Un amour d'Alpha

Chapitre XVIII - Le manque en moi

PDV Elia

Voilà deux mois que je vis chez Hunter, il est vraiment adorable, que ce soit au travail ou à la maison. Cet homme est un ange tombé du ciel, c'est comme si, il savait à l'avance se qui va se produire et anticipe tout.

Mes notes sont revenu à la normal, j'ai "repris goût à la vie" mais ce n'est pas encore ça, j'ai toujours se manque en moi, comme s'il me manquait une partie de moi que l'on m'aurait arraché.

Je ne saurais dire où j'en suis actuellement, mais je n'ai pas envie de décevoir les gens qui m'entour, ils font tellement pour moi que je ne peux me permettre de broyé du noir.

Cette semaine je suis en vacances, je passe mon temps à la bibliothèque et au Diners. Parfois je retourne dans mon petit jardin secret, j'ai toujours dans l'espoir de l'y retrouver. Mais comme à chaque fois, ma déception prend la place de mon espoir. Il n'est pas là, il ne reviendra pas.

J'ai du mal à l'accepter, d'accepter cette séparation sans en comprendre la raison. J'ai beau chercher je n'en vois pas le pourquoi.

A vrai dire, cet abandon à été brutal pour moi, il a rouvert une porte en moi, lâchant mes plus profonds démons, ma plus grande blessure.

Je me pose beaucoup de question, qui suis-je au final ? Pourquoi les gens m'abandonnent-ils ? Est-ce que quelque chose ne va pas chez moi ? Et cette marque, représentent-elle quelque chose ?

Je me dis qu'il y'a forcément une logique à tout cela, enfant je me fais abandonner par mes parents, et par la suite par l'homme que j'aime. Ce n'est pas un hasard, il y'a quelque chose que j'ignore, la pièce manquante à ce puzzle.

Je me suis mise à faire des recherches sur mon passé, je veux savoir qui je suis vraiment et pourquoi m'a-t-on abandonné. 

J'ai repris contact avec l'orphelinat où j'ai grandi, j'ai un rendez-vous avec eux aujourd'hui. Je suis stressé au plus haut point, je n'en ai parlé à personne, j'ai déjà de la peine à me comprendre et a comprendre mon geste alors qu'aurais-je bien pu dire pour expliquer se revirement soudain ?

Garé devant la maison de mon enfance, mes mains sont moite, j'angoisse à l'idée de revenir ici et d'y découvrir une chose qui pourrait ne pas me convenir voir m'effrayer.

Je suis assise dans le bureau de la directrice, mon stress est au summum actuellement, la porte s'ouvre, elle s'avance jusqu'à son bureau et s'assied face à moi.

Son regard est toujours aussi dure qu'à l'époque, elle me faisait peur. Elle se racle la gorge avant d'entamer le dialogue.

Directrice : Et bien que me vaut l'honneur de votre visite ?

Elia : J'aurais voulu avoir des renseignement

Directrice : Sur quoi donc ?

Elia : Sur moi. 

Directrice : Hum, et que voulez-vous savoir ?

Elia : D'où je viens, pourquoi m'a-t-on laissé ici. Ce genre de chose...

Directrice : Et bien je vais reprendre votre dossier. Attendez ici un instant.

Les minutes passent, j'angoisse tellement... Je vais peut-être enfin en apprendre plus sur mes origines, sur qui je suis réellement et pourquoi j'ai atterrie ici.

Elle revient avec mon dossier, elle se réinstalle sur sa chaise et ouvre ce qui pourrait être la boite de pandore pour moi.

Directrice : Alors, Elia Trils nom de famille donnée par l'orphelinat, date de naissance inconnu hormis l'année, née en 1990. Vous venez sois disant d'une ville se nommant Nunavut au Nord du Canada. D'après les notes du médecin vous deviez avoir dans les 10 mois quand vous êtes arrivé parmi nous.