Protège-moi

Chapitre 1 : Partie 1

~Flashback~

Le cours d'histoire était enfin fini, et comme d'habitude, je me suis ennuyée comme pas possible. La journée était enfin finie, je sortais alors du lycée, ne voulant retrouver qu'une chose : mon lit. Je sortais mon téléphone pour écouter de la musique en rentrant, Nayeon étant malade et donc n'était pas là de la journée. En cherchant mes écouteurs, je me rendis compte que je ne les avais plus, ils étaient sûrement tombés de mon sac en sortant d'histoire, ce ne serait pas la première fois. En revenant en classe, le prof était parti, et j'allais chercher mes écouteurs, que je retrouvais par terre, près de ma place. J'allais passé la porte pour sortir quand j'entendis deux personnes se battre. Je passai doucement ma tête dans le couloir pour savoir qui c'était. A ma plus grande surprise, ce fut Jae, un intello avec des lunettes et plutôt discret, et Jungkook, le plus grand mystère de la planète. Jungkook tenait Jae par le col et l'avait plaqué contre le mur.

Jungkook : Ne l'approche plus compris ?

Jae : Tu me feras quoi si je la touche ?

Jae affichait un sourire, tandis que son adversaire le foudroyait du regard.

Jungkook : T'as pas intérêt à la toucher ! Si jamais je te revois à la suivre ou à la regarder je t'envoie direct au cimetière !

Jae rigola, et à mon plus grand désarroi, me remarqua. Jungkook suivi son regard, et moi toujours avec une demi-tête à travers la porte. Il lâcha Jae, qui continua de rigoler en partant, défiant son adversaire du regard. Celui-ci me regarda, toujours de son regard froid, puis parti.

***

Revenue à mes esprits, je pu voir que j'étais seule, Jungkook et Jae avait disparus, le chien était toujours dans mes bras.

Nayeon : Mei ?! Mei ! T'es où putain ?

Je répondais à Nayeon en me relevant, l'animal toujours dans mes bras.

Nayeon : Ah bah enfin ! Ça fait des plombes que je te cherche ! Tu foutais quoi ici ?!

Meilee : Ah, euh, pardon... Je... J'ai trouvé un petit chien errant.

Je relevai la tête en lui montrant ce que j'avais dans les bras, et elle souri en le voyant.

Nayeon : Il est trop chou ! Tu pense l'adopter ? Mes parents ne seraient pas d'accord de toute façon.

Meilee : Pourquoi pas, il ne m'a pas l'air agressif.

Nayeon : Pour le restaurant, ils n'ont plus de place jusqu'à au moins 21h, autant manger chez nous quoi.

Meilee : Pourquoi pas oui, on a qu'à rentrer, comme ça on s'occupera de lui.

Je serrais encore plus la petite boule de poil contre moi, puis on se mit en chemin pour rentrer chez moi, abandonnant l'idée du restaurant et du cinéma. Durant le retour, on n'arrêtait pas de chercher des noms à lui donner, tous plus farfelus que les autres. Enfin rentrées, mes parents étaient assis sur le canapé à regarder la télé, mon frère devait encore être avec ses « potes » pour je ne sais quelle soirée encore. En me voyant avec mon compagnon, ils ouvrirent grands les yeux, puis rigolèrent. Il était clair comme de l'eau de roche que c'est moi qui allait m'en occuper. On monta à l'étage puis nous occupions de ce petit être étrange qui allait accompagner ma vie.

Après l'avoir nettoyé dans la salle de bain, j'allais préparer un peu de nourriture, histoire qu'il ne meure pas de faim au bout de trois jours.

Nayeon : Si tu veux je peux aller acheter des trucs.

Meilee : Non t'en fais pas, et puis à cette heure-ci tout dois être fermé. J'irai demain matin avant les cours.

Quand je mis le bol d'eau que j'avais préparé devant lui, il se rua dessus, c'était très mignon à voir.

Nayeon : Au faite, tu t'es enfin décidé à lui choisir un nom ?

Meilee : Hum... pourquoi pas, euh...

Je repensais instinctivement à la peluche que j'avais quand j'étais petite et qui m'empêchait de faire et refaire le même cauchemar la nuit.

Meilee : Yeontan ?

Nayeon : Oh oui ! C'est trop mignon ! Comme lui !

Après avoir mangé devant la télé, Nayeon partie. J'allais dans ma chambre et sûrement continuer de regarder ce qu'on avait commencé, mais lorsque je m'allongeai sur mon lit, Yeontan monta dessus et s'allongea sur moi. Qu'est-ce que cette chose était mignonne. Toute fragile et faible. Je ne pus m'empêché de m'endormir en la regardant.