Chap. 13 Relation

4.1K 199 32
                                    

Tout d'abord, je suis profondément DÉSOLÉE de ne pas avoir publier du week-end mais j'avais vraiment aucun réseau (je sais, ça se pardonne pas). Du coup je publie tout d'un coup pour essayer de me faire pardonner. Et pour finir... Bonne lecture !
—————————————————————————————————————————————————————————————
Chap. 13 Relation

[Kagami]
    Il me poussa doucement contre le lit, caressa tendrement mes cheveux et s'assit sur mes cuisses. Une main se posa sur une de mes joues et m'attira à ses lèvres. Un baiser calme et amoureux s'amorça et je sentis mon dos s'accoler contre le matelas pendant qu'une main habile dénouait ma cravate.
    Je retirai la sienne et ouvrit le haut de sa chemise du bout de mes doigts fébriles ; la mienne se retrouva entièrement déboutonnée. Deux grandes mains brûlantes parcoururent mon torse, retracèrent mes muscles frémissants, m'embrasèrent...
    Un bouche gourmande goûta à mes lèvres, sourit à ma peau, la mordilla, la soçota... J'aimais ces sensations, ce plaisir.
    Je retirai son haut et plaquai son torse au mien en l'embrassant. Il se défit de mon étreinte et descendit son visage jusqu'à mon aine. Ma ceinture, ma braguette, mon boxer... Une langue me parcourut longuement, lentement. Une supplique dans le regard, une main dans ses cheveux, je lui demandai de continuer, de faire plus. Un sourire à l'appui, le tanné accéda à ma demande. Je gémis en me laissant faire, le regardant se délecter de moi.
    Je commençai à haleter, réclamant de la vitesse, de la passion, récoltant de la langueur, de la nonchalance. Tout cela était trop bon...
    Sentir cette douce chaleur autour de moi me rendait fou ; j'arquai mon dos en gémissant lorsque l'homme enfouit mon membre au fond de sa gorge. Nos iris se cherchaient, s'accrochaient, se brûlaient... mais il y avait quelque chose au loin, dans nos yeux, quelque chose qui nourrissait ce noir, ce désir.
    Le mouvement s'accéléra, jusqu'à ce que j'approche de ce point de non-retour. Je crus qu'il se retirerait, mais au lieu de cela... Une langue mordilla le faîte de ma virilité, tandis qu'une main caressa ma hampe de chair. Je me tendis entièrement et tentai d'écarter son visage de mon aine, mais il s'y refusa. Je me libérai.
    D'une flexion de jambe, le tanné remonta à mes lèvres. Il en saisit une entre les siennes et la caressa de sa langue. Je l'embrassai et enfonçai une main sous son pantalon. Il sourit lorsque mes doigts se refermèrent sur son sexe, y appliquèrent un lent va-et-vient.
    Je posai une main sur son torse et le poussai à s'assoir. Je laissai une traînée de baisers sur son torse, pris un de ses grains de chair entre mes dents et jouai avec. Un geignement, délectable, lui échappa ; je lui souris en le fixant.
    Comprenant son besoin de libération, je baissai le visage jusqu'à cette verge érigée m'étant offerte. Je caressai l'extrémité de celui-ci, les yeux emplis de luxure et d'amusement. J'avais l'impression d'avoir fait ça toute ma vie... Parce que j'aimais cela...
    Ma bouche se mêla au jeu, très taquine. Je sentis des doigts caresser mes fesses en même temps, l'un me pénétra doucement. Je gémis en dévorant ce sexe pulsant.
    J'étais censé le haïr, mais rien n'y faisait...
    Une main dans mes cheveux, le basané m'encourageait à lui donner plus. Je le fis venir entre mes lèvres et l'embrassai immédiatement, mélangeant nos langues et nos salives. Nos sexes, l'un contre l'autre, se frottaient amicalement, et nos visages se sourirent.
    Allongé sur lui, je caressai son torse et introduisit le membre dur en moi. C'était plutôt désagréable, douloureux, mais ces baisers dans mon cou, sur mes joues, ces éraflures contre ma bouche... Je me détendis peu à peu.
    L'ombre d'un sourire moqueur se dessina sur son faciès et il me retourna, m'adossa au matelas. Il commença à bouger, félin.
    Mes bras passèrent derrière sa nuque et j'accélérai le mouvement. Cette chose en moi qui butait contre mon désir, qui le faisait exploser... Nous gémissions ensemble, en nous fixant.
    Ses lèvres happèrent les miennes, tant bien que mal, et mon prénom résonna.
"Taiga..."
Je souris et l'embrassai amoureusement.
    Une main caressa mon aine, l'excita encore plus.
"Taiga..."
C'était comme s'il voulait montrer qu'il pensait à moi... Et j'aimais cela, beaucoup même. Une de mes mains griffa son dos, y laissant une trace animale. L'homme sourit de plaisir et agrémenta encore plus ses mouvements.
    Je ne voyais plus rien, ressentant juste ces violents va-et-vient. Orgasmique. J'entendis mon prénom, encore et encore, puis un soupir. Et je vins, lui également, au creux de mes reins.
    Le bleu s'allongea sur moi, déposant sa joue sur mon torse.
"Taiga... Tu me pardonnes ?"
J'enfouis une main dans ses cheveux, et souris. Il comprit.

