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Hello hello :) Cette histoire est plus ou moins inspirée de Watson's Wunderful Life, de Charlotteyongue (en anglais), que je vous conseille de lire, elle-même s'étant inspiré du film La vie est belle, de Capra, que je vous conseille aussi de voir!!

Ce sont les Holmes et Watson du canon, c'est-à-dire des aventures écrites par Conan Doyle, vous pouvez donc leur prêter les visages de votre choix ;)

Bonne lecture!

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Tout avait si bien commencé, pourtant.

Une matinée d'hiver, froide mais ensoleillée, et eux deux assis dans leur salon, devant leur petit déjeuner.

Holmes avait – à son habitude – délaissé les œufs et le bacon pour les pages plus savoureuses du Times et, comme à son habitude, Watson regardait Holmes, en se demandant ce qu'il pouvait bien avoir en tête.

On entendit soudain le bruit d'une sonnette. Le détective releva automatiquement la tête, avec un air si semblable à celui d'un chat ayant entendu pépier un oiseau que Watson ne put s'empêcher de sourire. Moins d'une minute plus tard, des pas se faisaient entendre dans l'escalier.

-J'espère que Lestrade a un bon mystère à nous présenter ! Se réjouit le détective.

-Lestrade ? Comment pourriez-vous savoir...

-Allons, Watson ! Qui pourrait avoir été admis aussi vite par madame Hudson, si ce n'est un vieil habitué de la maison ? De plus, je ne serais pas détective consultant si je ne savais pas reconnaître une démarche aussi familière que celle de Lestrade... Entrez, inspecteur ! Cria-t-il à la porte.

Le battant s'ouvrit, laissant la place à un Lestrade confondu d'avoir été reconnu avant d'avoir été vu.

-Monsieur Holmes, salua-t-il. Docteur Watson. C'est un plaisir...

-Un peu de thé ? Proposa le docteur.

-Volontiers !

-Asseyez-vous, Lestrade, pressa Holmes, et dites-nous donc ce qui vous amène en ces lieux !

-Un bijou volé, Holmes, répondit le policier en acceptant avec un sourire la tasse de thé que lui tendit Watson. Disparu. Envolé !

-Diantre ! s'enthousiasma Holmes, qui aurait préféré un bon petit meurtre, mais se contenterait facilement d'un vol audacieux. Racontez-nous tout...

-Oh, il y a peu à dire, je le crains... Je vous parle d'une rivière de diamant appartenant à la richissime Sayanova, veuve depuis peu. Elle a loué une maison à Londres il y a un mois, et a commencé à dépenser consciencieusement l'héritage de son mari. Sa dernière acquisition était une parure d'un prix totalement indécent, qui venait de lui être livré, et qu'elle avait – d'après ses dires – achetée en secret pour faire sensation lors de sa prochaine sortie mondaine. Elle a enfermé le collier dans son coffre... Et il n'y était plus le lendemain.

-Quand ça ? Intervint Holmes.

-Avant-hier.

-Et vous avez attendu tout ce temps avant de venir me chercher ?!

-L'affaire n'avait pas l'air difficile, au début ! Se défendit le pauvre inspecteur. Mais plus nous progression, plus nous tombions sur des incohérences... Personne n'aurait pu prendre le collier, même la lady a un alibi.

-Un cambrioleur extérieur ? Suggéra Watson.

-Mais comment aurait-il connu la combinaison du coffre et son emplacement secret ? Non, ça doit être quelqu'un de l'intérieur...

-Eh bien, conclus Holmes en sautant sur ses pieds pour attraper son manteau, nous aviserons sur place ! Vous nous raconterez la suite en chemin...

À cet instant, on frappa à la porte.

-Un télégramme pour vous, monsieur Holmes, déclara madame Hudson en tendant le message au détective, qui le lu aussitôt.

Watson le vit faire la moue.

-De mauvaises nouvelles ? s'enquit-il.

-Mycroft demande mon expertise urgente pour une affaire d'État, soupira-t-il.

Lestrade paniqua.

-Mais, mon vol...

-Watson ira avec vous, répondit Holmes, que la situation semblait frustrer au plus au point. Après tout, il connaît mes méthodes, et même s'il ne trouve rien, il me fera un rapport détaillé ! Cette histoire avec mon frère ne devrait pas prendre trop longtemps. C'est le moment de faire vos preuves, mon cher Watson !

Et il sourit en voyant le docteur se redresser avec fierté, les joues légèrement rosies par la confiance qui lui était témoignée.

Oui, tout avait si bien commencé, pour ce cher Watson. Holmes était de bonne humeur, il lui faisait confiance en lui demandant de commencer une affaire à sa place – ce qui signifiait qu'il estimait ses compétences – et il avait même, peut-être, l'occasion d'impressionner son cher détective !

Qu'est-ce qui aurait pu mal tourner ?

La Chute du Docteur Watson (Victorian Johnlock)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant