PROLOGUE

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Bienvenue sur ma nouvelle fanfiction ! C'est la première que j'écris sur BTS. J'espère que cette histoire va vous plaire ! L'histoire va se concentrer sur Suga et sur le couple V/Jungkook mais les autres membres du groupe ont leur place dans l'histoire. J'ai essayé de la faire la plus originale possible. J'ai ajouté une touche de fantastique parce que je pense que c'est le genre que je maitrise le plus (pour moi cela offre une grande liberté). N'hésitez pas à donner vos avis, positifs comme négatifs. Un vote fait toujours plaisir et cela me permet de mieux connaitre mes lecteurs et d'aller voir en retour ce qu'ils écrivent, s'ils écrivent. Je réponds toujours aux commentaires. J'espère que vous continuerez et apprécierez votre lecture. 

Un grand merci à stilltoobasic pour la couverture !!!

Bonne lecture ! 

Vivienne

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Londres, 1854

Elle ne portait qu'une simple robe blanche qu'elle avait cousu elle-même en cachette, la nuit, quand tout le monde dormait, à partir de chutes de tissus qu'elle avait eu pour quelques pièces chez une vendeuse de la rue marchande. Il pouvait voir la délicatesse de ses mains dans les coutures discrètes qui reliaient les différents morceaux de tissus. Elle avait fait un travail remarquable et elle était, à ses yeux, la plus belle mariée du monde.

La lueur des bougies faisait resplendir sa peau et ses yeux. Ses longs cheveux noirs transparaissaient sous le fin voile de vieille dentelle. Oui, elle était la femme la plus belle du monde.  

Alors qu'elle avançait vers lui, le temps s'était arrêté. Ni le prêtre, ni ses frères n'appartenaient à cette réalité, à ce monde merveilleux dont elle et lui étaient les uniques habitants. Il voyait en son sourire timide mais radieux leur avenir qui s'étendrait sur plusieurs vies. La mort ne pourrait pas les séparer.

Le temps reprit son cours quand elle le toucha, quand sa main glissa dans la sienne. Et en un instant, ils étaient mariés. Désormais, ni la loi, ni son père ne pourraient les séparer. Elle quitterait avec lui ce pays qu'elle haïssait tant, celui qu'on lui avait imposé en l'arrachant au sein de sa mère. Ils seraient heureux en Asie. Ils ne pouvaient que l'être. Et sa famille finirait par l'accepter. Elle était belle, intelligente et asiatique. Elle n'était certes pas d'une bonne famille, elle n'avait pas de famille, mais il serait bien vu par les plus pauvres que l'héritier de la famille Do se marie par amour et non par intérêt. Les familles pauvres feraient tout pour rendre leurs enfants les plus désirables possible dans l'optique que l'un des autres enfants tombe amoureux. Toutes les familles seraient irréprochables. C'était la raison pour laquelle il savait que son père et sa mère finiraient par l'accepter.

Ils sortirent de l'église sous le regard de Dieu accompagnés de leurs témoins, ses frères.

Et ils moururent, tous les quatre, sous les lames anglaises.

Séoul, 2014

Cela faisait déjà cent soixante ans que j'étais entrée dans la famille Do. Quand j'étais arrivée en Corée, seule et veuve, mon âme et mon cœur ne connaissaient que l'innocence et la douleur. Je ne comprenais pas encore ce qu'il m'arrivait, ce que j'étais, pourquoi je n'étais pas morte, moi aussi. Je ne garde que très peu de souvenirs de ce qu'il s'est passé une fois que nous avions tous les quatre franchit la porte de l'église. Je me souviens d'avoir eu mal, d'être tombée et de n'avoir pas saigné. En rêve, je vois souvent le visage de cette jeune femme, celle qui avait pris mon visage entre ses mains. Elle pleurait. De joie, mais aussi de compassion. Sans doute était-elle comme moi, ou sans doute avais-je hérité de sa malédiction.

Cela faisait cent soixante ans que je vivais, figée dans le temps, avec le même visage, les mêmes yeux, la même bouche, celle la même qui avait scellé mon union il y a cent soixante ans. Et cela faisait cent soixante ans que je veillais sur la famille Do et sur leur fortune qui avait été mienne quand tout les hommes Do étaient morts, ce jour-là, en Angleterre. J'étais le secret et la personne la plus respectée de la famille. Les membres de cette famille étaient assez formidables pour que je regrette chaque jour de ne pas partager leur sang et de n'avoir pas aidé à la préservation de la lignée.

Mon immortalité n'était pas ma malédiction. Ma malédiction était de retrouver chaque demi-siècle la réincarnation de mon époux, de l'aimer, d'être aimée par lui, et de le voir mourir encore. C'était le Destin, ce dieu cruel, qui nous mettait toujours sur la route de l'autre. Quarante-neuf années après sa mort précédente, il me revenait, quoi que je veuille, quoi que je fasse, quelle que soit ma souffrance. Parfois, il tombait amoureux de moi au premier regard, son âme particulièrement réveillée au cœur de son corps de chair. Parfois, il se refusait à moi, pendant un temps, terrifié de ses sentiments étranges, sans doute.

Mais en ce début d'année, 2014, voilà que cinquante-et-une années s'étaient écoulées depuis sa dernière mort et il restait introuvable. Le Destin m'avait abandonné.

Jusqu'à ce soir-là, celui où pour la première fois j'acceptais de sortir de la maison familiale pour accompagner So-Rah à un concert. Elle était mineure, personne ne pouvait l'accompagner, je m'étais portée volontaire. A moi seule je pesais plusieurs dizaines de millions de Dollars, je n'avais pas besoin de travailler comme ses parents et ses oncles et tantes. Cela m'avait paru être une bonne idée. Jusqu'à ce que le concert ne commence, que la première chanson ne résonne. Le Destin l'avait enfin mis sur mon chemin. J'avais senti sa présence avant que les lumières ne s'allument complètement. Mes yeux se posèrent sur son visage et je cru défaillir. Il était là, identique et à la fois tellement différent. Et il était célèbre. Et des centaines de voix dans la salle hurlaient son nom. Et pour lui, je n'étais qu'un regard parmi tous ceux rivés sur lui à cet instant.

J'avais eu envie de m'éloigner de lui. Le perdre encore une fois aurait été trop dur. Mais je ne pouvais pas partir. Alors j'ai seulement fermé les yeux, laissant silencieusement couler des larmes sur mes joues à chaque fois que sa voix retentissait.

En sortant du concert, j'avais pris une décision. Mon âme-sœur appartenait au groupe tant apprécié des BTS, alors il fallait que moi aussi, je devienne célèbre.

C'est ainsi que quatre ans plus tard mon nom, Do Dah-Na, fut connut de tous. Et c'est ainsi que, légitimement, le Destin scella mon avenir à celui des BTS.

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Donnez vos avis et votez! 

Bisous, 

Vivienne 

Do (BTS : Suga, Vkook) TerminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant