Histoire toulousaine.

Chapitre 24: 28/12/2011.

On dîne tranquillement avec sa mère puisque son père est repartit a Paris en déplacement. Katrina commence :

     -Ce petit week-end t'a plu Florian ?

     -Oui c'était super de rencontrer votre famille.

     -Je suis contente alors. Tu restes dormir à la maison ?

     -Heu je ne sais pas... Répondis-je un peu nerveux.

     -Bah oui il ne va pas rentrer tout seul dans le noir à cette heure ! Lance Nina avec un clin d'oeil.

     -Bon bah c'est règlé, moi je vais me coucher et vous ne veillez pas trop tard, il y a école demain !

     -Entendu maman.

Elle nous embrasse tout les deux et disparaît à l'étage. On débarrasse la table et je décide d'entamer le dialogue :

     -Nina ?

     -Oui ?

     -Je ne savais pas que tu faisais du violoncelle ? La questionne-je.

     -J'ai commencé quand j'avais 6 ans, mon cello était plus lourd que moi...

On rigole. Elle poursuit :

     -J'ai toujours adoré cet instrument alors quand je suis rentrée à l'école primaire, papa m'en a offert un et j'ai appris à jouer avec une prof particulière... Et puis le drame est arrivé, après mon agression j'avais le poignet droit fracturé et je ne pouvais plus jouer. J'ai donc dû arrêter le violoncelle.

     -C'est horrible...

     -A la fin de mon premier cours avec Mme Grundy, je lui ai demandé de me donner des cours particuliers et depuis j'apprends avec elle le lundi et le jeudi soir après les cours...

     -Tu me fais écouter ?

Elle acquiesce avec un large sourire et m'emmène dans son garage. Je suis stupéfait, il est totalement aménagé en une sorte de studio. Il y a de tout, guitare, violon, piano, batterie et un énorme étui dans un coin de la pièce :

     -Tu m'avais caché que tu jouais de tout sa !

     -Non la plupart sont à mon père. Avant d'être un business man il faisais partie d'un groupe de rock, il était à la batterie. Mais sinon je joue du piano, de la guitare du violoncelle, et un peu de violon.

     -Je suis impressionné...

Elle sort le violoncelle de son étui et s'assoit sur un large tabouret, l'instrument placé entre ses jambes et le manche sur l'épaule. Elle fait ses accords et sort son archet, ensuite elle commence à frotter sur les cordes calmement. C'est très joli à écouter en effet. Elle augmente les notes et intensifie le son. Elle est si belle, dans son élément. Elle donne vie à la musique et je suis envouté. Je la regarde saigner les cordes et les pincer avec passion. Je décide de m'installer derrière le piano. Elle me regarde et commence la mélodie de « Best things I never had » de Beyoncé, je l'accompagne et elle chante à pleins poumons. Elle a une voix de malade, elle peut chanter n'importe quoi, je suis époustouflé. J'arrête de jouer pour me concentrer sur sa voix, elle s'arrête elle aussi de jouer et fini la chanson acapela. Je reste bouche bée, elle s'est lâchée et a explosée... Elle est extraordinaire. Elle termine et me regarde, je lui dis :

     -C'est surhumain...

     -Ah, merci. Répond-elle est gênée.

     -C'était vraiment... Wow, je ne sais pas quoi te dire. Tu pensais à quoi quand tu chantais ?

     -A toi et, à nous...

Je suis l'homme le plus heureux du monde.

     -Je t'aime tellement Ninoushka.

Elle se lève et je fais de même, elle s'approche de moi. Je commence à parler mais elle met son doigt sur ma bouche pour me faire taire :

     -Chut, t'as pas besoin de parler...

Elle m'attrape par le cou, faisant tomber ma casquette et m'embrasse en passant sa main dans mes cheveux. Je pose mes mains sur sa taille, je les fais glisser jusque dessous ses cuisses pour la soulever. Elle croise ses jambes autours de mon bassin et je la pose sur le bords du piano à queue. Elle retire mon tee-shirt tout en continuant de prendre possession de ma bouche. Je la laisse faire et elle enlève le sien d'un coup de bras. Je plaque mes mains sur ses côtes et elle dans mes cheveux et sur ma mâchoire. Elle est enfin entièrement à moi...