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       Éviter le regard des uns, croiser celui des autres. La richesse ce mélangeant à la pauvreté, la fausseté du monde entier,  ce regroupant dans un wagon. Le plus commun des mortel, fusillant d'un simple regard celui qui par malheur ne respect pas les codes. Débilité et connerie, associées pour mieux régner sur notre société. Cette puanteur infecte, au quel nos sens ce sont habitués, nos yeux sélectionnants les images que nous voulons voir. Avançants pressés et cons, nous fermons les yeux sur la misère de notre Terre. J'enchaîne les métros, les stations, comme un robot accomplissant sa tâche avec succès. Je ne fais plus attention aux regard ce posants sur moi, aux messes basses et aux critiques. La société les a rendus cons, c'est pour ça que je ne suis pas énervée. Au contraire, j'ai de la peine pour eux. Ne plus savoir penser par sois même, ne plus être sois même, je trouves ça horrible. Mais comme le dirait certains, leur faiblesse d'esprit ne fera pas avancer le monde. Le monde évoluera avec l'ouverture d'esprit et la compréhension.

       L'air pure et frais s'infiltrent dans mes poumons, me soulage et me débarrasse de l'air moisis et salle de ces souterrains immondes. La musique traversant mes oreilles et venant résonner dans ma tête, vient accentuer mon sentiments d'apaisement. Je continue mon périple vers l'apothéose de la stupidité. Mon lycée. Je marche en direction d'une terre qui m'est familière et que j'aurais pourtant voulue garder inconnue. Je traîne mes pas, tirée par l'obligation d'un apprentissage sans intérêt et superflue. Me revoilà encore, devant ces barreaux de fer, devant ce portail grinçant et entourée de jeunes adolescents trop préoccupés  par leur hormones et leur petits problèmes pour constater que tout ceci n'est que privation de liberté.

Ouvre les yeux.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant