Chap. 14 Doute

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Bon ben le voilà comme promis. Un petit problème de sentiments (si ça vous rappelle quelque chose...)... De l'amour, de la rivalité... de la peur... Bref, plein de trucs que j'ai pas envie de vous spoiler ! Bonne lecture !
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Chap. 14 Doute

[Aomine]
    On me secoua ; je grognai avant de sentir deux bras m'entourer. Je souris et me blottis un peu plus contre cette source de chaleur. Musclé...
"Aomine, debout.
-La ferme... Laisse-moi dormir.
-Pas sur moi, gémit le rouge.
-Si... T'es agréable comme oreiller..."
Il me repoussa et récolta une morsure dans le cou.
"Soit tu bouges pas, soit on baise. Je te laisse le choix.
-J'hésite...
-Mm ? Vraiment ?
-Ouais... Je te laisse choisir."
J'ouvris les yeux et lui bondis littéralement dessus.
"Abruti."
    Nous passions notre temps à faire l'amour et à nous battre, il n'y avait que ça dans notre vie. Et les marques que j'avais sur le corps ne me rendaient que plus heureux.

    Un bras autour de ses épaules, je souris à Kise. Une fois de plus, nous l'avions battu.
"Tous les deux, vous êtes trop forts pour moi.
-Tu ne m'as jamais battu, Kise. Et Taiga a le même niveau que moi, assurai-je.
-Nan, tu me bats toujours.
-Oui c'est vrai."
Il leva les yeux au ciel et repoussa mon bras.
"Momocchi, Aominecchi, Kagamicchi, ça vous dit d'aller au café ? Et après on va jouer ensemble !"
Ce n'était pas vraiment une question.
    Le Maji Burger du quartier fit l'affaire.
"Bon, vous nous expliquez ?
-Quoi ?" m'amusai-je.
Le carmin soupira en me donnant un coup d'épaule pour que je retire ma main de sa cuisse.
"Arrête de me pousser, je vais tomber de ma chaise ! À cause de toi je peux même pas manger mon burger !
-Connard, grinça le lycéen.
-Vous nous expliquez ? reprit le blond.
-Quoi ? Y a rien à expliquer... souris-je.
-Et entre vous deux, y a rien à expliquer ?"
    Je tirai violemment le t-shirt du rouge, attirant celui-ci à moi. Je l'embrassai durement, pressant mes lèvres contre les siennes avec violence. Le jeune homme s'écarta, les iris noirs.
"Je vois pas ce que vous voulez dire... répondis-je, les yeux plantés dans ceux de mon amant.
-Mais c'est cool tout ça ! Ça fait longtemps que vous êtes ensemble ?
-Nan, quelques semaines, je sais pas vraiment, un mois peut-être."
Le dunkeur me donna un petit coup de genou, me faisant tourner le visage vers lui.
"Quoi ?"
Il avait envie, je le compris tout de suite. Je collai ma bouche à son oreille.
"On rentre vite, t'inquiète."
Il opina avant d'enfoncer ses dents dans son burger.
    "Ça a pas l'air d'être l'amour fou tous les deux, remarqua la rose.
-Effectivement, c'est pas trop ça, ris-je. Enfin, je pense qu'on va bientôt y aller nous deux, parce qu-
-Nan, c'est bon."
J'écarquillai les yeux et tournai le visage vers l'américain dénué de tout désir. Je ne compris pas ; avais-je dit quelque chose de mal ?
"Oi Taiga...
-On se le fait ce match ?"
Non, peut-être m'étais-je juste trompé.

    "Oi Aomine, il faut qu'on parle.
-Taiga..."
Je passai une main dans son dos et le pressai contre moi, caressant une de ses joues. Il se défit de moi.
"Arrête. Arrête de faire l'hypocrite.
-Quoi ?
-Fais pas comme si tu comprenais pas, souffla-t-il.
-Je t'assure, Taiga, je comprends pas."
Je saisis un de ses bras et l'attirai à moi. J'étais paniqué.
    "Taiga... Mon Taiga...
-Arrête putain !
-Explique-moi, j't'en prie !"
Je soupirai et embrassai le bout de ses lèvres.
"Je t'aime Aomine."
Pourquoi me disait-il cela ?
    "Je veux pas que tu penses que notre relation est uniquement sexuelle. Parce que pour moi, c'est loin d'être le cas."
Je pris son visage en coupe.
"Abruti, j'ai cru que tu voulais casser... Moi aussi je t'aime, je te l'ai pas assez dit quand j'ai essayé de te le faire comprendre ?
-Si... c'est juste que... je sais pas... T'as l'air tellement orienté vers le cul...
-J'aime ça... et encore plus avec toi..."
Il m'embrassa en souriant, puis me poussa dans la chambre.
"Montre-moi alors."

    Il me plaqua contre la porte et apposa brutalement ses lèvres à mon cou. Mes mains se cachèrent dans ses cheveux, je gémis en le sentant me mordre, tenter de tirer sur la peau.
"On pourrait nous voir... geignis-je.
-Je sais.
-Ça t'excite, petit pervers ?
-Ouais."
Il passa une main sous mon haut, contre mon torse. Le dos arqué, félin, je le laissai faire.
    Une main caressa mes fesses et j'embrassai le front du rouge mordillant ma pomme d'Adam. Je sentais mon corps parcourut de toute part, effleuré. C'était orgasmique de le sentir sur moi.
"Taiga..."
Il saisit ma langue entre ses dents, la tira, la dévora. Je gémis.
    Il souleva mon haut et pinça un de mes grains de chair avant de le cacher dans sa bouche. Il le mordilla et le suçota avec application.
"Taiga..."
Il sourit contre ma peau.
"Je vais te faire l'amour, Aomine."
Je me laissai faire, caressant juste ses cheveux et son dos.
    La porte s'ouvrit.
"Oh putain !
-Laisse Wakamatsu... gémis-je en attirant le bel homme à mes lèvres. Taiga..."
On entendit un claquement sourd nous arrachant un sourire à chacun.
    "Aomine, on devrait peut-être repousser ça...
-Non..."
Il me poussa dans la douche.
"Tu voulais pas repousser ça ?
-Nan, pas vraiment, souffla-t-il en déposant ses lèvres sur mon ventre. On va bien s'amuser... Petit pervers..."
Je remontai son visage au mien et embrassai son cou avec tendresse.
"J't'aime Taiga."
Sa main tomba dans mon short, me caressa.
"Encore.
-Taiga...
-Plus fort, susurra le numéro 10 en mordillant mon oreille gauche.
-Taiga ! Prends-moi putain !
-J'en demandais pas tant... Mais je vois pas comment je peux exaucer ta demande...
-Connard," grinçai-je en me collant à lui.
Je soulevai une jambe contre une de ses hanches et baissai nos short pour m'empaler sur le membre tendu du bel adonis.
"Attends, ça va faire mal.
-Taiga..."
Je ne l'écoutai pas. Oui, ce fut douloureux, mais pas uniquement.
"Oh putain c'est bon... gémis-je.
-Ça va ?
-Oh que oui."
Je m'emparai de ces lèvres et amorçai de lents mouvements de hanches sur les siennes. Délicieux.
    Une zone heurtée, des geignements soupirés, je mordis sa bouche et me cramponnais à lui. Sous le plaisir, de plus en plus intense, nous nous libérâmes ensemble.
"Mon Taiga..."
Une main sur sa joue, je l'attirai à mes lèvres.
"Wakamatsu a tout entendu tu penses ?
-Ouais, sans doute, m'amusai-je. Et alors ? Ça te gêne ?
-Pas vraiment... Et si on recommençait là maintenant ?"
Je lançai nos vêtements hors de la cabine et lançai la douche.
"Je suis partant..."
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Et voilà ! Cette fic est terminée ! J'espère qu'elle vous a plu ! Rendez-vous très bientôt pour une nouvelle fic ! Bye, Kagamine

Coéquipiers ennemisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant