Chapitre 2: L'arrestation

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Mais au bout d'un moment, Marquand s'arrête et repense au moment passé avec Alice et les enfants. Puis, il se dit. Mais pourquoi me lancer dans le piège de Léa. Il fait demi-tour et retourne vers sa famille. Il sait très bien que Djibril va tout faire pour innocenter son chef. Avec l'aide de Victor à la brigade... Quand il arriva dans la villa de sa mère, le calme régnait, il fila dans la chambre rejoindre Alice.

Du côté de Paris, au Palais de justice un greffier et un lieutenant remué ciel et terre pour essayer de trouver la moindre preuve que ce certificat était un faux, Victor et Djibril en étaient convaincus, mais leur certitude ne suffisait pas aux yeux de la loi, il fallait des preuves. L'assistante sociale arriva, elle allait peut-être pouvoir sauver la juge et le commandant.

Victor relevant la tête : Ah ! Madame Bosc dites-nous que vous avez de quoi sortir le commandant et la juge de cette sale histoire...

Du côté du couple, Alice venait de se réveiller, elle se retourna du côté du commandant, il n'était pas dans le lit alors elle décida d'aller voir s'il était dans la cuisine. Elle se leva enfila une nuisette plutôt sexy et se dirigea vers la cuisine pour voir si Marquand était là. Marquand était effectivement dans la cuisine en train de préparer le petit-déjeuner pour la femme qui l'aimait à la folie, Alice passa ses bras autour de la taille du commandant.

Marquand se retourna tout sourire en voyant sa belle, Alice l'embrassa tendrement et amoureusement le commandant répondit à son baiser. Marquand proposa alors à sa juge d'aller prendre leur petit-déjeuner sur la terrasse avec vue sur la mer, la juge accepta volontiers. La juge et le commandant se dirigèrent donc vers la terrasse, arriver sur la terrasse Alice et Marquand s'installèrent sur la table avec leur petit-déjeuner.

Alice regardant la mer : C'est tellement apaisant cette vue sur la mer... Merci Fred !

Marquand regardant sa juge amoureusement : Merci à toi mon amour... Merci de me donner une chance d'être auprès de toi... Auprès de Paul

Alice tournant la tête vers son commandant : De rien mon amour, Paul n'a jamais était aussi heureux que depuis que tu es là. Et moi, je n'ai jamais été heureuse avec Mathieu, je pensais l'aimer juste parce que c'était le père de Paul. Mais ça fait bien longtemps que je ne l'aimais plus. Je suis désolée de t'avoir fait souffrir autant (les larmes aux yeux)

Marquand déposa ses mains sur son visage et d'un doigt il écrasa les larmes qui commençaient à perler. Il la regardait tendrement et amoureusement comme pour lui faire oublier tout le passer qui maintenant ils étaient tous les deux et que rien ni personne ne pourrait les séparer. Il se leva et lui donna un doux baiser avant de lui murmurer à l'oreille qu'il aimait plus que tout au monde. Après avoir rassuré sa belle, ils purent profiter d'un bon petit déjeuner avec vue sur la mer.

Il était à peine 9 : 30 quand les enfants rejoignirent le couple, Paul venait tout juste de se réveiller alors que pour Ada ça faisait déjà plusieurs minutes qu'elle était réveillé, mais elle n'avait pas eu envie de se lever tout de suite, pendant que Paul faisait un déjeuner.

Marquand : Alors Ada comment tu te sens ma grande avec nous ?

Ada : C'est super tout le monde est gentil, je ne veux plus repartir au foyer ni même dans mon pays parce que là-bas c'est la guerre. Tu sais mon papa, il était super gentil avec moi ma sœur et ma nièce. Mais un soir alors qu'on était en train de manger il y a le chef des gangs qui est rentré chez moi. Alors papa m'a demandé d'aller dans ma chambre et... Et... Quand je suis arrivé dans ma chambre, j'ai entendu des coups de feu. Ma grande sœur pleurer et elle disait qu'ils avaient tué mon papa et ensuite le chef du gang à enlever ma sœur et son bébé d'à peine 3 mois. (tout en pleurant)

Une vérité qui fais mal...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant