des regards auxquels je ne porte pas attention. Ensuite une fois tout le monde douché on décide d'aller se promener en ville histoire que les parisiens voient Toulouse... Nina a emmener sa guitare pour commencer ses accords, elle essaie quelques morceaux et je décide de rapper quelque chose. Une chanson que j'ai écrit, elle s'appelle Atlantis :
« L'impression d'être une vache qui regarde passer les trains
L'air inquiet étant donné que j'ai peur de rater le mien
Ils veulent m'arracher la main, j'ai quand même envie de la tendre
Demain, c'est loin, mais j'ai quand même envie d'attendre
Pourquoi tu veux qu'on se tape, poto ? Reste ici
Pendant que ces mecs se battent, non, nous, on réfléchit
Les temps sont durs donc faut pas qu'on se ramollisse
J'ai rêvé que Molière écrivait "Nique la police"
En lisant leurs textes, on s'tape des barres de rire
Hahahaha, le rap game, c'est la garderie
Je suis dans la lune, faut qu'je me concentre
J'suis incompris ou bien trop con pour comprendre
Attends miss, de nos jours, faut être attentif
Le rap est noyé, comme la cité d'Atlantis
Je suis comme le Diable : torturé par ses propres vices
Le hip-hop, c'est César tué par ses propres fils »
Une fois la chanson terminée elle me regarde avec de gros yeux. Je lui demande :
-C'était si mauvais que sa ?
-Ah non non justement je suis stupéfaite... Tu l'as écrite tout seul ?
-Oui je l'ai écrit le premier soir où on était à Marseille tout les deux .
-Je suis tellement fière de toi !
-Tu es ma muse ! Rigole-je.
On se lève et marchons dans les rues jusqu'à retrouver les autres sur la place du Capitol en train de faire des photos comme 100% des touristes ici. On avance vers eux main dans la main, la tata de Nina, Ariane, nous voit arriver :
-Alors ça va tout les deux ?
-Oui très bien, merci tata. Répondit Nina.
-Florian ? Approche j'aimerai te parler...
Je regarde Nina qui me fait oui de la tête donc je suis Ariane sur un banc derrière la fontaine centrale. Elle me prend les mains :
-Bon écoute, je vois que tu es bien avec ma Ninoushka et je ne veux pas que tu la fasse souffrir... J'ai vu ce qu'il s'est passé hier dans la nuit avec Louise.
Elle me regarde dans les yeux, et à ce moment là je panique.
-Je suis désolé de ce qui est arrivé la nuit passée, mais je n'ai pas fauté, je le jure...
-Détends toi, j'ai vu que tu as repoussé Louise, et sa confirme mes intentions, tu es quelqu'un de pur et d'honnête... Est ce que tu aimes Ninoushka ?
-Plus que tout...
-Alors ne la laisse pas filer, elle a une partie d'ombre en elle...
-Comment sa ?
-Elle te le dira le moment venu. Merci Florian de m'avoir accordé ce petit moment privé. Et surtout rends la heureuse, c'est tout ce qui compte...
Elle me prend dans ses bras et retourne auprès de Mme Ricci.
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Histoire toulousaine.
RomanceElle pensais pas que son déménagement la changerai ainsi, elle qui était fragile et sensible. Elle retrouvera goût à la vie grâce à lui. Lui et seulement lui. Malgré les différences et les conflits, ils s'aimeront. Mais jusqu'à quand?