    J'ouvris un œil et me frottai le visage. J'étais seul, évidemment. Il était parti, pendant la nuit. Un soupir m'aspira l'âme ; je me levai et enfilai un boxer.
    Mes pas me menèrent au salon. Mes yeux s'exorbitèrent.
"Ben quoi ? T'as cru que je savais pas me faire un café ?
-Nan, nan, ris-je. Je suis juste surpris que tu sois ici... encore."
Il secoua la tête et se leva, sa tasse à la main.
"Je crois que tu comprends toujours pas..."
Il s'avança, posa son café sur le mini-bar et me prit dans ses bras.
"T'es con... Bien sûr que je suis resté ! T'es différent des autres... Déjà, t'es un mec... Et y a le basket..."
Il m'embrassa.
"Dis-moi clairement ce que tu comprends pas dans : je t'aime ? Dis-le-moi franchement, parce que je veux savoir ce qui va pas, ce que je peux faire... Taiga, dis-moi."
Merde... Il était sincère.
    Je l'embrassai pour lui faire comprendre ma réponse. Le tanné me repoussa en secouant le visage.
"Des mots, Taiga, je veux que tout soit clair."
Je reculai légèrement, laissai mes yeux s'aventurer sur son torse.
"Je t'aime. Et là...
-Là ? sourit l'as de la génération des miracles
-Là j'ai envie de toi..."
Carnassier, il commença à se caresser.
"Vraiment ?"
Une de ses mains malaxa sans ménagement son sexe, par-dessus son caleçon.
"Et bien, tu vois, je n'ai rien contre un deuxième quart-temps. Et comme tu le sais, il en restera encore deux après... Au moins..."
Quel obsédé... Et pourtant je souris.

    Il se comportait différemment d'avec les filles, moins démonstratif, plus lui-même.
    "Casse pas les couilles, connard !"
J'entendis notre capitaine rire, ce qui ne fut pas le cas de notre pivot.
"Woh Kagami tu baisses d'un ton quand tu parles !
-Cet enculé me vole mes fringues et me vide une bouteille de déo sur la gueule ! hurlai-je.
-C'est pas moi l'enculé, entendis-je de la douche la plus proche.
-Oh toi ta gueule.
-Ahomine ! reprit le blond. T'as intérêt à nettoyer !
-Oh les gars, c'est quoi ce bruit ? Et-et c'est quoi cette odeur ?"
C'était le coach...
    Je sortis de la cabine de douche, entourant une serviette, tendue par Imaiyoshi, autour de ma taille.
"C'est Aomine...
-Taiga, balance !"
Le jeune homme sortit à son tour et je pus contempler l'œuvre de notre nuit précédente ; je rougis.
"Aomine... C'est quoi ça ? souffla Ryo en pointant des sillons rosés sur une des épaules du hâlé.
-Hu ? Ah, pas grand chose, juste des griffures."
Il me sourit.
    "Bon Aomine, je sais pas comment mais tu fais disparaître l'odeur. Ça doit être clean pour demain. Et essayez d'être tous un peu sérieux, on a peut-être fini la saison, mais c'est pas une raison. L'Inter-high de l'année prochaine n'est pas gagné d'avance, il faut de l'entraînement et de la rigueur, même si vous y êtes pas habitué, même si vous êtes tous doués. À demain."
Il sortit.
    Sans le coach, l'effervescence revint.
"Aomine, c'est quoi ces marques ?
-Des griffures, je l'ai déjà dit !"
Il enfila un pantalon, un sourire amusé aux lèvres.
"Vous voulez pas des détails, si ?
-Et ça ?!"
Je crus que Sakurai allait s'évanouir.
"Je vois pas dans mon dos, Ryo. Tu me décris ?
-T'as un suçon abruti, souffla le binoclard.
-Oh, j'étais pas au courant."
    L'ancien as de Teiko passa à côté de moi.
"Possessif... murmura-t-il. Mignon."
Je devins rouge et le bousculai puissamment.
"Ow recommencez pas !"
Je soupirai.
"Et Aho, t'oublie pas que tu dois nettoyer.
-Et je fais comment ?
-Démerde-toi.
-Oi Taiga, tu m'attends ?
-Sans doute."
Il m'agrippa à l'épaule et m'attira à lui.
"Oi...
-Mouais, je vais te regarder faire, ça sera drôle.
-Connard."
Puis il accola sa bouche à une de mes oreilles.
"Tu t'habilles pas alors... J'ai envie abruti."
    Il dut attendre que les autres soient sortis.
"Mm ? Tu veux pas toi ?
-Pas particulièrement, le narguai-je.
-T'inquiète, je vais y remédier."
Il déposa un baiser dans le creux de mon cou, puis me mordilla. Ses mains s'enroulèrent autour de ma taille et il colla son torse à mon dos.
"Mmm... J'ai envie de te prendre... Taiga...
-Nan... pas ici, ça sent le déo, je sens le déo, tu me les brises.
-Mais... Mon Taiga..."
Ses mains passèrent sur mon torse, titillèrent un de mes grains de chair.
"Arrête... A-arrête... Aomine...
-Je veux ton corps...
-La ferme, laisse-moi."
Il m'embrassa la nuque et s'écarta.
—————————————————————————————————————————————————————————————
Voilà j'espère que ça vous a plu ! Rendez-vous tout de suite pour connaître la vision d'Aho sur la relation naissante et pas forcément durable qu'il entretient avec Kagami. Bye, Kagamine

Coéquipiers ennemisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant