Chapitre 27: 1/01/2012.

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Quelques jour plus tard, je me lève très difficilement et avec une douleur insoutenable au ventre. Je descends, embrasse ma mère, insulte mon frère et monte me préparer. Je me vêtis d'un jean's bleu, pull HP bordeaux et des superstar... basique. Flo vient me chercher pour aller en cours mais je m'effondre limite en descendant les escaliers, heureusement ni Antoine ni Flo n'a vu cette scène. J'embrasse mon petit copain et nous sortons pour prendre le bus. Pendant le trajet je vois le regard que Flo porte sur moi, assez insistant. Après m'avoir regardé de long en large et en travers il me demande enfin :

     -Ça ne va pas ?

     -Si si un petit mal de ventre, rien de grave...

     -Très bien, dis-moi s'il y a quoi que ce soit, d'accord ?

     -Oui, ne t'en fait pas pour moi, merci.

C'est vrai que pour un simple mal de ventre c'est un peu trash comme douleur quand même... Tout d'abord j'ai pensé que mon cycle menstruel pouvait arriver quand il voulait mais ce n'est pas sa...

Bref, on commence avec histoire-géo, pas des plus intéressant. Je suis couchée sur ma table, la tête entre mes deux bras. Flo me regarde inquiet puis lève la main pour m'évacuer du cours. Il me fait sortir de la salle et me fait descendre à l'infirmerie. Je me sens partir, et en effet je m'écrase au sol sans pouvoir me retenir. Florian panique ( même si je ne peux pas le voir, je le sens) il commence à crier et appeler «  à l'aide ». Sa y est je ne contrôle plus mon corps...

PDV Flo :

Elle s'effondre au sol sans que je ne puisse rien faire. Je hurle a l'aide et un surveillant vient à son secours. Il me dit de l'emmener à l'infirmerie et de veiller sur elle le temps d'appeler les secours.

L'ambulance arrive environ 10 minutes après. C'est la première fois que je la vois dans cet état. Elle est a l'agonie dans mes bras et je stress comme jamais, imaginez qu'il lui arrive quelque chose de grave. Je ne le supporterai pas...

Les pompiers la transfère d'urgence à l'hôpital, je me met à brailler pour obtenir des explications sur son diagnostic :

     -Putain mais il se passe quoi là ?! dis-je d'un ton énervé et paniqué.

     -Votre copine doit se faire opérer d'urgence avant qu'il ne soit trop tard. Laissez nous faire notre travail s'il vous plaît !

     -Elle a quoi bon-sang ?

     -Il faut lui retirer l'appendice. Répond calmement le médecin.

     -C'est grave ?

Je suis tellement angoissé...

     -Non, mais sa peut l'être si nous n'intervenons pas à temps. Maintenant montez dans l'ambulance, elle a besoin de vous.

     -Merci.

Je monte à ses côtés et lui serre fort la main. Les pompiers lui ont mis un masque respiratoire et l'ont recouverte d'une sorte de papier doré pour ne pas qu'elle ait froid. On arrive en un rien de temps à l'hôpital. Les médecins me demandent de rester en salle d'attente et de prévenir sa famille. Je m'exécute et appelle Katrina, la mère de Nina. 

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