Deux mois plus tard
- Moi ! On va chez Slimani boire un coup, ça te tente ?
Moi se retourna. Qui était l'idiot qui avait interrompu le fil de ses pensées ? Derrière elle se tenait un jeune homme dont les cheveux brun étaient savamment décoiffés. Jules. Bon...c'était pas si grave après tout, un café et Jules lui feront surement du bien.
- J'arrive.
Elle se dirigea vers lui en souriant. Il était vraiment craquant. Quand elle arriva à sa hauteur, il passa un bras autour de ses épaules et lui raconta une blague. Moi rit. Ils furent vite rejoins par une dizaine de lycéens qu'elle ne connaissait pas. Peu importe du moment qu'elle était avec Jules. En se dirigeant vers le repaire des lycéens, elle repensa à ce que sa mère lui avait dit ce matin. Elle se rappelait encore l'amour dans sa voix quand elle lui avait dit de se couvrir. Pourtant elles s'était disputées hier soir. C'est fou cette capacité qu'ont les parents pour tirer un trait sur le passé. Jamais elle ne pourrait faire ça. Oublier la rancœur, la colère et pardonner. C'était impossible. Moi ne savait pas pardonner. Elle ne donnait jamais de deuxième chance.
- Moi ?
La voix de Jules la tira de ses réflexions.
- Oui ?
- Je te demandais si tu étais au courant de ce qui c'était passé hier.
- Hier ? Non.
- Un bâtiment du Ministère des naissances à explosé. La police pense que c'était un acte des classe 0. Ton père ne t'en a pas parlé ?
- Non.
Moi n'aimait pas quand les autres parlaient de son père. Disons que les relations entre eux deux étaient plutôt tendues. Il n'appréciait pas le fait qu'elle sorte le soir avec ses amis. Alors la plupart du temps elle faisait le mur. Mais lundi dernier il avait ouvert la porte alors qu'elle partait. Je vous passe l'engueulade, les voisins peuvent témoigner. Enfin bref. Jules la regarda, perplexe.
- Ton père est pas le Ministre des Naissance pourtant ?
Et voilà. Il l'avait dit. Tout les autres se retournèrent, bouche bées. Moi adorait être le centre de l'attention. Elle aimait quand les gens la fixaient, en admirant ses longs cheveux blonds. Elle aimait quand ils la complimentaient sur ses notes, plus que bonne. Mais elle n'aimait pas quand ils la regardaient surpris d'apprendre qui est son père. L'homme qui décide du destin des autres. Très aimé chez les classes 3 et 2, mais haït chez les 1 et les 0.
- Tu es la fille Bloom ?
Le garçon qui avait parlé avait les cheveux noir ébène et les yeux exactement de la même couleur. Il portait des vêtements trop grand pour lui. Il fixait Moi du regard comme si il cherchait au fin fond de son âme qui elle était.
- Ouais. Et alors ça te pose une problème peut être ?
- Non.
Il la fixait et elle le fixait. La fille la plus populaire du lycée et le garçon sorti de nul part. Jules se racla la gorge. Alors le garçon sourit comme si la chose qu'il cherchait depuis des années était enfin à sa portée. Il inclina doucement la tête en direction de Moi et s'en alla. Moi était gênée. Jamais un garçon n'avait osé soutenir son regard. Pourtant celui-ci n'avait pas eu l'air intimidé le moins du monde. Ce garçon l'intriguait
- Jules ? dit-elle, c'est un ami à vous ?
- Non. Je ne l'ai jamais vu.
Alors qui était ce garçon ?

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Moi
Ciencia Ficción2 138. Un monde injuste. Une révolte d'oubliés. Une fille de riches. Un secret sur le point d'être révélé. Des larmes, du sang et des cendres. °• L'heure de la rébellion à sonné •°