La légende des descendants 3

Chapitre 21

Daren se réveilla de sa courte nuit avec un horrible mal de crâne. Il se leva, le muscles encore endoloris du séjour qu'il avait fait au purgatoire et se pencha par dessus le pot d'eau dans le coin de sa tente et s'aspergea le visage. La fraîcheur du liquide sur sa peau le réveilla complètement et il s'habilla avant de sortir.
Xena était déjà debout et discutait avec Rosso. Autour de lui, Daren voyait ses visage qui lui était encore inconnu. Beaucoup de gerudos et une tribut de gorons. Il supposait que son père avait prit des dispositions en son absence pour récupérer des alliés.
Xena lui sourit ce qui incita le jeune homme à aller vers elle. Rosso s'écarta pour le laisser passer.
- Salut, petit. Alors, comme ça c'est toi qui as conquis le coeur de la princesse. Si tu lui brise, j'en ferai une affaire personnel.
Xena éclata de rire sous le regard confus de Daren et le goron l'imita.
- Je ne trouve pas ça drôle. Bougonna Daren.
- Oh que si. Fit la princesse. Au faite, tu as entendus parler les villageois ?
- Non, qu'est-ce qu'il y a ?
- Sheik a quelque chose d'important à annoncer.
Daren s'appuya contre un arbre et se frotta le menton.
- Si tu veux mon avis, ce type est louche.
- Tu crois qu'il cache quelque chose ? Demanda Xena au jeune homme.
Rosso sourit et avant que Daren n'ouvre la bouche, il prit la parole.
- Vous allez le découvrir assez tôt. Dit-il en leur indiquant d'un signe de tête les villageois qui se rassemblaient.
Daren et Xena échangèrent un regard et se faufilèrent dans la foule.
Sheik était au centre de l'attention, Impa non loin derrière. Daren vit son père devant la foule et quelque chose dans son attitude lui déplu.
- Chères hyruliens. Les élus on récupéré l'arc et les flèches de lumière. Annonça le blond.
Des applaudissements pleuvaient en tous sens et Sheik leva la main pour faire taire le bruit.
- Nous allons maintenant pouvoir passer à l'action et éliminer Ganondorf définitivement !
À nouveau des cris de joies retentirent.
- Mais d'abord, il vous faut votre reine pour vous guider. Que serait un peuple sans sa reine ? Que serait une reine sans son peuple ? Je vous ai dit, mes amis, que Zelda se cachait et attendait le bon moment pour vous rejoindre. Aujourd'hui, elle est prête à sortir de sa cachette.
Daren regarda la scène qui se jouait sous ses yeux avec appréhension. Sheik brandit une noix mojo et la jeta de toute ses forces à terre. Une fumée s'éleva, brouillant la vue de tous. Daren ferma les yeux, s'attendent à ce que Sheik ne soit plus là une fois la fumée évaporée. Il s'était joué d'eux et maint il se faisait la malle.
Mais Daren fut surprit lorsqu'il ouvrit les yeux. En effet, Sheik avait disparut. À la place se tenait la reine Zelda.
Le coeur de Daren rata un battement. Il vit son père se tendre et il se demanda s'il était au courant depuis tout ce temps.
- Je vous ai caché la vérité pour vous protéger. Reprit Zelda. Mais maintenant, je suis ici pour reprendre mes droits !
Une foule d'exclamation s'éleva et Daren tourna les talons. Il sentit Xena le retenir mais il se déroba. Le monde tanguait autour de lui. Il se dirigea vers son père.
- Tu le savais ? Lui demanda-t-il.
- Oui.
- Et tu n'as rien dit.
- J'ai promis de me taire. Elle veut te parler.
Daren passa devant son père, fermé à toutes propositions.
- Non. Dit-il sans se retourner.
- Daren...
Le concerné se retourna et Link vu la rage sur son visage.
- Cette femme m'a abandonné !! Je refuse de lui parler. Cracha t-il avant de s'en aller.
Xena qui avait vu la scène, lança un regard désolé à Link et rejoignit Daren en courant.
- Link ?
Le blond se retourna et vit Zelda qui l'interrogeait du regard. Elle était toujours aussi belle. Depuis le temps qu'il ne l'avait pas vu, il se rendit compte qu'elle lui avait manqué.
Link se prit la tête dans la main et soupira.
- Ça ira mieux plus tard. Va le voir.
Zelda hocha la tête et hésita.
- Et toi...tu va bien ?
Il se rapprocha d'elle et planta son regard bleu azur dans le sien.
- J'aimerais pouvoir te dire oui.
Il tourna la tête vers la tente de son fils puis il s'en alla, laissant seule Zelda.
Elle rassembla ses jupe et se dirigea vers son fils. Son coeur battait à la chamade. Et dire qu'il y a encore peut, elle tenait un petit être sans défense dans les bras. Maintenant c'était devenu un beau jeune homme qui défendait les autres. Elle avait raté tous les instants de sa vie et elle n'était pas sûre qu'il veuille les rattraper.
