Chapitre 2 : Partie 2

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Les cours finis, j'allais enfin pouvoir rentrer au QG. Quelle idée de s'obliger à aller en cours, si Elle n'était pas là, j'aurai abandonné depuis longtemps. Je traversais les couloirs et passais le grillage du lycée. Génial, il pleut. En sortant je bousculai un homme, qui ne s'excusa même pas.

Kook : Tss, sérieux il y en a il faudrait qu'il se sorte la tête du...

En regardant derrière moi pour le voir, je pus voir qu'il avait un gilet noir et avait mit sa capuche. Je pus voir le logo se trouvant sur le dos du gilet, imprimé en blanc, absolument discret.

Kook : Day6...

Il semblait chercher quelqu'un du regard et trouva finalement sa cible, qui sorti du lycée. Meilee. Il la suivait, et moi je le suivais. Meilee ne semblait pas l'avoir vu et continuait de marcher rapidement pour rentrer chez elle le plus vite possible, ne voulant pas être mouillée.

Day6, vraiment un groupe d'incapables. Un de ces groupes qui sont fières de commettre des crimes et qui le montre bien.

Après quelques minutes de marches, il s'était bien rapproché d'elle, mais je ne pouvais plus le laisser faire. Je décidais de prendre un autre chemin pour arriver en premier.

Après quelques minutes de marches, je finis finalement dans une rue près de la maison de Mei. Si j'ai bien fait les choses, elle devrait arrivée bientôt, avec ce salaud derrière. Et ce fut le cas, lui étant un peu plus éloigné que ce que je pensais, et ça m'arrangeait.

Je me cachais à un croisement, attendant qu'elle arrive jusqu'à moi. Une fois qu'elle m'eut légèrement dépassé, je la pris rapidement par le bras et la tira jusqu'à moi, la cachant hors de la vue de son suiveur.

Mei : Yah ! Lâchez-m...

Je la coupais en mettant ma main sur sa bouche. Elle se débattait toujours, et étant dos à moi, elle n'avait pas encore vu qui est-ce qui la tenait. Elle me donna un violent coup de pied dans le tibia et je resserrai mes bras autour des siens pour l'empêcher de partir, la pluie rendant la chose encore plus compliquée. C'est vrai qu'à première vue, c'est moi qui paraissais le plus néfaste pour elle. Si elle savait...

Kook : Si tu continue comme ça je vais réellement m'énerver alors tu te tiens tranquille et tu attends sagement que je te lâche.

Elle s'immobilisa d'un coup et je lui indiquais d'un mouvement du coude de regarder le rue dont elle venait. Elle comprit ma manœuvre lorsqu'une voix d'homme se fit entendre, se rapprochant de l'endroit où nous nous trouvions. Il semblait au téléphone avec une personne. Plus il s'approchait, plus sa conversation devenait compréhensible.

?? : Non... Oui je... Préviens le chef... J'ai perdu la fille... je ne sais pas où elle est... je vais continuer de chercher dans le quartier. Elle n'a pas pu se volatiliser comme ça.

Il passait près de nous sans s'arrêter, une chance qu'il ne nous avait pas vus. Il raccrocha et continua de marcher.

Je passais ma tête pour voir s'il était bien parti puis desserrais mes bras, sans lâcher Mei, au cas où elle déciderait de s'enfuir.

Mei : Mais ça va pas la tête ?! Tu trouves ça normal toi d'arrêter les gens dans la rue et les retenir contre leur gré ?! On aurait dit un... un...

Kook : Vas-y, dis-le, t'en meure d'envie.

Mei : Comme... comme... Comme un violeur !

Kook : C'est tout ce qui t'es venu à l'idée ?

Mon ton neutre lui fit perdre toute contenance. Sa colère quitta son visage pour être remplacé par de la surprise, puis elle revint, se souvenant du pourquoi elle était là au départ.

Mei : Et puis pourquoi tu m'as arrêté ? J'étais tranquille moi !

Je me mis à sourire bêtement par sa réaction. Ses joues virèrent au rouge, tandis qu'elle s'énervait encore plus.

Mei : Pourquoi tu souris ? Arrêtes et lâches-moi !

Kook : Tu vois le gars qui est passé ?

Mei : Je ne vois pas le rapport !

Kook : Il fait du même groupe que Jae. Leur but c'est toi.

Mei : Qu'est-ce que tu raconte ? C'est du n'importe quoi ! Maintenant je veux que tu me lâches !

Kook : Il te suivait depuis le lycée, alors soit contente. Si je n'étais pas intervenu, tu serais peut être déjà morte.

Mei : Dans ce cas vous étiez deux à me suivre non ? Alors lâches-moi maintenant !

Elle tenta de retirer ma main coincé sur son poigné avec sa force de crevette, puis se ravisa, voyant qu'elle n'avait aucune chance.

La pluie tombait de plus en plus, on fut rapidement trempé de la tête aux pieds.

Mei : Je t'en pris Jungkook, j'ai pas envie de finir malade, laisses-moi partir.

Mon téléphone commença à sonner et je décrochai difficilement avec ma main libre.

Jimin : Ouais, Kook, il faut que tu rentre.

Kook : Plus tard, là je suis légèrement occupé.

Mei se débattait, elle tirait sur son bras, essayant même de me mordre.

Kook : Arrêtes où je te jette du haut d'un immeuble !

Jimin : Quoi ? Qu'est-ce que tue racontes ?

Kook : Non rien, ce n'est pas à toi que je parle.

Jimin : Enfin bref, dépêches-toi de rentrer, le leader veut nous parler. Tout de suite.

Il me raccrocha au nez, tandis que Mei essayait de s'enfuir, quitte à se faire arracher le bras.

Kook : Bon changement de plan. Tu viens avec moi.

Je tirai vivement sur son bras pour qu'elle me suive, mais elle tomba à terre.

Mei : Quoi ?! Jamais de la vie !

Kook : On ne discute pas les ordres du Lord.

Mei : Mais pourquoi tu t'obstine à me faire chier moi ? Trouves-toi une autre fille, je ne suis pas intéressée.

Kook : Tu crois que tu m'intéresse ?

Elle se releva et continuait de forcer pour partir.

Mei : Jamais je n'irai avec toi, même sous la torture ! Donc maintenant tu me laisses partir et tu rentre chez toi !

Kook : Je suis désolé, mais tu es décidément trop bavarde.

Je n'hésitais pas une seconde et la frappait au ventre, comme la dernière fois. Elle retomba à terre, mais cette fois, je continuais, histoire qu'elle se calme réellement.

Elle ne bougeait maintenant presque plus, et j'entrepris de la porter sur une épaule jusqu'à ma voiture. Je la posais sur la banquette arrière vu qu'elle s'était endormie. Du moins je l'espère. Du mascara avait coulée de ses yeux montrant qu'elle avait pleuré.

Je me mis au volant et l'emmenait au QG. Le leader n'acceptera surement pas cette décision, mais tant pis si je me fais virer. Au moins elle sera en sécurité.

Protège-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant