Coéquipiers ennemis

Chapitre 2 Tentation

Le chapitre deux, comme promis ! Il est pas tellement tendre pour nos deux acolytes, mais il faudra s'y attendre tout au long de cette fic ! Bref, assez parlé et bonne lecture !
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Chap. 2 Tentation

[Aomine]
"Putain tu casses les couilles ! Ahomine !"
Je laissai mon rire s'élever dans les vestiaires.
"Nan mais rallume la lumière trou du cul !
-Moi ça me gêne pas."
L'homme sortit de la douche, sa serviette cachant uniquement son sexe. Il appuya sur l'interrupteur et me lança un regard noir. Je le détaillai sans gêne, particulièrement lorsqu'il me fit dos pour regagner la cabine.
"Mais arrête de me mater bordel !
-Nan, c'était pour m'assurer... T'as vraiment une tête de cul !
-Va te faire foutre !" hurla l'américain.
Je changeai rapidement de haut, n'ayant pas envie de prendre une douche et enfilai un pantalon. À la vue de mes vêtements sales, une idée m'effleura l'esprit. Je pris toutes les affaires du rouge et les lançai dans la douche.
"Putain ! Nan t'es pas sérieux..."
Il sortit en nouant sa serviette sur son côté.
"Passe tes fringues.
-Ça risque pas.
-Nan mais mec... J'vais pas sortir à poil !
-C'est ton problème," dis-je simplement.
Je me dirigeai vers la sortie, mais il m'arrêta d'une poigne puissante.
"Je suis sérieux."
Je le plaquai à un mur, l'y écrasant. Nos souffles se mélangèrent, nos regards se croisèrent, défiants.
L'homme que je croyais vaincu me poussa, me faisant tomber sur le banc, pressant mes épaules contre le bois pour me maintenir bloqué. Une de ses jambes était appuyée en travers des miennes, m'assujettissant à rester immobile. Il avait plus de force que je ne l'avais imaginé.
Sa position accentuait l'échancrure du linge laissant désormais presque paraître la totalité d'une de ses cuisses musclées. C'était très tentant, mais je me retins.
"Je te déshabille ou tu me passes des fringues ?
-Tu veux me déshabiller ? Vas-y... mais je fais pareil alors...
-Sale pervers !"
Je l'écartai doucement et retirai mon débardeur, l'adolescent toujours penché sur moi. La situation était vraiment unique.
"Alors mon petit tigre...soufflai-je en laissant une main se poser sur une épaule du jeune homme et en la laissant descendre très lentement, d'une manière presque féminine parfaitement volontaire.
-Putain arrête ! hurla l'anglophone, paniqué.
-Mais ça à l'air de te plaire..."
Il s'écarta brusquement et enfila mon haut en me lançant un regard noir.
Je mis mon t-shirt de sport et lui tendis mon short.
"Je garde mon jean."
Il hocha la tête et saisis mon bas.
"Et désolé mais je garde mon caleçon. Toi par contre..."
Je tirai violemment sur sa serviette qu'il retint juste à temps, avant de se retourner pour enfiler mon short.
"T'es vraiment un salaud."
Il prit ses affaires et sortit en me faisant un doigt. Je ris. Il était si facile à énerver... J'aimais le chercher. Je dois avouer que ces quelques minutes m'ont échauffé et m'ont fait découvrir un côté de l'homme que je ne connaissais pas, une part séduisante qui avait eu un effet formidable sur moi.