Elle allait entrer mais elle s'arrêta à l'entrée de la tente. La voix de Xena lui parvint aux oreilles.
- Je sais ce que tu ressens. Mon père n'était pas là pour moi non plus. Mais je sais qu'il a fait ça pour me protéger et je ne lui en veux pas de l'avoir fait.
- Alors pourquoi tu l'évite ? Demanda Daren.
Xena inspira une grande bouffée d'air.
- Parce que je n'ai jamais eux de père. J'ai peur, ça parait tellement irréaliste. Et puis....toutes ces rumeurs sur lui, j'ai peur de connaître la vérité.
Daren la prit dans ses bras et elle posa la tête sur sa poitrine.
- Il nous faudra du temps pour accepter. Lui dit-il.
C'est à ce moment que Zelda entra. Daren se releva, le regard indéchiffrable.
- Je vais vous laissez. Dit Xena avant de s'éclipser.
Il y eut un long silence pendant lequel mère et fils se dévisagèrent sens oser ouvrir la bouche. C'est Zelda qui rompit le silence.
- Daren....
- Ce n'est pas parce que vous êtes reine que je vais accepter et me taire.
- Je...je voulais simplement te parler. Après toutes ces années, tu m'as terriblement manqué.
- On ne se connaît pas, vous m'avez abandonné et maintenant vous voulez que je vous appelle maman ?
- Non, c'est faux je ne t'ai pas abandonné !! Je t'ai confié à ton père pour de bonnes raison.
- C'est ce qu'il m'a dit, oui.
- Durand toute ces années j'ai pris des nouvelles de toi, je n'ai jamais cessé de penser à toi. Je vivais dans l'espoir qu'un jour on se retrouve. Il y a eut des moments où j'ai regretté mon choix, où je voulais tout abandonné. Mais ça signifiait te condamner. Je sais que rattraper toutes ces années sera impossible, mais j'espère que quelque part j'ai une place dans ton coeur.
- Ma mère à une place dans mon coeur. Mais ma véritable mère est une fermière et elle m'a élevé dignement.
Zelda ferma les yeux. Elle comprenait la réaction de son fils. Il était en colère et c'était normal. Mais ce qu'il lui disait lui déchirait le coeur et elle se demanda s'il lui pardonnerait un jour.
- Sortez, s'il vous plaît. J'ai besoin d'être seul.
La reine obéit. En temps normal, personne ne lui aurait parlé comme ça. Mais Daren était son fils, la chaire de sa chaire. Elle le protègerais au péril de sa vie même si il devait la détester. Une larme roula sur sa joue et elle l'essuya rapidement. Link venait dans sa direction.
- Alors ?
- Il ne veut pas me parler, il ne veut pas me voir....il ne veut pas comprendre.
Sa voix se brisa.
- Zelda. Dit Link en essayant de la prendre par les épaules. Mais elle s'écarta.
- Mon fils me déteste. Répondit-elle en se dirigeant d'un bon pas vers la forêt.
Link la suivit.
- Zelda, arrête. Ça lui passera.
- Tu ne comprend pas. Renchérit-elle tout en marchant sans se retourner. Il ne me considère pas comme sa mère.
- Il est jeune, cette nouvelle l'a chamboulé.
Elle s'arrêta net et se tourna vers l'ancien héros. Des gouttes de pluie commençaient à tomber.
- Tout ce que j'ai fais, tout ce que j'ai sacrifié. Ma famille, mon peuple, mes amis... Ça n'a servit à rien !! Il me déteste ! Je n'ai plus rien.
Link la prit dans ses bras et elle se laissa aller contre lui.
- Je suis toujours là. Lui murmura t-il.
La pluie redoubla et ils furent bientôt trempés.
- On devrait se mette à l'abri. Suggéra Link avant de l'entraîner dans la tente la plus proche qui était la sienne.
Il regardèrent la pluie tomber sans parler. Au loin le tonnerre gronda.
- On dirait bien qu'on est coincé ici pour un moment. Fit Link.
Zelda l'observa. Il était toujours aussi beau. Depuis le temps qu'elle ne l'avait pas vue, elle se rendit compte qu'il lui avait manqué.
- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Demanda t-elle sans le lâcher du regard.
Link se tourna enfin vers elle. Il avait l'impression que son corps le brûlait et que ses vêtements étaient devenus inconfortables alors qu'ils étaient tout proche. Il regarda ses lèvres et se souvint qu'elles étaient douces. Il voulait y regoûter. Lentement, il se pencha vers elle et elle ferma les yeux. Lorsqu'elles se celèrent, le désespoir se fit sentir par le baiser, bientôt remplacer par un désir brûlant. Zelda promena ses mains sur le torse du blond et dégrafa sa chemise qu'il laissa tomber au sol bientôt imité par la robe de Zelda.