Quand la femme fut partie, Moi monta dans sa chambre et s'enferma. Elle se sentait pleine d'une énergie nouvelle. Elle alluma sa télé et regarda les informations. Comme hier les rebelles avaient fait exploser des bâtiments, bloquer des rues et afficher des banderoles. Mais cette fois, Moi les comprenait et était même d'accord avec eux.
Alors dans à la lueur d'une lampe de torche, elle sortit de la maison et se rendit dans la grande avenue qui longeait le Ministère des Naissances où travaillait son père. Là, elle sortit la bombe de peinture qu'elle avait pris dans son sac et tagua la devanture du bâtiment. Puis elle recula de trois pas pour admirer son œuvre. Parfait pensa t-elle.
Le lendemain, avant de partir au lycée elle regarda les infos. La présentatrice annonçait les titres. Le premier reportage commença. La voix du journaliste annonça que ce matin, les habitants de la capitale avaient put voir un tag sur la façade du Ministère des Naissances. Le tag à l'encre noire disait : Mort à l'inégalité ! D'après les autorités, cela est surement l'œuvre d'un adolescent de classe 3 car la peinture utilisée ne peux être trouvée que dans un magasin des environs. Moi sourit. Cette nuit avait était magique.
Une fois qu'elle fut habillée, elle descendit les escaliers pour dire bonjour à ses parents. Mais alors qu'elle arrivait dans le salon elle vit qu'ils n'étaient pas seuls. Plusieurs agents fédéraux se trouvait dans le salon avec eux. Quand elle la vit sa mère éclata en sanglots et se précipita vers elle pour la serrer dans ses bras mais elle parut se raviser et lui sourit simplement. Moi était perdue. Que ce passait-il ?
- Maman ? Qu'est ce qui ce passe ?
- Vous êtes bien Mlle Moi Bloom ? demanda l'agent fédéral
Perdue, Moi regarda sa mère mais celle-ci évitait son regard. Alors elle planta le sien dans celui de l'agent.
- Oui. Pourquoi ?
- Veuillez nous suivre s'il vous plait.
Il fit un signe aux autres qui s'avancèrent vers Moi en tenant leurs armes. Elle commença à paniquer.
- Pourquoi ? J'ai rien fait !
- Vous aller être jugée pour avoir tagué un message anti-système sur le mur du Ministère des Naissances. Vous êtes accusée de faire partie d'un groupe de rebelles. Suivez nous sans opposer de résistance s'il vous plait.
Moi regarda ses parents dans l'espoir qu'il disent quelque chose. Ils allaient les empêcher de l'emmener, elle ne pouvait pas aller en prison. Pas pour un petit tag de rien du tout ! Elle chercha le regard de ses parents mais quand elle croisa celui de son père ça lui fit l'effet d'un coup de poing. Il la regardait comme si elle n'était pas sa fille mais un monstre qui aurait pris son apparence. Sa mère elle, pleurait à chaude larmes. Aucun des deux ne fit le moindre geste dans sa direction.
Alors elle laissa les agents lui attacher les poignets et l'emmener hors de la maison. Dehors, une voiture les attendaient. Ils la firent monter dedans et elle démarra. Moi était en état de choc. C'était impossible ! Comment sa vie avait-elle put basculer en seulement 1 nuit. Pourtant elle ne regrettait pas son geste. Elle regrettait que cet incident lui ai révélé la véritable nature de ses parents. Ils n'avait pas bougé le petit doigt pour l'aider. Son père étant le principal concerné aurait put dire qu'il ne portait plus plainte. Mais il ne l'avait pas fait.
Soudain la voiture s'arrêta. Ils étaient arrivés. La porte s'ouvrit et un agent tira Moi hors de la voiture. Ils étaient devant la Prison et des centaine de gens étaient rassemblés pour voir qui était celui qui avait osé désobéir au Gouvernement. Quand Moi sortit enfin de la voiture, les flash l'agressèrent, il y avait des journalistes partout et autour d'elle les gens la huait.
- Ingrate !!
- Tu es indigne !!
Moi n'arrivait pas à voir qui avait crié ça. Elle baissa la tête pour que personne ne remarque qui elle était. Trop tard.
- Hé mais c'est la fille du Ministre Bloom !!
Tout le monde se tut. Les gens la dévisageait pour s'assurer que c'était bien elle. Conscient du malaise, les agents fédéraux la poussèrent en avant. Mais alors que Moi avançait, les gens hurlèrent. Ils étaient paniqués. Mais par quoi ?
- Plus personne ne bouge !! Mes complices ont la plupart d'entre vous dans leur viseur.
Moi releva la tête. Qui avait parlé ? La voix venait de nul part et de partout en même temps. Pourtant elle vit que la foule laissait un espace de libre et que cet espace se transformait peu à peu en chemin. Et bientôt un homme encapuchonné s'avançât vers eux.
- Si vous ne voulez pas que la moitié des gens présent meurent, vous allez relâcher Mlle Bloom.
Les agents parurent étonnés d'une telle demande mais l'enjeu étant trop important, ils poussèrent Moi en direction de l'inconnu.
- Très bien, continua t-il, maintenant nous allons partir et je vais vous demander de ne pas nous suivre. Compris ?
Les agents acquiescèrent. Alors l'homme fit signe à Moi de le suivre vers une voiture qui attendait là. Ils montèrent tout les deux à l'arrière et la voiture démarra. Elle fonça à travers la foule évitant de justesse les gens. L'homme à la capuche crocheta les menottes de Moi et les mit dans sa poche. Puis il se tourna vers elle et retira sa capuche. C'était le garçon de la dernière fois, celui avec les cheveux et les yeux noirs. Il regardait Moi en souriant.
- Merci, murmura t-elle, merci de m'avoir aider.
- Mais c'est normal, lui répondit-il, on ne laisse jamais l'un des notre dans le pétrin. Surtout quand il à fait une superbe action.
Moi rougit. Elle était encore sous le choc mais elle était fier qu'il la considère comme une rebelle. Il la fixait toujours.
- J'ai entendu dire que tu partageais nos idéaux ?
- Oui.
- Et que tu avais aidé une femme qui se faisait malmener par certain de tes amis.
- Vous êtes bien informés.
- Nous avons nos sources.
- Est ce que je peux te poser une question ?
- Vas-y.
- Comment ont-ils su que c'était moi pour le tag ?
Le garçon sourit.
- Ce quartier est truffé de caméra. Encore une chose que le gouvernement cache.
Il regarda Moi. Dans ses yeux il pouvait lire une détermination sans faille. Il lui tendit la main.
- Théodore
Moi regarda sa main tendue. Puis elle le regarda lui. Elle savait qu'elle pouvait lui confiance. Elle lui serra la main.
- Moi
-Bienvenue chez les rebelles Moi.
Voilà le chapitre 4 ! J'espère que l'histoire vous plait ! N'hésitez pas à laisser un commentaire pour me dire ce que vous trouvez bien ou non !!!!
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Moi
Science Fiction2 138. Un monde injuste. Une révolte d'oubliés. Une fille de riches. Un secret sur le point d'être révélé. Des larmes, du sang et des cendres. °• L'heure de la rébellion à sonné •°