Je passai ma langue entre ses lèvres pulpeuses et caressai ses hanches du bout des doigts.
"Je t'aime Aomine..."
Je souris et laissai mes doigts se perdre sur ses fesses rebondies.
"Je dois y aller, à demain Kaname.
-Aomine... Attends une minute, supplia la jeune femme.
-Même cinq si tu veux, et tant pis si j'arrive en retard à l'entraînement. Mais ce serait bête que tu rates ton bus.
-T'inquiètes pas pour ça. Tu sais, ce que j'aime chez toi c'est que tu es le contraire de ce qu'on croit que tu es..."
Je fis mine d'être intrigué, souriant intérieurement. Elle se trompait : j'étais juste intelligent et j'avais compris comment procéder pour parvenir à mes fins.
"Ce que je veux dire, reprit-elle, c'est que tout le monde pense que t'es un obsédé et que tu cherches uniquement des relations... fin tu vois ce que je veux dire !
-Et alors ? Je suis comment ?
-T'es attentionné, protecteur... Et tu penses pas du tout à ça."
Et ma main sur ton cul elle pense à te protéger ?
"Tu sais, je suis prête à faire autre chose... Demain si tu veux.
-T'es sûre ? fis-je mine de m'inquiéter en caressant ses cheveux. C'est pas rien tu sais, surtout si c'est ta première fois... Je veux pas te faire mal bébé..."
Ce qu'il fallait pas entendre...
"Tu-tu l'as déjà fait toi ?"
J'embrassai tendrement ses lèvres et lui souris gentiment.
"Ouais... Ça te gêne pas ?
-Non, mais t'as fait ça quand ?"
Lui mentir ? ou non ? Autant essayer d'être franc pour une fois.
"Ma troisième année de collège, j'avais quatorze ans. Parce que tu sais, ma réputation d'obsédé, je la tiens pas de nulle part. J'ai été comme ça. Mais je me soigne comme tu vois. Au début, j'approchais plus une fille : j'avais peur de retomber. Tu sais, quand je m'attache, c'est dur de résister. Surtout si c'est toi. Je veux bien faire ça, bien sûr, mais je voulais pas te brusquer... Tu sais, à chaque fois que je pense au sexe (dire le mot était important), j'ai peur de redevenir comme avant.
-Tu veux dire que t'as envie de moi ? rougis la jeune brune.
-Oui, ça fait quelque temps...
-Et-et tu vois ça comment ?
-Je sais pas..."
Elle m'embrassa.
"Je dois y aller bébé."
Je pris la direction du gymnase après un bref baiser.
"T'es à la bourre Aho ! me sermonna Wakamatsu, énervé.
-Oh excuse-moi, mais je vais bientôt conclure et c'est un très bon coup. C'était plus important.
-Ok. Casse-toi."
Je haussai un sourcil et saisis un ballon.
"Aomine viens."
Je n'obéis pas à l'entraîneur et jouai tranquillement.
Soudain, je remarquai l'absence d'un joueur. Dommage, j'aurais bien aimé le provoquer un peu...
Imayoshi sourit, sadiquement.
"Il te manque, pas vrai ?"
Ce mec lisait dans mon âme, c'était flippant !

"Pourquoi t'étais pas là hier ?
-La ferme."
Je fis la moue et donnai un coup dans les jambes du rouge.
"Oh réponds.
-Laisse-moi, souffla-t-il.
-Kagami, veuillez vous taire et respecter mon cours s'il vous plaît !"
Le regard que je reçus me fit pouffer.
"T'es pas discret, me moquai-je.
-Aomine, c'est valable pour vous aussi."
Le fou rire fut incontrôlable et heureusement que la classe nous rejoignit, nous évitant ainsi d'être virés.
Après que tout se fut calmé, je reposai ma question.
"Ça te concerne pas.
-Si, je voulais te faire chier et j'ai pas pu. Alors dis-moi pourquoi, répétai-je, quelque peu amusé.
-J'ai pas envie de te parler, Aho.
-Et bien moi, pour une fois, j'en ai envie donc parle.
-Tu casses les couilles," siffla-t-il.
Je plantai mes iris dans les siens et attendis. Il allait craquer. Mais la sonnerie choisit cette instant pour retentir et l'homme se leva brusquement, faisant grincer sa chaise.
Au cours suivant, je me plaçai de nouveau à côté de lui, virant une fille pour cela.
"T'avais rendez-vous ?" me moquai-je.
Mes yeux s'illuminèrent.
"Elle s'appelle comment ?
-Nan... C'est un pote.
-Mais oui... Elle s'appelle comment ?
-Alex."
Je lui donnais un coup de coude dans le bras, amusé.
"Je te voyais pas comme ça... C'est bien tout ça !
-Aomine, be quiet !
-Ouais, reprit le rouge, ferme ta gueule.
-Kagami get out !"
L'américain se leva en prenant son sac.
"Suck my dick, lâcha-t-il en sortant," s'adressant à la fois à moi et au professeur.
À la sortie des cours, je le guettai, je le suivis un peu, jusqu'à tomber sur ce que je voulais. Une femme. Avec des énormes seins... mais beaucoup plus vieille. Elle l'embrassa. Je le savais ! Mais il la repoussa et l'engueula.
Mon téléphone sonna.
"Ouais ?
-Daiki, t'es où ?
-J'arrive bébé, m'attends pas.
-Tu me rejoins chez moi ? Mes parents sont pas là...
-T'es sûre bébé ?
-Oui, j'ai terriblement envie de toi maintenant.
-J'arrive tout de suite," soufflai-je, prenant expressément une voix grave et séductrice.
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J'espère que ça vous a plu, rendez-vous demain pour le chapitre suivant ! Que ce passe-t-il quand Kagami découvre qu'il éprouve un sentiment tout particulier envers son meilleur ennemi ? Bye, Kagamine